À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale:
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:
On dit ou on chante le Notre Père:
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement:
Car c’est à toi…
Puis le Conducteur invite au partage de la paix:
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.
Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
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Communion spirituelle
Le Conducteur dit:Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Acte de communion spirituelle
À tes pieds, ô Jésus, je me prosterne
et je t’offre le repentir de mon cœur car je suis tout petit devant toi.
Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie.
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure de mon cœur;
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, ô Jésus, pour que je vienne à toi.
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort.
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Amen
On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce. On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction:
Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.
On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.🔆 Profitons du confinement pour méditer sur les Vierges…
La noce est prête, mais il manque l’époux. Quand viendra-t-il? Nul ne le sait. L’attente est une épreuve pour toutes les jeunes filles qui composent le cortège. C’est la vigilance qui fait la différence: quand l’époux arrive enfin, certaines sont immédiatement prêtes à l’accueillir, d’autres non. Les prévoyantes ont gardé de quoi entretenir leur flamme, c’est-à-dire qu’elles ont le désir d’être fidèles, et s’en donnent les moyens. Si elles refusent de partager leur huile, ce n’est pas par égoïsme, mais par réalisme. Veiller sur la lampe de son cœur est une responsabilité personnelle: la fidélité ne se délègue pas, la vigilance ne se sous-traite pas.
La venue du Christ est certaine, puisqu’il nous l’a promis; nous l’affirmons d’ailleurs dans le Credo. Ce qui est certain, ce n’est pas le Christ, c’est nous-mêmes! Quand il paraîtra, dans quel état sera notre cœur? Sommes-nous les chrétiens d’un moment, comme ces plantes sans racines, ou avons-nous fondé notre vie sur le roc de la foi? Cela ne veut pas dire, naturellement, que nous ne connaissons pas des périodes de doute, de découragement, parfois même d’éloignement. Mais si fragile que soit la lampe de notre cœur, elle est vitale, car c’est une lueur dans la nuit, elle nous guide et nous réconforte. Elle nous soutient aux heures les plus difficiles, par exemple quand nous sommes confrontés à la mort d’un proche.
🔆 Profitons du confinement pour prendre rendez-vous avec nous-mêmes!
Le monde actuel est hanté par les risques de catastrophes naturelles ou causées par l’homme. La science aide puissamment à prévenir et empêcher l’irrémédiable. Cependant, au fur et à mesure qu’elle découvre avec une précision accrue les risques à venir, elle dévoile l’extrême fragilité de la condition humaine.
Par contre, la perspective du Retour définitif du Seigneur semble moins préoccuper les chrétiens, même pratiquants. La Sagesse de Dieu dénonce cette attitude insensée qui refuse de croire à cet évènement. Au contraire, elle veut stimuler notre vigilance et notre prévoyance.
L’Église ne cesse pas d’appeler le retour du Seigneur: ″Viens, Seigneur Jésus″. Faire nôtre cette prière de l’Église, c’est avoir saisi à quel point la foi en la Résurrection du Seigneur nous porte à avoir le cœur aux aguets pour déceler, au moindre signe, l’approche de Dieu qui vient à notre rencontre. La foi du chrétien met au cœur de sa vie quotidienne la promesse d’un évènement surnaturel. La messe déploie cette dimension eschatologique: attendre la venue du Seigneur. Elle est déjà le festin des noces de l’Agneau célébré de manière sacramentelle avant qu’il ne le soit de manière définitive au ciel.
🔆 Profitons du confinement pour la rencontre avec Dieu!
″Hâte-toi lentement″, dit le proverbe latin. Tiens-toi sur le qui-vive dans la plus parfaite sérénité, ajoute l’évangile. Rester en éveil, tous les sens tendus vers l’avènement de Celui qu’on attend avec ardeur, alors qu’il tarde à venir, lutter pour rester debout, voir loin devant… et pourtant, rester inaltérable, inébranlable, d’un calme olympien, d’un parfait sang-froid, tout entier concentré sur le présent, sûr de l’accomplissement de cette promesse conservée dans le cœur comme un trésor le plus précieux. Telle est l’attitude paradoxale du chrétien, invité à la fois à l’action et à la contemplation, à l’investissement personnel et à l’abandon total à la volonté de Dieu.
Le portrait de la Sagesse, merveilleuse figure féminine de l’Ancien Testament au confluent de la pensée grecque et de la pensée juive, est une allégorie de la présence divine.