vendredi 17 janvier 2020

2 Dimanche Ordinaire

Ù  “...c'est lui le Fils de Dieu”

    Nous voici dans les dimanches dits du Temps Ordinaire. Pour inaugurer ce temps de l’Église, la liturgie nous propose de revenir sur la personne de Jean le Baptiste, et sur le Baptême du Seigneur, événement fondateur. L’homme que Jean vient de baptiser est l’Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde; sur lui demeure l’Esprit; c’est lui le Fils de Dieu…
    En identifiant le Christ comme l’agneau immolé, c’est non seulement le peuple d’Israël, mais l’humanité tout entière qui acquiert sa dignité d’enfant de Dieu. Dès lors, la circoncision juive et le baptême d’eau de Jean Baptiste son révolus. Seul prévaut le baptême donné par le Christ dans l’Esprit Saint.
    Dieu touche notre humanité à une profondeur qu’aucun prophète n’avait imaginée. La liturgie nous fait justement vivre cette rencontre, elle installe Dieu dans notre vie et nous fait entrer dans ses murs. Invoquer l’Agneau de Dieu, c’est se souvenir du pardon et demander à Dieu de le faire naître en nous. Pour que le cri de paix qui monte de l’humanité trouve une réponse et que cessent les injustices, les divisions et les conflits.    

Ù  L’Agneau de Dieu

    Lors des célébrations eucharistiques, avant la communion, les catholiques invoquent l’agneau de Dieu en lui demandant de prendre pitié de nous et de nous donner la paix. Cette expression nous laisse perplexe. Que vient faire ici ce divin mouton? Que veut dire cette curieuse expression?
    L’agneau est le petit de la brebis. Dans notre culture actuelle, sa fragilité et sa douceur représentent la non-violence et l’innocence. L’expression populaire le dit bien : « être doux comme un agneau. » Dans le monde de l’Ancien Testament, l’agneau est un des animaux sacrifiés pour le Seigneur. La fête de la Pâque juive est célébrée par le sacrifice d’un agneau. Son sang mis sur les portes des maisons rappelait le geste posé pour protéger les Israélites du dernier des fléaux en Égypte (Ex 12,21-23).

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vendredi 10 janvier 2020

BAPTÊME du Seigneur

Ù  “En toi, je trouve ma joie...”

    Quand des petits enfants sont baptisés, rires et pleurs attendrissent souvent la famille et les amis. Cette attention portée aux bambins peut faire oublier le sens profond du baptême. À l’inverse, les adultes baptisés pendant la Vigile Pascale ont parfois les yeux embués de larmes, et l’assemblée vibre à leur émotion. 
    Ces deux célébrations de baptême, extérieurement bien différentes, expriment pourtant un même mystère. Qu’ils en aient conscience ou non, le Christ transforme profondément ceux qui sont baptisés. Son propre baptême inaugure sa mission de salut. 
    Et le jour de notre baptême, le Père a gravé en nous, pour toujours, cette parole qui a manifesté son Fils au monde: «Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui je trouve ma joie».

    Que reste-t-il aujourd’hui de notre propre baptême? Le vague souvenir, transmis par nos proches, d’un bébé chagrin ou béat? Les années, la lassitude, les révoltes et les peurs nous ont - peut-être  - éloignés de cette parole céleste qui nous situait avec justesse devant notre Dieu. Ne serait-ce pas le moment de renouer avec notre baptême, lorsque le Père de tendresse posa sur nous son regard d’espérance? Au-delà des échecs et des amertumes, remplis de reconnaissance pour un tel amour, reprenons avec plus de joie la route de la Vie!

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jeudi 2 janvier 2020

ÉPIPHANIE du Seigneur

Ù  Adorer et offrir… 

     Il y a bien sûr beaucoup à dire, et beaucoup à méditer sur la démarche de ces mages venus d’Orient jusqu’à Bethléem. Ils se mettent en route parce qu’ils ont su voir le signe de l’étoile, nous apprenant par là la confiance, et la force que suscite la foi dans une vie. 
     Lorsqu’ils arrivent à la crèche, ils éprouvent «une très grande joie». C’est le premier effet de Jésus quand il trouve un cœur disponible, une vie disponible: il nous remplit de joie! Puis ces mages tombent à genoux, se prosternent, et offrent leurs précieux cadeaux. Tout cela signifie qu’en cet Enfant ils reconnaissent Dieu, Dieu qui vient nous sauver. 
     Quelle est, dans notre vie, la place de la reconnaissance envers Dieu? Bien sûr, la célébration de l’Eucharistie en est la forme suprême. Mais, personnellement, dans la méditation et la prière, il nous faut sans doute y penser davantage, reconnaître davantage Celui qui vient à nous et nous comble de grâces. Cela peut se faire simplement, en ménageant au cours de la prière du matin un moment d’adoration, ou lors de la prière du soir lorsqu’on offre au Seigneur les fruits de la journée. Un moment d’adoration silencieuse, réservé dans notre semaine, par exemple, permet aussi un heureux ressourcement. 

Ù  Prière d’Epiphanie

Aujourd’hui, avec mes frères croyants, je reçois mission d’Epiphanie!
Car, sur la terre humaine qui est sombre, parfois, et abîmée,
il faut des étoiles de générosité pour que soit annoncée la tendre présence du Dieu des vivants.
Sur la terre humaine qui est violente, parfois, et orgueilleuse,
il faut des étoiles d’humilité pour que soit dévoilé le visage du Dieu des vivants dans le petit et l’oublié.
Sur la terre humaine, désespérée, parfois et misérable,
il faut des étoiles d’espérance pour que soit entonnée la joie du monde à créer.
Il faut des étoiles de miséricorde pour que soit connu le pardon accordé d’avance par le Père à tous les enfants égarés.
Il faut des étoiles d’Evangile pour que la Parole du Fils soit entendue par tous les enfants de la terre en attente.

Ù  Université de LA VIE par Alliance VITA à Saumur propose
4 soirées de formation, ouvertes à tous
en vidéoconférence et en direct
pour s'informer et se former sur les questions bioéthiques d'actualité
lundi 13, 20 et  27 janvier et lundi 3 février 2020 à 20h00
College Saint-André - 5 Place Dupetit Thouars - Saumur
Inscription par mail: udv.saumur@gmail.com

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