Epiphanie

Ù Les nations marcheront vers sa lumière.

    Chaque naissance est un espoir pour une famille. Mais dans le cas de la naissance à Bethléem, c’est le monde entier qui est concerné. Cette naissance d’un petit homme, dans d’humbles conditions, est aussi la naissance parmi les hommes du sauveur que Dieu leur donne. La fête de l’Épiphanie est la manifestation – c’est le sens du mot grec – de l’universalité du salut.

    La promesse faite jadis par Dieu en Abraham, puis en David et d’autres après lui, est train de s’accomplir: leur descendance reçoit en Jésus la pleine bénédiction divine; cette bénédiction n’est pas limitée à un seul peuple, fût-il le peuple choisi, mais elle va s’étendre à toutes les nations.

Ù L’Évangile pour tous.

    Quelle est la signification de cette fête si populaire dont les galettes des rois se vendent depuis la Toussaint dans les supermarchés? Beaucoup de nos contemporains seraient les premiers surpris car la réponse, c’est l’Évangile ″pour tous″. Elle se trouve dans la lecture se Saint Peul: tous les hommes, sans acceptation de race, de sexe, d’âge, de catégories sociales ou de religion sont au même héritage, au même corps au partage de la même promesse, dans le Christ- Jésus, par l’annonce de l’Évangile. Des mages-astrologues, qui sont des étrangers et des païens aux yeux des juifs, viennent de reconnaître, avant le roi des juifs Hérode, la lumière qu’ils cherchaient.

    L’Évangile pour tous! Voilà non seulement le sens de la fête mais le défi que doit vivre l’Église. Certes, on ne transmet ma la foi, personne ne peut décider à la place d’un autre de suivre l’étoile qui mène au Christ, mais on peut faire connaître l’Évangile. Croire à une égalité de destin avec l’étranger. Voilà qui est d’une brûlante actualité.

Heureuse et belle fête de l’Épiphanie à tous!

Bonne année et Heureuse année 2022 à chacun et chacune d’entre vous.

Fête de Marie mère de Dieu

    C’est Pie XI en 1932 qui institua d’abord la fête de Marie mère de Dieu le 11 octobre. Puis, la solennité de Marie mère de Dieu le 1er janvier a remplacé la cérémonie de la circoncision de Jésus. La solennité de Marie mère de Dieu a été introduite par la réforme liturgique consécutive au concile Vatican II.

    La date de la solennité de Marie mère de Dieu est donc le premier janvier, huit jours après Noël, depuis la réforme liturgique.

    La date de la fête de Marie mère de Dieu a été déplacée pour la mettre en relation avec la naissance de Jésus à Noël. La nouvelle date de la célébration de la fête de Marie mère de Dieu le 1er janvier jour de l’an, met aussi en valeur la célébration de la Solennité. C’est un aspect de l’histoire religieuse du premier janvier.

Sens de la fête de Marie mère de Dieu 

    Depuis le concile d’Éphèse en 431, l’Église vénère la vierge Marie sous le titre de mère de Dieu, (Sancta Maria Dei Genitrix) en grec Théotokos. Cette solennité célèbre le mystère de l’incarnation. Quoique le titre de mère de Dieu ne soit pas dans l’Écriture, il a une valeur œcuménique. Pour Luther, dans le titre de Mère de Dieu est contenu tout l’honneur de Marie. «Une femme mère de Dieu», c’est une formule audacieuse qui exprime bien le sens de la solennité de Marie, le sens de la fête de Marie mère de Dieu.

    C’est par la célébration de la solennité de Marie mère de Dieu que l’on commence la nouvelle année. La célébration de la solennité de Marie mère de Dieu est faite le jour de l’octave de la Nativité qui est le 1er janvier. L’évangile de la messe est la venue des bergers à la crèche. Benoît XVI a fait au Vatican une célébration de la solennité de Marie mère de Dieu Reine de la paix

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;

Le Seigneur est avec vous.

Vous êtes bénie entre toutes les femmes

Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

Priez pour nous pauvres pécheurs,

Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

 

Fête de la Sainte Famille

Ù Cette fête est d’abord l’occasion de rendre grâce pour les familles où est vécu un amour authentique, et elles sont nombreuses, même si le nombre de divorces ou de séparations continue d’augmenter dans nos pays. D’ailleurs, il y a stabilité quant au nombre de personnes reconnaissant que la famille est une des réalités les plus importantes de la vie.

    Les raisons des difficultés familiales sont multiples. Ce n’est pas le lieu ici d’en évoquer les causes psychologiques, morales ou sociétales. Car le message donné par la fête de la Sainte Famille est d’un autre ordre, celui de la relation à Dieu. Non qu’il faille présenter la foi comme un remède à la crise familiale actuelle: la crise frappe les croyants. Il s’agit de la priorité de l’amour entre Dieu et l’être humain. Nous sommes d’abord enfants de Dieu, nous faisons partie de la famille de Dieu, il nous comble de son amour. C’est dans cet amour pour nous que se trouve la source intarissable de notre amour pour autrui. Cela vaut en particulier pour l’amour qui doit irriguer les relations à l’intérieur de la famille, entre les époux, de même qu’entre les parents et les enfants. Les capacités limitées et souvent défaillantes de chacun sont souvent dynamisées par l’amour venant de Dieu. Cet amour enrichi les relations familiales et peut aider à surmonter les crises, notamment par le pardon mutuel.

    Cette priorité donnée à l’amour de Dieu, Jésus la manifesta au début de son adolescence, d’une manière qui nous déconcerte, après qu’elle ait déconcerté Marie et Joseph. Puisse l’ouverture à l’amour de Dieu nourrir l’espérance dans nos familles!

Ù La sainte Famille pour témoigner de la foi.

    Qu’a-t-elle donc de sainte la famille que constituent Jésus, Marie et Joseph? La question peut paraître saugrenue. Elle mérite pourtant d’être posée. Est-ce la seule filiation divine qui fait la sainteté. Contemplons la Sainte Famille. Elle vit les angoisses des parents à la recherche d’un adolescent disparu. Elle vit l’incompréhension devant les choix inattendus de l’enfant, l’impression d’avoir perdu son enfant quand son chemin diverge radicalement des projets que ses parents portaient. Comment Marie et Joseph réagissent-ils? Ils se parlent et font confiance à Dieu. Dans la nuit de leur incompréhension humaine, ils posent un acte de foi, ils progressent dans la foi sans abandonner leur responsabilité de parents. Marie et Joseph deviennent des modèles pour les croyants. Accueillant la parole de Dieu dans un cœur disponible, en dépit de leur souffrance de parents, ils font confiance à Dieu.

PRIONS AVEC LA SAINTE FAMILLE

Seigneur, tu es tout entier chez ton Père,

et toute ta vie est centrée sur lui.

Ma vie à moi n’est-elle pas trop centrée sur moi?

Sois près de moi, dirige-moi, enseigne-moi...

Et je finirai par dire, comme Paul l’a fait: «pour moi, ma vie, c’est toi.»

Ù  Fin d'année 2021

    Pour ceux qui désirent dire "merci" au Seigneur pour cette année qui passe, nous proposons un petit temps d'adoration le vendredi 31 décembre à Allonnes à 23h00, puis la Messe qui terminera juste avant minuit pour pouvoir échanger nos vœux et accueillir l'an 2022.

Ù  Le Samedi 1 janvier 2022, nous allons fêter Sainte Marie mère de Dieu. La Messe en honneur de Marie sera célébrée à Russé à 10h30.

Ù La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

Fête de la Nativité du Seigneur

🕀  Retrouver le sens de la fête.

    La fête de Noël touche tous nos contemporains, pas toujours de la même manière. 

    Les chrétiens chantent un avènement, ils s’en réjouissent. D’autres se réjouissent aussi, mais bien plus autour d’un évènement annuel : la fête des enfants. Evènement aussi éphémère que les bulles de champagne, les lumières de nos rues et les sapins. Sans mépriser la fête profane, sans renier les cadeaux, nous avons à en retrouver la source : nous fêtons avant tout le cadeau merveilleux, impérissable et éternel que Dieu nous fait de sa propre vie, dans l’enfant fragile et pauvre de la crèche. 

    En ce jour de fête et pendant tout le temps de Noël, l’Église invite les chrétiens à approfondir le mystère de ce cadeau merveilleux pour en retrouver le sens : Dieu, en son Fils, né à Bethléem.

    Pendant tout ce temps de Noël, laissons-nous toucher par cet enfant fragile et pauvre. Nous retrouverons la vraie raison de nos fêtes.

Donnons avec Foi pour notre paroisse et notre Eglise d’Anjou

🚩 Il est temps de faire le BILAN de notre campagne pour le denier. Pour notre paroisse, nous avons récolté cette année 10.921 €

🚩 Il ne reste pas beaucoup de temps pour équilibrer notre budget annuel et bénéficier (les imposables) de la déduction fiscale pour 2021. Il nous manque quelques 8.000 € (en denier ou autres dons)!

Nous comptons sur chacun d’entre vous pour participer, à votre mesure et selon vos moyens, à la mission de l’Eglise. Il n’y a pas de petit don, chaque don compte!

🚩 Nouveauté fiscale: depuis le 2 Juin 2021, vous pouvez défiscaliser votre don à hauteur de 75% jusqu’à 554€.

Merci pour votre générosité et beau temps de l’Avent!

p. Slavek GLODZIK

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4 Dimanche de l'Avent

Pour la semaine qui vient…

🕀 L’accomplissement des promesses.

    LE RÉCIT de la Visitation peut être lu à deux niveaux. Au plan anecdotique, il contient déjà un enseignement: une toute jeune femme enceinte va se mettre au service d’une parente âgée, elle-même surprise par les signes d’une maternité à laquelle elle ne croyait plus. Bel exemple de serviabilité au sein d’une même famille. Mais le récit dépasse de beaucoup la leçon moralisante – il est avant tout une réflexion sur l’Église elle-même. «La situation de Marie qui porte en elle le Seigneur dit celle de la communauté chrétienne qui porte aussi en elle son Seigneur». L’Evangile nous décrit Marie comme une jeune femme alerte, qui va communiquer en toute hâte la merveilleuse nouvelle qu’elle a reçue; c’est exactement la mission de l’Église.

    Si Marie symbolise l’Église, Zacharie et Élisabeth représentent l’Ancien Testament.

🕀 Le Messie des humbles.

• Marie. Petite femme du peuple, semblable à toutes les autres et que rien ne distingue. Humble, modeste et simple. Mais femme d’un monde nouveau qui court comme une jeunette. Parce qu’elle est porteuse d’une bonne nouvelle qui ne souffre aucun retard. Porteuse d’un enfant, porteuse de la vie.
• Elisabeth. Petite femme du peuple, que les ans ont usée, la dureté de la vie, le travail et les peines. Femme du temps passé, femme du monde ancien, finissant, moribond. Mais femme qui porte en elle l’attente, l’espérance, d’un monde qui sera meilleur.
• Marie, Elisabeth.... Petites femmes de chez nous. Comme il y en a tant. Que personne ne remarque. Que personne ne décore. Sans éclat et sans bruit. Dont le visage rayonne de bonté et de joie, et qui sont tout accueil. Qui courent pour répandre autour d’elles, sans répit, l’amour qu’elles portent en elles.

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

🕀 Devenons les VEILLEURS, guettons le Seigneur... Et en attendant, prions tout particulièrement pour les personnes pauvres, seules et isolées... Prenons soins les uns des autres, protégeons-nous et gardons l'espérance.

🕀 Tous les lundis de l'Avent à 7h00 (du matin!) nous vous proposons la Messe de «Roraté» à l'église d'Allonnes. Cette messe est célébrée à l'aube à la lueur des bougies, afin de faire de nous des «Guetteurs d’aurore», qui attendent dans l’espérance l’avènement du Messie promis - le Christ.

Bien fraternellement en union de prière.

3 Dimanche de l'Avent

🕀 GAUDETE: La présence du Seigneur nous comble de joie.

    Pourquoi donc nous réjouir? L’invitation à la joie portée par les textes de ce dimanche peut nous sembler totalement incongrue, tant sont nombreux les motifs de ne pas nous réjouir face au spectacle que donne notre monde. Pourtant le chrétien se réjouit parce que Dieu vient dans ce monde apporter le salut, et le comble de joie. Nous n’avons rien à craindre de cette présence. Dieu ne vient pas pour juger; il vient au contraire sauver ce monde par son amour. C’est la même Bonne Nouvelle qu’annonce Jean Baptiste: en Jésus, Dieu se rend présent au peuple, c’est-à-dire aux humbles, aux petits, à ceux qui ne se laissent enfermer ni par le pouvoir ni par le savoir, dont le cœur n’est pas prisonnier des tristesses du monde et dont la conversion est sincère.

    Paul le sait bien: la véritable joie a des fondements profonds; elle prend sa source dans le Seigneur. Cette joie n’est pas superficielle; elle s’appuie sur l’union avec le Christ ressuscité.

    Aujourd’hui le chrétien se réjouit de la présence de Dieu qui inonde sa vie et nourrit ses comportements. Il ne s’agit pas d’une joie béate mais d’une joie qui naît d’une communion intime avec le Seigneur et nous encourage à regarder son amour à l’œuvre dans le monde pour y collaborer.

🕀 Que faut-il-faire?

    LA BIBLE, de part en part, est traversée par une grande question: «Que devons-nous faire? » Les prophètes, comme tous les autres écrivains de la Bible, semblent plus soucieux de préciser ce qu’il faut faire que ce qu’il faut croire. C’est encore cette même question qui conduit auprès de Jean Baptiste des hommes et des femmes de bonne volonté préoccupés de bien faire. À ceux qui l’interrogent, Jean ne demande pas de tout quitter ou de renoncer à eux-mêmes, mais de mener leur vie dans un esprit nouveau, l’esprit de Celui qui vient. Il recommande la modération, la justice, la non-violence et le partage fraternel. Même les publicains – qui dans l’évangile symbolisent à la fois la cupidité, la malhonnêteté et la trahison à l’égard du peuple – ne sont pas exclus du chemin conduisant au salut. Jean Baptiste n’impose rien d’impossible ni de surhumain. Chacun est invité à accueillir Jésus dans les conditions de vie qui sont les siennes. Jean Baptiste insiste sur l’urgence de prendre position. À chacun de savoir s’il veut enter dans le Royaume où il a droit de cité, ou s’il préfère rester de l’autre côté de la frontière.

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🕀 Devenons les VEILLEURS, guettons le Seigneur... Et en attendant, prions tout particulièrement pour les personnes pauvres, seules et isolées.... Prenons soins les uns des autres, protégeons-nous et gardons l'espérance.

🕀 Tous les lundis de l'Avent à 7h00 (du matin!) nous vous proposons la Messe de «Roraté» à l'église d'Allonnes. Cette messe est célébrée à l'aube à la lueur des bougies, afin de faire de nous des «Guetteurs d’aurore», qui attendent dans l’espérance l’avènement du Messie promis - le Christ.

Bien fraternellement en union de prière.

Tous en prière

 Le miracle du rosaire qui sauva l’Autriche des soviétiques

2 Dimanche de l'Avent

🕀 Préparons les chemins du Seigneur.

    Jean Baptiste est, avec Marie, le personnage emblématique de l’Avent. Les tableaux et les icônes le représentent vêtu d’une tunique en poils de chameau car il vit dans le désert, nous dit l’évangile. Dernier des prophètes, et précurseur du Sauveur, Jean Baptiste est comme la charnière entre l’ancienne alliance et la nouvelle alliance en Jésus. La métaphore des ravins, des collines et des montagnes devenus praticables, est empruntée au prophète Baruc (première lecture). Elle désigne la conversion du cœur, condition pour accueillir le salut.

    Entendre l’annonce de Jean Baptiste dans le temps de l’Avent est éclairant: pour se préparer à célébrer la venue du Seigneur, il est urgent d’intensifier notre conversion. Cela est possible non seulement de par notre volonté constante à changer mais, en premier lieu, parce que le Christ, qui a commencé en nous un si beau travail, le continuera jusqu’à son achèvement au jour où il viendra (deuxième lecture). C’est donc avec espérance que nous entendons l’appel de Jean Baptiste.

🕀 Le chemin du Seigneur.

    Il est beaucoup question de chemins en ce dimanche. Parcourir un chemin demande du temps et la levée des obstacles. Et il en a fallu du temps au peuple de Dieu! Les difficultés se sont accumulées sur sa route.

    La venue du Christ nous engage sur une route nouvelle et dans un temps nouveau situés entra sa venue à Noël et son retour glorieux. Toujours en marche guidé par l’Esprit, le chrétien est engagé, avec l’humanité, dans une aventure à la fois personnelle et collective. Les obstacles ne manquent pas: montagnes des orgueils, sentiers sinueux des consciences, routes caillouteuses des violences, des corruptions et des injustices. Pour rejoindre le Christ, nous avons à discerner ce qui est important et apprendre à marcher sans trébucher sur le chemin du Seigneur et vers le jour du Christ.

    Chaque jour, nous avançons, mais c’est Dieu qui indique la route, soutiens le pas, achemine le marcheur vers Lui. Marcheurs d’espérance, nos routes rejoignent dans la foi celle du Christ. Il est à la fois le chemin et celui qui nous guide. Il nous évite les impasses, les obstacles et rend possible notre propre route, celle qui nous fera voir le salut de Dieu.

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