dimanche 28 mai 2023

Lundi de Pentecôte

    Au lendemain de la Pentecôte, l’Église célèbre la mémoire liturgique de Marie, mère de l’Église, et met ainsi en exergue l’essence de sa mission au cœur du Peuple de Dieu.

    Le vocable de «Mater Ecclesiae» avait déjà été utilisé par saint Paul VI, le 21 novembre 1964, lorsqu’il promulgua la Constitution dogmatique sur l’Église, Lumen Gentium, dont le chapitre VIII, entièrement consacré à Marie, explore son rôle dans le mystère du Christ et celui de l’Église. Le Pape Montini, qui nourrissait d’ailleurs une profonde dévotion envers la mère de Dieu, y voyait «la synthèse de doctrine mariale la plus ample jamais élaborée par un concile œcuménique, en vue de manifester le visage de la sainte Église, à laquelle Marie est intimement liée».

Le titre de «Mater Ecclesiae» est explicité en détails dans le Catéchisme de l’Église Catholique : «Le rôle de Marie envers l’Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement», peut-on lire à partir de l’article 963. Cette union de la Vierge avec son Fils est manifeste dès l’Annonciation jusqu’à la mort du Christ, particulièrement lors de sa Passion. «Après l’Ascension de son Fils, Marie a assisté de ses prières l’Église naissante, poursuit le CEC en citant Lumen Gentium. Réunie avec les apôtres et quelques femmes, on voit Marie appelant elle aussi de ses prières le don de l’Esprit qui, à l’Annonciation, l’avait elle-même prise sous son ombre». Par son adhésion pleine et entière à la volonté du Père, elle est devenue «membre suréminent et absolument unique de l’Église, et en constitue même la réalisation exemplaire» (LG 53). «Elle a apporté à l’œuvre du Seigneur une coopération absolument sans pareil par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité, pour que soit rendue aux mes la vie surnaturelle. C’est pourquoi elle est devenue pour nous, dans l’ordre de la grâce, notre Mère» (LG 61).

Nous fêterons Marie - mère de l'Eglise
le lundi de Pentecôte à Russé à 10h30

 

vendredi 26 mai 2023

Dimanche de la Pentecôte

🕀 Réflexion pour la semaine qui vient

L’Esprit fait de nous des fils…
    Nous commémorons aujourd’hui la première Pentecôte, le moment où l’Esprit Saint descendit du ciel sur les Apôtres sous la forme d’un vent violent accompagné de langues de feu et leur confia ce que nous appelons le don des langues. Mais aujourd’hui, c’est plus que cela, c’est le rappel que nous avons tous le don de pouvoir communiquer avec les autres grâce au langage de l’amour et de l’accueil que Dieu nous a donné en nous appelant à être ses fils et ses filles. Non seulement il nous a donné la possibilité de le faire, mais il nous a ordonné de le faire. Nous devons nous demander – et c’est une question posée à chacun de nous – comment nous nous adressons les uns aux autres en vérité et comment nous nous comprenons mutuellement. Nous n’avons pas reçu l’Esprit Saint pour rien; dire que l’Esprit de Dieu est descendu sur chacun de nous à notre baptême n’est pas pure rhétorique. C’est une réalité et cet Esprit nous donne la possibilité de nous aimer les uns les autres.

La Pentecôte…
    En écrivant ces lignes l’évangéliste, semble dire à ses communautés (et à nous aujourd’hui): pourquoi la piété vous donne-t-elle cette mine morose? Pourquoi ces assemblées tristounettes? Pourquoi ces airs découragés, ces discours défaitistes, ces critiques du monde, ces projets orgueilleux?
    Combien étaient ces «premiers chrétiens»? De quelles ressources disposaient-ils? Quel projet avaient-ils fomenté? Quel plan? Tout simplement ils étaient heureux d’être transformés, ils affichaient leur joie, s’embrassaient d’amitié.
    Ils ne faisaient rien: ils étaient ce qu’ils étaient devenus!
    Magnifique image inaugurale de l’Eglise: elle va à la rencontre des hommes, ne les juge pas, ne pontifie pas. Pauvre, simple, démunie mais heureuse!
    Et MARIE qui était là les regardait. Oui son Fils avait remporté la victoire sur le mal et ces pauvres hommes et femmes, transfigurés par son Esprit, allaient proclamer la Bonne Nouvelle à tous les peuples et partager le don de l’Esprit afin de transformer le monde. Elle nous regarde aujourd’hui: ah si cette nouvelle Pentecôte allait changer les chrétiens désabusés en témoins joyeux! Si allaient surgir de nouvelles petites communautés avec la même faiblesse et le même rayonnement joyeux?

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vendredi 19 mai 2023

7 Dimanche de Pâques

🕀 Semaine de prière au Saint Esprit….
    L’Esprit Saint nous a été donné au baptême et à la confirmation. Mais la flamme reçue alors ne doit cesser d’être ranimée en nous, pour que nous brûlions vraiment du feu de l’amour de Dieu.
    Une proposition: faire une invocation pour chaque jour de la semaine préparatoire à la Pentecôte. Chaque invocation correspond à l’Évangile du jour, dont la référence est donné (et la lecture conseillée). Suggestion rajoutez des intentions de prières personnelles faites le matin et le soir.
  • Lundi 22 mai: Viens, Esprit Saint, Esprit de force. Fais-nous témoigner de Jésus sans crainte ni faiblesse. (on peut lire Jn 16,29-33)
  • Mardi 23 mai: Viens, Esprit Saint, Esprit d’adoration. Fais jaillir en nos cœurs une prière toute filiale. (Jn 17,1-11)
  • Mercredi 24 mai: Viens, Esprit Saint, Esprit de fidélité. Garde-nous dans la foi et consacre tous nos frères dans la vérité. (Jn 17,11-19)
  • Jeudi 25 mai: Viens, Esprit Saint, Esprit d’unité. Fais-nous vivre dans l’union de à Dieu et la concorde avec nos frères. (Jn 17,20-26)
  • Vendredi 26 mai: Viens, Esprit Saint, Esprit de charité. Fais-nous brûler du feu de ton amour. (Jn 21,15-19)
  • Samedi 26 mai: Viens, Esprit saint, Esprit qui as soufflé. Sur les prophètes et les Apôtres. Fais-nous proclamer l’Évangile à la face de la terre. (Jn 21,20-25)
🕀 Réflexion pour la semaine
    L’ÉVANGILE D’AUJOUD’HUI est un extrait d’un chapitre souvent intitulé «la prière de Jésus» ou «la prière sacerdotale». Après les adieux à ses disciples, Jésus prie son Père. C’est la prière à la fois de celui qui va vivre la croix et aussi celui qui déjà est glorifié, toujours vivant. C’est l’heure de sa Pâque. Dans sa prière, Jésus nomme le Père comme source et plénitude de toute son existence. Sa filiation devient alors modèle de la relation parfaite: le Fils n’est pas le Père et ne prend pas sa place. Le Père est celui de qui tout vient, il est l’origine du don: tout, de la création à notre vie personnelle, nous est donné et seul Dieu est donateur. Qu’est-ce que croire si ce n’est de reconnaître cela. Autrement dit, croire que tout vient de Dieu n’est pas faire preuve de naïveté mais, au contraire, devient fondateur d’humanité. Prier semble être la manière la plus ajustée d’attester le don de Dieu: prier en Église comme les Apôtres, avec Marie et d’autres femmes, contempler Jésus priant rendre gloire à Dieu malgré l’animosité que peut provoquer le nom de chrétien, confesser le Seigneur comme notre salut.
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lundi 15 mai 2023

Lundi de Pentecôte

    Au lendemain de la Pentecôte, l’Église célèbre la mémoire liturgique de Marie, mère de l’Église, et met ainsi en exergue l’essence de sa mission au cœur du Peuple de Dieu.
    Le vocable de «Mater Ecclesiae» avait déjà été utilisé par saint Paul VI, le 21 novembre 1964, lorsqu’il promulgua la Constitution dogmatique sur l’Église, Lumen Gentium, dont le chapitre VIII, entièrement consacré à Marie, explore son rôle dans le mystère du Christ et celui de l’Église. Le Pape Montini, qui nourrissait d’ailleurs une profonde dévotion envers la mère de Dieu, y voyait «la synthèse de doctrine mariale la plus ample jamais élaborée par un concile œcuménique, en vue de manifester le visage de la sainte Église, à laquelle Marie est intimement liée».

    Le titre de «Mater Ecclesiae» est explicité en détails dans le Catéchisme de l’Église Catholique: «Le rôle de Marie envers l’Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement», peut-on lire à partir de l’article 963. Cette union de la Vierge avec son Fils est manifeste dès l’Annonciation jusqu’à la mort du Christ, particulièrement lors de sa Passion. «Après l’Ascension de son Fils, Marie a assisté de ses prières l’Église naissante, poursuit le CEC en citant Lumen Gentium. Réunie avec les apôtres et quelques femmes, on voit Marie appelant elle aussi de ses prières le don de l’Esprit qui, à l’Annonciation, l’avait elle-même prise sous son ombre». Par son adhésion pleine et entière à la volonté du Père, elle est devenue «membre suréminent et absolument unique de l’Église, et en constitue même la réalisation exemplaire» (LG 53). «Elle a apporté à l’œuvre du Seigneur une coopération absolument sans pareil par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité, pour que soit rendue aux mes la vie surnaturelle. C’est pourquoi elle est devenue pour nous, dans l’ordre de la grâce, notre Mère» (LG 61).

Nous célébrons cette fête Mariale 
le lundi de Pentecôte à Russé à 10h30

dimanche 14 mai 2023

Ascension du Seigneur

«Dieu et les hommes». 
    Entre ciel et terre. L’homme moderne a beau savoir que Dieu n’habite pas «dans les hauteurs», la liturgie, fidèle aux images bibliques, continue à célébrer le Christ «s’élevant dans les cieux». À nous de ne pas rejeter trop vite cette symbolique, au risque de passer à côté du mystère de l’Ascension du Seigneur. 
    «Monter au ciel», c’est entrer en communion plénière avec Dieu, vivre totalement de Lui et en Lui. C’est Dieu, bien évidemment, qui en prend l’initiative. 
    Par la fête de l’Ascension, l’Église confesse qu’elle n’est pas comblée, ainsi que priait saint Augustin: «Tu nous as fait pour toi, Seigneur; et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en toi.» 
    «Moi qui monte, dit le Seigneur, voilà où je reste. Je monte parce que je suis la tête, mais mon corps reste encore sur la terre. Où est-il? Sur toute la terre. Prends garde dès lors à ne pas le frapper, à ne pas déshonorer en foulant aux pieds mes membres qui restent sur la terre» (Saint Augustin)

«Présence nouvelle». 
    Le départ de Jésus près de son Père ne s’est pas fait dans précipitation. Symboliquement il reste quarante jours pour se faire reconnaître comme le Vivant avec l’assurance de sa présence active durant ce temps et après, en promettant d’envoyer des signes à ses disciples, spécialement celui du don de son Esprit. Tout cela avant la fête juive de la cinquantaine: la Pentecôte. 
    Par la venue de l’Esprit, le Christ habite désormais notre monde par médiation de nos Églises. Le passage du Christ sur notre terre a été un chamboulement profond: «Allez dans le monde entier et proclamez l’Évangile à toute la création». Et ce qui est à venir, même si cela ne se fera pas du jour au lendemain, ce sera l’acceptation de la différence. La compréhension sera possible entre diverses langues, ce sera la purification de nos vies, l’expulsion des mauvais génies… Il faut que le Christ parte pour que l’Église puisse naître. A l’image de son maître, elle devra vivre dans l’humilité pour se construire et à chercher à faire la vérité, à assumer la kénose. La kénose est une notion de théologie chrétienne exprimée par un mot grec, κένωσις, «action de vider, de se dépouiller de toute chose»; le sens de cette notion dans le christianisme s’éclaire par l’Épître de Paul aux Philippiens (Ph 2,6), nécessaire pour rendre compte de la Bonne Nouvelle. Il est descendu, il s’est élevé, chemin qu’il nous faut prendre pour vivre à notre tour la kénose dans l’humilité.

Messe de fête:
  • Jeudi 18 mai à 10h30 à Allonnes
Mais avant la fête de l'Ascension du Seigneur nous vous invitons aux Messes de rogations:
  • Lundi 15 mai à 18h00 chez Mr et Mme Dublé à Vivy (les Saudières)
  • Mardi 16 mai à 18h00 chez Mr et Mme Coulon à Varennes (Petit Champs)
  • Mercredi 17 mai à 18h00 chez Mme Calot (château Goupillon)

vendredi 12 mai 2023

6 Dimanche de Paques

Pour la semaine qui vient

🕀 Avons-nous un avenir après la Croix?
    Question radicale que nous avons chacun à résoudre, question que les disciples de Jésus se sont posés de tous les temps et qui trouve sa réponse dans le discours d’adieu de l’évangile de Jean. La réponse tient en une promesse: le don de l’Esprit. Il ne nous fera jamais défaut car il est le Défenseur (Paraclet) envoyé par le Père comme un avocat de la défense lors d’un procès qui aide au témoignage de la vérité. Un consolateur aussi. L’Esprit est la mémoire pascale et donc vivante du Christ. De son vivant, Jésus a plus d’une fois défendu et conseillé ses disciples. Désormais, l’Esprit accomplit cette fonction à travers les vicissitudes de l’histoire. Ce même Esprit assiste l’Eglise dans son rayonnement missionnaire. L’Evangile peut ainsi être proclamé partout, et devenir source de salut pour tous les hommes.
🕀 Être témoins par la force de l’Esprit Saint…
    Tout au long du Temps pascal, à travers les récits des Actes des Apôtres, nous voyons se manifester les «haut faits de Dieu», et c’est la raison pour laquelle l’Eglise se réjouit.
    La prédication de Philippe aux Samaritains est un bon exemple, lui permet de dépasser le clivage ancien qui opposait juifs et Samaritains. Alors, les signes de salut qu’il accomplit parmi eux provoquent de nombreuses conversions. À leur tour, ces Samaritains recevront l’Esprit Saint par le geste apostolique. Ainsi se réalise, dans les premiers temps de l’Eglise, la promesse de Jésus à ses disciples.
🕀 Une communauté habitée par l’Esprit…
    Malgré les difficultés et les persécutions, ou plutôt à cause d’elles, la première communauté chrétienne sort de Jérusalem, et l’Evangile gagne du terrain. Philippe un juif, de culture grecque devenu chrétien, au lieu de se cacher, il se met à prêcher le Christ ressuscité. Mais l’Evangile n’a pas de frontières physiques, historiques ni sociologiques et les exclus sont souvent les plus accueillants au message de Jésus.
    La Pâque du Christ est au cœur de la prière et du témoignage des chrétiens. En elle, ils vivent devant Dieu et manifestent leur espérance devant le monde. En butte à l’hostilité, ils peuvent prendre modèle sur Jésus pour répondre avec douceur et rendre compte de l’espérance qui est en eux, puisqu’ils ont été baptisés dans la mort et la résurrection de Jésus.
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jeudi 11 mai 2023

Notre Dame de Fatima

«Notre Dame de Fatima, avec une reconnaissance renouvelée pour ta présence maternelle nous unissons notre voix à celle de toutes les générations qui te disent bienheureuse. Nous célébrons en toi les grandes œuvres de Dieu, qui jamais ne se lasse de se pencher avec miséricorde sur l’humanité, affligée par le mal et blessée par le péché, pour la guérir et pour la sauver. Accueille avec ta bienveillance de Mère l’acte de consécration qu'aujourd'hui nous faisons avec confiance. Nous sommes certains que chacun de nous est précieux à tes yeux et que rien de ce qui habite nos cœurs ne t'est étranger. Nous nous laissons toucher par ton regard très doux et nous recevons la caresse consolante de ton sourire. Garde notre vie entre tes bras ; bénis et renforce tout désir de bien ; ravive et nourris la foi ; soutiens et éclaire l'espérance ; suscite et anime la charité ; guide-nous tous sur le chemin de la sainteté. Enseigne-nous ton amour de prédilection pour les petits et les pauvres, pour les exclus et les souffrants, pour les pécheurs et ceux qui sont égarés dans leur cœur : rassemble-nous tous sous ta protection et remets-nous tous à ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus Christ. Amen.» 
Pape François

vendredi 5 mai 2023

5 Dimanche de Paques

Pour la semaine qui vient

🕀 Jésus: un chemin pour ses disciples…
    Il est bien difficile de croire en Dieu qu’on ne voit pas. Le problème semble vrai aussi pour les Apôtres, et pourtant ils voient Jésus et ses œuvres. Alors qu’ils ont foi en Jésus, ils doivent faire le passage de la foi en Dieu.
    Pour cela, un chemin leur est indiqué par le Christ, chemin qui passe par la connaissance du Fils, Mais dans la Bible, connaître c’est aimer de manière intime, chercher jour après jour à entrer dans le mystère de la personne que l’on aime. C’est cet amour qui unit le Père et le Fils et qui resplendit sur la face du Christ. Portés par cet amour, nous pourrons alors demeurer avec le Christ et trouver la demeure qu’il nous aura préparée. En ce temps pascal, la joie de la résurrection se conjugue avec la question de la foi en Jésus ressuscité: pour connaître la force de l’Esprit de Pâques, voulons-nous accueillir pleinement sa Parole et la mettre en pratique?
🕀 Le choix de nos vies….
De multiples chemins s’ouvrent devant nous. Difficile de faire un choix.
Devenir le plus grand, le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus cultivé, le plus riche, le plus adulé... En quelques mots: se servir soi-même.
    Ou servir les autres: être à leur écoute, les encourager, les servir, les accueillir... Devenir ainsi enfant de Dieu.
    Si nous choisissons le chemin vers l’Amour, alors nous avons une aide précieuse: nous pouvons suivre Jésus, apprendre à le connaître dans les Evangiles, le regarder vivre, l’écouter, le prier, l’imiter. Jésus nous ouvre le beau chemin vers l’Amour en accueillant l’Amour en lui et en étant Amour pour ses frères et sœurs.
    Le chemin de communion m’appelle à changer. Forcément. Suis-je prêt à pardonner? Suis-je prêt à faire des efforts? Suis-je prêt à écouter, à accueillir, à donner encore et encore? Suis-je prêt à aimer? Suis-je prêt à abandonner une partie de moi-même?
    Le chemin de communion est un chemin difficile. En partant seul, je risque d’échouer.
Suis-je prêt à confier ma vie à Dieu (Que ta volonté se fasse en moi!)? Suis-je prêt à accueillir l’Esprit Saint? Suis-je prêt à accueillir, à rencontrer ceux que Dieu va m’envoyer pour m’aider? La prière est-elle importante pour moi? Ai-je envie de…
    Le chemin de communion avec Dieu passe par la communion avec tous mes sœurs et frères. En ai-je envie au plus profond de moi?
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lundi 1 mai 2023

Mois de Marie

    Connue depuis le XIIe siècle, les Litanies de Lorette, du nom du sanctuaire italien de la Sainte Maison de Lorette qui les a rendues célèbres, sont un ensemble d’invocations à la Vierge qui se récitent habituellement après le chapelet. Elles se composent de trois groupes d’invocations exaltant successivement la maternité divine de Marie, sa virginité incomparable et sa glorieuse prééminence de Reine.
    Ce qui est fort dans ces litanies, c’est qu’elles sont intimement liées à la vie de l’Église et aux préoccupations des hommes. En effet, «elles se sont progressivement développées dans un environnement spirituel marial dont la frontière remonte à Byzance, au IVe siècle». 
    En dépit des siècles, elles sont d’une incroyable actualité: régulièrement, les papes y ajoutent des vocables qui font écho aux préoccupation du moment. En juin 2020, par exemple, le pape François a décidé d’ajouter trois vocables: Mater Misericordiae, Mater Spei et Solacium migrantium, soit «Mère de Miséricorde», «Mère de l’Espérance» et «Réconfort (ou aide) des migrants».
    D’autres papes avant lui ont décidé d’inclure des invocations dans les litanies : Pie V, Léon XIII, Benoît XV, Paul VI… Pie IX a par exemple autorisé l’invocation «Reine conçue sans le péché originel» qui, après la promulgation du dogme de L’Immaculée Conception, se répand alors de plus en plus jusqu’à en devenir universel. Jean Paul II a également ajouté l’invocation à la «Mère de la famille». Elles répondent au moment réel, un moment qui représente un défi pour le peuple, a ainsi expliqué Mgr Arthur Roche, membre de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, dans un entretien à Vatican News: Même à l’époque actuelle, marquée par des raisons d’incertitude et de désarroi, le recours «plein d’affection et de confiance» à la Vierge «est particulièrement suivi par le peuple de Dieu».

Seigneur, prends pitié. Ô Christ, prends pitié. Seigneur, prends pitié. 
Christ, écoute-nous. Christ, écoute-nous. 
Père du Ciel, toi qui es Dieu, aie pitié de nous. 
Fils, Rédempteur du monde, 
toi qui es Dieu, 
Esprit Saint, toi qui es Dieu, 
Trinité sainte, toi qui es un seul Dieu, 
Sainte Marie, priez pour nous. 
Sainte Mère de Dieu, priez… 
Sainte Vierge des vierges, 
Mère du Christ, 
Mère de l’Église, 
Mère de la grâce divine, 
Mère très pure, 
Mère très chaste, 
Mère toujours vierge, 
Mère sans taches, 
Mère très aimable, 
Mère admirable, 
Mère du bon conseil, 
Mère du Créateur, 
Mère du Sauveur, 
Mère de miséricorde, 
Mère très prudente, 
Mère digne d’honneur, 
Mère digne de louange, 
Vierge puissante, 
Vierge clémente, 
Vierge fidèle, 
Miroir de la sainteté divine, 
Siège de la Sagesse, 
Cause de notre joie, 
Temple de l’Esprit Saint, 
Tabernacle de la gloire éternelle, 
Demeure toute consacrée à Dieu, 
Rose mystique, 
Tour de David, 
Tour d’ivoire, 
Maison d’or, 
Arche d’alliance, 
Porte du ciel, 
Étoile du matin, 
Salut des malades, 
Refuge des pécheurs, 
Consolatrice des affligés, 
Secours des chrétiens, 
Reine des Anges, 
Reine des Patriarches, 
Reine des Prophètes, 
Reine des Apôtres, 
Reine des Martyrs, 
Reine des Confesseurs, 
Reine des Vierges, 
Reine de tous les Saints, 
Reine conçue sans le péché originel, 
Reine élevée au ciel, 
Reine du Saint Rosaire, 
Reine de la famille, 
Reine de la paix. 
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, pardonne-nous, 
Seigneur. Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, écoute-nous, Seigneur. 
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, aie pitié de nous, Seigneur. 

Prie pour nous, Sainte Mère de Dieu, afin que nous devenions dignes des promesses du Christ. Prions, Accorde à tes fidèles, Seigneur notre Dieu, de bénéficier de la santé de l’âme et du corps, par la glorieuse intercession de la bienheureuse Marie toujours vierge, délivre-nous des tristesse du temps présent et conduis-nous au bonheur éternel, Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.