samedi 28 novembre 2020

Reprise des Messes

Chers amis et paroissiens,
    Nous avons le plaisir de vous informer qu'à partir de ce dimanche (28 novembre) qui est le premier dimanche de l'avent nous recommençons les célébrations dans les églises de notre paroisse.
    Il y aura - bien sur - quelques petits changements, mais essentiel est que nous puissions nous retrouver tous ensemble autour du Seigneur!

Ce week-end (28-29 novembre) 4 Messes seront célébrées:
    • Samedi 28 Novembre: 18h30 à Neuillé
    • Dimanche: 9h30 à Allonnes
    • Dimanche: 10h30 à Vivy
    • Dimanche: 11h à Allonnes
🔆 Nous recommandons aux personnes fragiles des rester chez elle, elles peuvent - si elles le souhaitent -  demander que la communion leur soit apportée. 
🔆 Pour les personnes qui souhaitent continuer à suivre la Messe à la télévision, la communion leur est proposée entre 12h00 et 12h30 à Allonnes (comme les dimanches derniers)
🔆 Pour les personnes qui souhaitent participer à une célébration, Il leur est demandé de bien vouloir se répartir sur les différentes messes au plus près de leur domicile. 
Il est demandé de respecter la consigne de 30 personnes maximum et les règles sanitaires: 
      • Port du masque
      • Lavage des mains
      • Distance maximale entre famille en utilisant toute l’église
      • Communion uniquement à la main
🔆 Les messes de semaine sont maintenues et vous êtes chaleureusement invités à y assister il y a toujours beaucoup de place!
Messe de semaine: 
        • Lundi: 18h30 à La Breille-les-Pins
        • Mardi: 9h00 Brain et 18h à Varennes
        • Mercredi: 18h30 Allonnes 
        • Jeudi: 9h00 Varennes et 18h30 à Neuillé
        • Vendredi: 9h00 Vivy 
        • Samedi: 9h00 Villebernier
🔆 Il y a toujours possibilité de recevoir la communion et le sacrement du pardon à domicile en contactant le Père ou les sœurs.
🔆 Vous pouvez continuer à transmettre vos intentions de messe en contactant également le Père ou les sœurs.
🔆 Les églises sont ouvertes, le Seigneur vous y attend et la crèche d'Allonnes est en place.
🔆 Vous pouvez profiter du confinement pour ressortir votre "boite à quête" ou faire un don à la paroisse pour l'aider à continuer à vivre.
🔆 Devenons les VEILLEURS, guettons le Seigneur... Et en attendant, prions tout particulièrement pour les personnes pauvres, seules et isolées.... Prenons soins les uns des autres, protégeons-nous et gardons l'espérance.

🔆 Tous les lundis de l'Avent à 7h00 (du matin!) nous vous proposons la Messe de «Roraté» à l'église d'Allonnes. Cette messe est célébrée à l'aube à la lueur des bougies, afin de faire de nous des «Guetteurs d’aurore», qui attendent dans l’espérance l’avènement du Messie promis - le Christ.


Bien fraternellement en union de prière.



vendredi 27 novembre 2020

1 Dimanche de l'Avent

🔆 Profitons du confinement pour méditer et tenir. 
    Le propre de l’homme est de s’interroger sur le sens de sa vie. À la lumière de l’expérience, il s’efforce de déchiffrer les signes – évènements, rencontres, paroles – qui s’offrent à lui. En ce début d’une nouvelle année chrétienne, l’Écriture sainte nous présente des croyants qui se sont posé les mêmes questions dans les situations fort diverses : juifs exilés à Babylone, fidèles de l’Église de Corinthe, destinataires de l’évangile de Marc. À ces hommes désemparés, le prophète, l’apôtre Paul et Jésus lui-même adressent un message identique: ″Tenez bon, car Dieu est fidèle! Il vous a aimés en vous comblant de ses dons; aujourd’hui encore, il vient à votre rencontre.″ Un avenir nouveau commence si chacun de nous accomplit sa tâche de serviteur comme le potier de l’Évangile. 
🔆 Profitons du confinement pour une remise en forme! 
    IL FAUT ÊTRE EN FORME pour répondre à l’injection évangélique: ″Veillez!″ Déjà le prophète Isaïe a perçu la difficulté quand il décrit l’état des hommes, trop endormis pour recourir à Dieu (première lecture). Cet appel s’adresse aussi à Dieu auquel le psalmiste enjoint de ″réveiller sa vaillance″ (psaume 79)
    Mais pourquoi sommes-nous si fatigués? L’énergie puisée lors de nos vacances est déjà loin. Les saisons qui s’enchaînent ont raison de nos résolutions. La fatigue, mal actuel à en croire les enquêtes, est imputée au travail, au manque de temps ou encore à la complexité des relations humaines. Quand elle n’a pas de motifs physiologiques, la fatigue traduit le désenchantement, une lassitude pour tout ce qui demande un effort. Or le temps liturgique de l’Avent est concerné par l’effort et la détermination. 
    La chance d'un nouveau commencement est pour aujourd’hui!
    En raison de nos trop nombreuses activités, y compris en Église, notre vigilance est souvent menacée: nous manquons de temps pour le recul, le discernement, les choix nouveaux à faire pour réveiller notre attachement au Christ. Et si le temps de l'Avent nous offrait cette chance d'un nouveau commencement? 
🔆 Profitons du confinement pour méditer: le temps du désir
    Avant de recevoir le baptême, il y a des délais. Tout adulte qui exprime son désir d’être chrétien, immanquablement demandera pourquoi.
    Les deux premières lectures de ce dimanche nous révèlent la fécondité du désir. Pour nous comme pour les générations qui nous ont précédés, il faut du temps pour découvrir progressivement notre pauvreté face à l’amour d’un Père qui sauve l’homme de sa faiblesse : Oui, Seigneur, ″nous sommes l’argile, et tu es le potier″ (première lecture). Il nous faut également du temps pour reconnaître ce désir n’existerait pas, si nous n’avions déjà reçu en plénitude les dons du Seigneur (deuxième lecture).
    Au seuil de l’Avent, l’évangile nous rappelle qu’il nous appartient non pas de connaître le moment où le Christ reviendra, mais seulement de veiller. Avec toute l’Église, veillons pour maintenir ardente la flamme de l’unique désir: celui d’un Dieu en miséricorde.

Allonnes
🔆La  FEUILLE hebdomadaire avec la liturgie de la PAROLE 


samedi 21 novembre 2020

Communion hors Messe


Dimanche 22 novembre à l'église d'ALLONNES
juste après les Messes télévisée,
vous pouvez recevoir la Communion
de 12h00 à 13h00.

Conditions pour y participer:
  • Avoir suivi la Messe du jour (TV, internet, liturgie de la parole disponible sur notre site: www.allonnes49.blogspot.com ou sur la feuille reçu par e-mail)
  • Etre en état de grâce – le cœur pur (si nécessaire - après la confession - pour instant sur RDV)
  • Entrer dans l’église et prier le 5ème mystère lumineux (l’institution de l’Eucharistie)
  • Recevoir la communion
  • Prendre un temps de prière devant le tabernacle
Ne pas oublier le principe de précaution et les sains gestes barrières:
  • Etre à 2 mètres des personnes (sauf si c’est le même foyer de vie)
  • Avoir un masque
  • Ne pas dépasser 10 personnes dans l’église (sinon attendre dehors)




vendredi 20 novembre 2020

Dimanche du Christ Roi de l'Univers

🕀 Depuis trois semaines nous somme à nouveau reconfinés et séparé de l'essentiel... Mais, heureusement seulement physiquement! Dans nos cœurs, dans nos familles nous pouvons vivre des moments extraordinaires, des vrais rencontres avec notre Seigneur. Comme - il y a quelques mois - nous vous proposons la Célébration de la Parole de Dieu chez vous:

Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole:

Frères et sœurs,
aujourd'hui, en cette fête du Christ Roi 
des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à l’Eucharistie dans notre église.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons au nom de Jésus
il est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.

Au cours de cette célébration,
nous implorons la Miséricorde de Dieu pour que cesse l’épidémie qui menace le monde, 
notre pays et nos familles,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui œuvrent au service des autres en luttant contre ce fléau.

Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs, en faisant silence.

Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme, nous nous reconnaissons pécheurs.

On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
     Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.

Le Conducteur dit l’oraison:
    Dieu éternel, tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils bien-aimé, le Roi de l’univers; fais que toute la création, libérée de la servitude, reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin. Toi qui vis et règne maintenant et pour les siècles de siècles. Amen.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.

Lecture du livre du prophète Ezekiel (Ez 34, 11-12.15-17)
    Ainsi parle le Seigneur Dieu: Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles.
    Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de nuages et de sombres nuées. C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu.
    La brebis perdue, je la chercherai; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit. Et toi, mon troupeau – ainsi parle le Seigneur Dieu –, voici que je vais juger entre brebis et brebis, entre les béliers et les boucs.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.

Psaume (Ps 22 (23) 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

R/ Le Seigneur est mon berger: rien ne saurait me manquer.

Le Seigneur est mon berger:
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi:
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1Co 15, 20-26.28)
    Frères, 
    le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. 
    En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang: en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. 
    Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort. Et, quand tout sera mis sous le pouvoir du Fils, lui-même se mettra alors sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Alleluja, Alleluja.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Béni soit le Règne qui vient, celui de David notre père.
Alleluja, Alleluja.

L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:

Évangile de Jésus Christ selon saint Mathieu (Mt 25, 31-46)
    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples: « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs: il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
    Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite: ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli; j’étais nu, et vous m’avez habillé; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi!’
    Alors les justes lui répondront: ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli? tu étais nu, et nous t’avons habillé? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
    Et le Roi leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ 
    Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche: ‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
    Alors ils répondront, eux aussi: ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’
    Il leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’
    Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.»

– Acclamons la Parole de Dieu.
    Louange à toi Seigneur Jésus

On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.

Prière universelle

Tournons-nous ver le Christ Seigneur, Roi de l’univers, et confions-lui toutes nos demandes. 

Refrain: Seigneur, donne-nous ton Esprit, pour bâtir ton Royaume. 
  • Christ Jésus, roi et berger de ton peuple. Nous te prions pour nos communautés d’Eglise, guide-les, donne-leur ton Esprit, pour qu’elles aient comme toi le souci de la justice sur notre terre, ensemble nous te prions… 
  • Jésus, le Christ, roi doux et humble, persécuté et crucifié. Nous te recommandons nos frères et sœurs persécutés et en prison, ainsi que les malades et les victimes de la faim, ensemble nous te prions… 
  • Christ Jésus, roi et en même temps serviteur. Nous te recommandons les hommes qui ne te connaissent pas encore, mais portent le souci du partage et de la solidarité dans notre monde, ensemble nous te prions… 
  • Jésus, le Christ, notre frère et notre roi. Nous te confions les personnels de santé et des services sociaux, qui t’accueillent dans la personne des malades et des pauvres, ensemble nous te prions… 
Conclusion: Seigneur, Roi d’amour, au terme de cette année liturgique, écoute avec bienveillance nos appels, et nos prières pour ce monde malade, toi qui es vivant pour les siècles des siècles… Amen.

À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale:
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:
On dit ou on chante le Notre Père:
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement:
Car c’est à toi…

Puis le Conducteur invite au partage de la paix:
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
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Communion spirituelle
Le Conducteur dit:
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence

Acte de communion spirituelle
À tes pieds, ô Jésus, je me prosterne 
et je t’offre le repentir de mon cœur car je suis tout petit devant toi. 
Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie. 
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure de mon cœur; 
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle, 
je veux te posséder en esprit. 
Viens à moi, ô Jésus, pour que je vienne à toi. 
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort. 
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Amen

On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce. On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction:

    Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
    Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.

On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
🔆 Profitons du confinement pour méditer sur juge et sauveur. 
    EN CE DERNIER DIMANCHE de l’année liturgique, nous célébrons le Christ, Roi de l’univers. Cette fête que l’Église nous présente récapitule le mystère du Christ célébré tout au long de l’année. Par sa passion et sa victoire sur la mort, Jésus a inauguré «un règne sans limite et sans fin: règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix» (préface)
    La liturgie de la Parole nous donne de saisir le mystère du Christ roi à travers une autre figure, celle du berger, souvent reprise dans l’Écriture et chantée par le psalmiste (psaume). Le Christ qui viendra juger se révèle d’abord comme le pasteur qui prend soin de son troupeau. N’est-ce pas le rôle d’un bon roi de veiller sur son peuple, de le gouverner dans la paix et la justice? Le prophète Ezékiel annonçait déjà le salut messianique comme un rassemblement du peuple, libéré de la servitude (première lecture)
🔆 Profitons du confinement pour méditer sur la croix et la gloire. 
    «Quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire…» Celui qui se qualifie ainsi, c’est Jésus qui cherche à rapprocher ses auditeurs du mystère de son Royaume (évangile). Pour entrer dans ce mystère, il ne faut pas oublier que celui qui en parle est aussi celui qui comparaître devant les juges en tant qu’accusé soumis aux railleries. Celui qui «siégera sur son trône de gloire» est un roi qui aura enduré sa Passion toutes les souffrances de la condition humaine. Ainsi l’auditeur peut comprendre que le royaume annoncé est un royaume où triomphera une humanité nouvelle. 
    À notre époque un tel titre peut paraître ronflant, on pourrait presque imaginer Jésus en super héros, sauveur de notre planète. Mais Jésus est roi de l’univers tout d’abord en tant que créateur du monde, et donc de l’univers. Tout vient de lui, tout doit lui revenir. Au-delà d’un aspect de possession, ceci doit surtout nous rendre attentifs à l’univers et donc au monde qui nous entoure. Tout ce dont nous disposons nous est donné par Dieu, ne l’oublions jamais. Et tout ce que nous faisons, en bien ou en mal, c’est à lui et à sa création que nous le faisons. 
🔆 Profitons du confinement pour méditer sur le jugement dernier… 
    Le jugement dernier n’est pas un thème liturgique mais un thème biblique et théologique. Ce thème apparaît dans le cycle liturgique les derniers dimanches de l’année, à la fête du Christ Roi de l’univers et aux premiers dimanches de l’Avent. L’évangile le plus connu est celui de St Matthieu 25. Outre le fait de séparer les brebis des chèvres, les justes et les injustes, le passage insiste sur la charité envers les plus petits dans lesquels nous reconnaissons le visage du Christ: 
″C’est à moi que vous l’avez fait″ L’autre thème c’est la dimension qui est présente dans chaque célébration puisque c’est dans l’attente du Retour du Christ que nous célébrons les saints mystères. Ce thème est présent dans les oraisons de postcommunion: ″Que cette nourriture fortifie l’amour en nos cœurs et nous incite à te servir dans nos frères″. ″Que tes sacrements achèvent de produire en nous ce qu’ils signifient afin que nous entrions un jour en pleine possession du mystère que nous célébrons dans ces rites″ Avec le Christ, nous sommes dans les derniers temps, le Jugement du monde a déjà eu lieu sur la croix. C’est pourquoi l’Église demande la grâce de la charité pour vivre pleinement sa mission à la suite du Christ.

Messe dominical en ligne:
🔆 La  FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués :)


vendredi 13 novembre 2020

33 Dimanche Ordinaire

 Depuis deux semaines nous somme à nouveau confinés et séparé de l'essentiel... Mais, seulement physiquement!
    Dans nos cœurs, dans nos familles nous pouvons vivre des moments extraordinaires, des vrais rencontres avec notre Seigneur. Comme - il y a quelques mois - nous vous proposons la Célébration de la Parole de Dieu chez vous:

Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole:

Frères et sœurs,
aujourd'hui, en ce dimanche des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à l’Eucharistie dans notre église.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons au nom de Jésus
il est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.

Au cours de cette célébration,
nous implorons la Miséricorde de Dieu pour que cesse l’épidémie qui menace le monde, 
notre pays et nos familles,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui œuvrent au service des autres en luttant contre ce fléau.

Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs, en faisant silence.

Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme, nous nous reconnaissons pécheurs.

On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
     Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.

Le Conducteur dit l’oraison:
    Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité: car c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le créateur de tout bien. Toi qui vis et règne maintenant et pour les siècles de siècles. Amen.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.

Lecture du livre des Proverbes (Pr 31, 10-13.19-20.30-31)
Une femme parfaite, qui la trouvera?
Elle est précieuse plus que les perles!
Son mari peut lui faire confiance: il ne manquera pas de ressources.
Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine, tous les jours de sa vie.
Elle sait choisir la laine et le lin, et ses mains travaillent volontiers.
Elle tend la main vers la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau.
Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux.

Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit; seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange. Célébrez-la pour les fruits de son travail: et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange!

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.

Psaume (Ps 62 (63) 2,3-4, 5-6, 7-8)

R/ Heureux qui craint le Seigneur!

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies!
Tu te nourriras du travail de tes mains:

Heureux es-tu! À toi, le bonheur!
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse!
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.


Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1Th 5, 1-6)
    Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
    Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront: «Quelle paix ! quelle tranquillité!», c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux,
comme les douleurs sur la femme enceinte: ils ne pourront pas y échapper.
    Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Alleluja, Alleluja.
Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur;
celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.
Alleluja, Alleluja.

L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:

Évangile de Jésus Christ selon saint Mathieu (Mt 25, 14-30)
    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole: «C’est comme un homme qui partait en voyage: il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
    Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
    Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit: ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’
    Son maître lui déclara: ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit: ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents; voilà, j’en ai gagné deux autres.’
    Son maître lui déclara: ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur.’
Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit: ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur: tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
    Son maître lui répliqua: ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents!’»

– Acclamons la Parole de Dieu.
    Louange à toi Seigneur Jésus

On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.

Prière universelle

    Dans une prière confiante, faisons monter vers Dieu nos demandes pour l’Église et pour le monde. 

Refrain: Toi qui aimes, écoute-nous, Seigneur
  • Prions pour les pasteurs et les responsables de l’Église.
    Qu’ils restent vigilants, qu’ils mettent les talents qu’ils ont reçus au service du peuple qui leur est confié, et qu’ils sachent reconnaître les talents de chacun de ceux qu’ils conduisent. Prions le Seigneur…
  • Prions pour les pauvres à qui cette journée est consacrée.
    Prions pour tous ceux qui se dévouent à leur service, notamment au Secours Catholique. Prions pour les responsables des affaires publiques qui travaillent à faire reculer la pauvreté. Prions le Seigneur…
  • Prions pour tous les baptisés.
    Que chacun ait conscience qu’il a reçu des talents de la part du Seigneur, et qu’il n’ait pas peur de les mettre au service du monde pour faire grandir le Royaume de Dieu. Prions le Seigneur…
  • Prions pour notre communauté.
    Qu’elle ne s’endorme pas dans une fausse confiance, mais qu’elle reste vigilante pour accueillir la venue du Christ dans les frères, en attendant sa venue dans la Gloire. Prions le Seigneur…
Conclusion: Seigneur, notre Dieu, tu combles de tes dons ceux qui t’accordent leur confiance. Écoute les prières que nous t’adressons et accueille-les dans ta bienveillance, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen…

À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale:
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:
On dit ou on chante le Notre Père:
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement:
Car c’est à toi…

Puis le Conducteur invite au partage de la paix:
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
________________________________________________________________________________

Communion spirituelle
Le Conducteur dit:
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence

Acte de communion spirituelle
À tes pieds, ô Jésus, je me prosterne 
et je t’offre le repentir de mon cœur car je suis tout petit devant toi. 
Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie. 
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure de mon cœur; 
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle, 
je veux te posséder en esprit. 
Viens à moi, ô Jésus, pour que je vienne à toi. 
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort. 
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Amen

On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce. On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction:

    Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
    Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.

On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
🔆 Profitons du confinement pour méditer: sur tout risquer par amour. 
    ON EST ÉMERVEILLÉ par l’humanité des rédacteurs de la Bible qui mettent en scène avec tant de naturel des femmes et des hommes qu’on pourrait croiser encore aujourd’hui. Au moment d’évoquer les grands bouleversements de la fin du monde connu, en cette fin d’année liturgique, l’Eglise nous donne à entendre et à voir ces personnages de la vie de tous les jours pour nous indiquer quelle attitude spirituelle est la juste: celle de cette femme bonne, dont la grâce réside dans sa générosité et dans sa patience laborieuse (première lecture); celle de cet homme avisé qui, partant en voyage, confie son bien à ceux dont il pense qu’ils seront plus à même de le faire fructifier (évangile). Le mauvais serviteur lui-même joue admirablement le rôle de contre-exemple. Il montre à l’évidence que, pour réussir sa vie il faut la risquer, que pour gagner il faut investir. Tout ce qui n’est pas donné est perdu.
    Les paraboles du retour du Christ racontées dans le chapitre 25 de Matthieu parlent de la vie humaine comme temps de l’absence du Christ. Comment gérer cette liberté et ce temps qui nous sont confiés? L’existence est un perpétuel déséquilibre et seule attente confiante et active de la venue prochaine du Seigneur peut nous donner l’audace et le courage de tout risquer par amour (deuxième lecture). Ne nous laissons pas aller à la peur de nous-mêmes, de l’autre ou de Dieu: accueillons le jour qui vient! Chacun de nous porte du fruit là où il est. 
🔆 Profitons du confinement pour méditer encore sur des valeurs sûres! 
    Le Royaume de Dieu n’a besoin ni d’argent ni de compte en banque pour subsister et progresser: la déconcertante richesse de la croix lui suffit. Par contre, le Christ a confié aux chrétiens un véritable trésor: la foi, l’espérance, la charité, les Béatitudes, l’unité fraternelle, le service mutuel, la prédilection pour les petits, la prière, la joie et la paix. Et ces richesses, nous devons les faire fructifier, non pas pour nous enrichir, mais pour sauver le monde. Ce trésor, nous ne l’avons pas mérité et il ne nous appartient pas: comme on comprend alors la sévérité du Maître envers les disciples irresponsables! (évangile)
    Pour faire fructifier ces richesses, point n’est besoin d’actes héroïques ni de spéculations retorses: il faut une fidélité humble et persévérante aux tâches quotidiennes, une force d’âme que seule procure la foi en Dieu (première lecture)
🔆 Profitons du confinement pour être vigilants. 
    Veillez, Soyez vigilants! Deux mille ans après la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, nous risquons de vivre comme si notre vie se suffisait à elle-même, comme si elle était la fin de tout. Nous vivons parfois écrasés, enfouis. Ce n’est pas simplement un talent, mais toute notre vie qui risque d’être simplement un talent, mais toute notre vie qui risque d’être enfouie. Internet, les blogs, les actualités, nos iPhones et autres BlackBerry, même s’ils sont bien sûres utiles pour notre travail, peuvent aussi enfouir notre espérance en nous tournant plus vers ce monde qui passe que vers le Seigneur qui demeure et qui vient. 
    «Réveillez-vous, fils de la lumière», nous redit saint Paul en ce dimanche: «il est l’heure de faire fructifier vos talents, tous les dons et tous les biens que vous avez reçus de Dieu». Parmi ces dons, il y a l’espérance qui nous amène à dire au Seigneur lors de chaque messe: «Nous attendons ta venue dans la gloire». Nous le disons hélas, parfois machinalement. Peut-être pouvons-nous méditer cette phrase pour le dire avec plus de foi! De vigilance.

Messe dominical en ligne:
🔆 La  FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués :)

La prière non-confinée


 

lundi 9 novembre 2020

9 novembre - Dédicace de la Basilique du Latran

    L’usage d’avoir des lieux spécialement destinés à la prière et au culte remonte à l’origine du monde. 
    Toutefois, le premier temple consacré au vrai Dieu ne fut bâti que vers l’an 3000 après la création, à Jérusalem, par le roi Salomon. Ce prince en fit la dédicace l’an 3004 ; la cérémonie dura huit jours, et les Juifs en renouvelèrent chaque année la mémoire. Aux premiers siècles du christianisme, l’Église persécutée ne put bâtir de temples et dut célébrer les divins mystères dans des maisons particulières ou dans les catacombes, sur les tombeaux des martyrs.
    Le Christ et Sa Croix rendirent Constantin victorieux de son rival Maxence. Ne marchandant pas sa reconnaissance, le grand empereur mit fin aux persécutions sanglantes, donna la liberté à l’Église et promulgua une loi par laquelle il permettait aux chrétiens de bâtir des églises dans tout son empire. Donnant lui-même l’exemple, Constantin fit construire un baptistère en 334, à l’endroit où le pape saint Sylvestre l’avait baptisé. Il fit aussi édifier les somptueuses basiliques de Ste-Croix-de-Jérusalem, réplique de celle du St-Sépulcre, et la basilique St-Pierre qu’il érigea sur le tombeau du prince des apôtres. Le pieux empereur fit également bâtir sur l’emplacement du palais des Laterani, pour servir d’église patriarcale et pontificale, la basilique du Saint-Sauveur, appelé aussi St-Jean de Latran. Le Pape saint Sylvestre fit, en 324, la dédicace de l’église de Saint-Sauveur, aujourd’hui Saint-Jean-de-Latran, à Rome.
    En France, l’usage s’est généralisé de célébrer, l’anniversaire de la dédicace de toutes les églises. Cette fête mérite de notre part un respect tout spécial: après la fête de l’Église du Ciel et de l’Église du purgatoire, c’est, en quelque sorte, la fête de l’Église de la terre. L’office de ce jour nous montre dans nos temples, d’après la Sainte Écriture, la maison de la prière, la maison de Dieu, un lieu saint, une image de la céleste Jérusalem, la porte du Ciel.
(viechretienne.org)
    N’oublions jamais la sainteté de nos églises.
    Et à cette occasion les église de notre paroisse ont été bien décorées. Centaines sont ouvertes en permanence pour vous accueillir - même pendant la période de confinement: Allonnes, Brain s/Allonnes, Vivy, Villebernier, Varennes.
    Nous remercions la bienfaitrice qui nous a permis de fleurir toutes les églises.













vendredi 6 novembre 2020

32 Dimanche Ordinaire

 ✙ Nous somme à nouveau confinés et séparé de l'essentiel... Mais, seulement physiquement! 
Dans nos cœurs, dans nos familles nous pouvons vivre des moments extraordinaires, des vrais rencontres avec notre Seigneur. Comme - il y a quelques mois - nous vous proposons la Célébration de la Parole de Dieu chez vous:

Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole:

Frères et sœurs,
aujourd'hui, en ce dimanche des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à l’Eucharistie dans notre église.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons au nom de Jésus
il est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.

Au cours de cette célébration,
nous implorons la Miséricorde de Dieu pour que cesse l’épidémie qui menace le monde, 
notre pays et nos familles,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui œuvrent au service des autres en luttant contre ce fléau.

Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs, en faisant silence.

Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme, nous nous reconnaissons pécheurs.

On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
     Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.

Le Conducteur dit l’oraison:
   Dieu qui es bon et tout-puissant, éloigne de nous tout ce qui nous arrête, afin que sans aucune entrave, ni d'esprit ni de corps, nous soyons libres pour accomplir ta volonté. Toi qui vis et règne maintenant et pour les siècles de siècles. Amen.

Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.

Lecture du livre de la Sagesse (Sg 6, 12-16)
     La Sagesse est resplendissante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent. Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première.
    Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas: il la trouvera assise à sa porte. Penser à elle est la perfection du discernement, et celui qui veille à cause d’elle sera bientôt délivré du souci.
    Elle va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle; au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant; dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.

Psaume (Ps 62 (63) 2,3-4, 5-6, 7-8)

R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur, mon Dieu! 

Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l’aube:
mon âme a soif de toi;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.

Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie:
tu seras la louange de mes lèvres!

Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours: 
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.

Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1Th 4, 13-18)

Frères,
nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité; de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui.
    Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci: nous les vivants, nous qui sommes encore là pour la venue du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord.
    Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel, en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur.
    Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Réconfortez-vous donc les uns les autres avec ce que je viens de dire.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Alleluja, Alleluja.
Veillez, tenez-vous prêts:
c’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme viendra.
Alleluja, Alleluja.

L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:

Évangile de Jésus Christ selon saint Mathieu (Mt 25, 1-13)

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole: «Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes: les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 
    Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri: ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’
    Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes: ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ Les  prévoyantes leur répondirent: ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’
    Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent: ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous!’ Il leur répondit: ‘Amen, je vous le dis: je ne vous connais pas.’
    Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.»

– Acclamons la Parole de Dieu.
    Louange à toi Seigneur Jésus

On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.

Prière universelle
    Laissons-nous inspirer par la parole de Dieu pour lui adresser notre prière.

Refrain: Par Jésus ton serviteur, nous te prions, Seigneur.
  • Tu fais de nous des veilleurs, Seigneur. Pour l’Eglise, afin qu’elle garde allumé la lampe de l’espérance et qu’elle éclaire tout homme en quête d’un sens à sa vie. Pour les contemplatifs dans le silence des monastères… ils sont pour nous le rappel permanent de la nécessité de la prière. Nous t’en prions…
  • Tu es avec nous chaque jour, Seigneur. Pour notre communauté, afin que nous sachions être attentifs à chaque personne de notre paroisse, de n’en exclure aucun, et d’acquérir, les uns envers les autres, l’esprit de service et d’entraide. Nous t’en prions… 
  • Dans quelques jours nous fêterons l’armistice: Nous te prions pour la France, pour le monde toujours en proie à la violence. Nous te prions pour tous les dirigeants politiques et économiques afin qu’ils accomplissent leurs responsabilités dans un esprit de service pour le bien de tous. Nous t’en prions… 
  • Tu offres à tout homme l’espérance pour cette vie et au-delà de la mort. Pour ceux qui sont engloutis dans la nuit de la souffrance et du désespoir et qui n’ont plus la force de tenir leur lampe allumée. Pour ceux et celles qui se sont endormis dans la mort ces dernières semaines. Nous t’en prions… 
  • Tu es lumière pour tous les hommes, Seigneur. Nous te confions ceux et celles qui veillent dans la nuit auprès d’un enfant malade, les infirmiers et le personnel des hôpitaux, et tous les travailleurs qui doivent rester éveillés pour le service des autres. Nous t’en prions… 
    Oui Seigneur, toi qui es la lumière, toi qui mets dans nos ténèbres ton Esprit d’amour, entends nos prières. Par Jésus, le Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint Esprit pour les siècles des siècles… Amen

À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale:
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:
On dit ou on chante le Notre Père:
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement:
Car c’est à toi…

Puis le Conducteur invite au partage de la paix:
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
________________________________________________________________________________

Communion spirituelle
Le Conducteur dit:
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence

Acte de communion spirituelle
À tes pieds, ô Jésus, je me prosterne 
et je t’offre le repentir de mon cœur car je suis tout petit devant toi. 
Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie. 
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure de mon cœur; 
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle, 
je veux te posséder en esprit. 
Viens à moi, ô Jésus, pour que je vienne à toi. 
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort. 
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Amen

On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce. On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction:

    Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
    Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.

On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
🔆 Profitons du confinement pour méditer sur les Vierges… 
    La noce est prête, mais il manque l’époux. Quand viendra-t-il? Nul ne le sait. L’attente est une épreuve pour toutes les jeunes filles qui composent le cortège. C’est la vigilance qui fait la différence: quand l’époux arrive enfin, certaines sont immédiatement prêtes à l’accueillir, d’autres non. Les prévoyantes ont gardé de quoi entretenir leur flamme, c’est-à-dire qu’elles ont le désir d’être fidèles, et s’en donnent les moyens. Si elles refusent de partager leur huile, ce n’est pas par égoïsme, mais par réalisme. Veiller sur la lampe de son cœur est une responsabilité personnelle: la fidélité ne se délègue pas, la vigilance ne se sous-traite pas. 
    La venue du Christ est certaine, puisqu’il nous l’a promis; nous l’affirmons d’ailleurs dans le Credo. Ce qui est certain, ce n’est pas le Christ, c’est nous-mêmes! Quand il paraîtra, dans quel état sera notre cœur? Sommes-nous les chrétiens d’un moment, comme ces plantes sans racines, ou avons-nous fondé notre vie sur le roc de la foi? Cela ne veut pas dire, naturellement, que nous ne connaissons pas des périodes de doute, de découragement, parfois même d’éloignement. Mais si fragile que soit la lampe de notre cœur, elle est vitale, car c’est une lueur dans la nuit, elle nous guide et nous réconforte. Elle nous soutient aux heures les plus difficiles, par exemple quand nous sommes confrontés à la mort d’un proche. 
🔆 Profitons du confinement pour prendre rendez-vous avec nous-mêmes! 
    Le monde actuel est hanté par les risques de catastrophes naturelles ou causées par l’homme. La science aide puissamment à prévenir et empêcher l’irrémédiable. Cependant, au fur et à mesure qu’elle découvre avec une précision accrue les risques à venir, elle dévoile l’extrême fragilité de la condition humaine. 
    Par contre, la perspective du Retour définitif du Seigneur semble moins préoccuper les chrétiens, même pratiquants. La Sagesse de Dieu dénonce cette attitude insensée qui refuse de croire à cet évènement. Au contraire, elle veut stimuler notre vigilance et notre prévoyance. 
    L’Église ne cesse pas d’appeler le retour du Seigneur: ″Viens, Seigneur Jésus″. Faire nôtre cette prière de l’Église, c’est avoir saisi à quel point la foi en la Résurrection du Seigneur nous porte à avoir le cœur aux aguets pour déceler, au moindre signe, l’approche de Dieu qui vient à notre rencontre. La foi du chrétien met au cœur de sa vie quotidienne la promesse d’un évènement surnaturel. La messe déploie cette dimension eschatologique: attendre la venue du Seigneur. Elle est déjà le festin des noces de l’Agneau célébré de manière sacramentelle avant qu’il ne le soit de manière définitive au ciel. 
🔆 Profitons du confinement pour la rencontre avec Dieu! 
    ″Hâte-toi lentement″, dit le proverbe latin. Tiens-toi sur le qui-vive dans la plus parfaite sérénité, ajoute l’évangile. Rester en éveil, tous les sens tendus vers l’avènement de Celui qu’on attend avec ardeur, alors qu’il tarde à venir, lutter pour rester debout, voir loin devant… et pourtant, rester inaltérable, inébranlable, d’un calme olympien, d’un parfait sang-froid, tout entier concentré sur le présent, sûr de l’accomplissement de cette promesse conservée dans le cœur comme un trésor le plus précieux. Telle est l’attitude paradoxale du chrétien, invité à la fois à l’action et à la contemplation, à l’investissement personnel et à l’abandon total à la volonté de Dieu. 
    Le portrait de la Sagesse, merveilleuse figure féminine de l’Ancien Testament au confluent de la pensée grecque et de la pensée juive, est une allégorie de la présence divine.

Messe dominical en ligne: