dimanche 29 octobre 2023

1 Novembre - La Toussaint

Mercredi 1 novembre - solennité de la Toussaint
Les messes:
    •   9h30 - Vivy
    • 11h00 - Allonnes
A partir de 14h00 - la prière aux cimetières. Pendant la prière commune nous pourrons nommer nos défunts et puis déposer - si on le souhaite - les lumières sur les tombeaux.
      • Allonnes 14h00
      • Vivy 14h30
      • Neuillé 15h00
      • Villebernier 15h30
      • Varennes sur Loire 16h00
      • Brain sur Allonnes 16h30
      • La Breille-les-Pins 17h00  

Jeudi 2 novembre - commémoration de tous les défunts croyants

La MESSE du Souvenir pour les défunts de l'année
sera célébrée à 18h30 à Allonnes 



Bonne et Sainte Fête
de la Toussaint
à tous !!!



    Du 2 novembre au 9 novembre inclus, une indulgence plénière pour les âmes du Purgatoire est accordée une fois par jour par la visite d’un cimetière, avec une prière au moins mentale pour les défunts, et une prière «aux intentions du pape».





Les conditions pour gagner une indulgence plénière:
  • avoir le désir de gagner l'indulgence plénière;
  • se détacher complètement du péché, même véniel;
  • se confesser – pour être en état de grâce;
  • communier;
  • prier selon les intentions indiquées par le pape, ou prier aux intentions du pape;
  • visiter le cimetière pour y prier pour les défunts.

L'Eucharistie - la Messe pour les défunts est une dévotion essentielle.
    Illustrant le grand mystère de la communion des saints, elle soulage les souffrances des défunts qui se purifient dans le purgatoire avant de pouvoir accéder au Paradis. C’est ce que rappelle le Catéchisme de l’Église catholique: «Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel»
     L’Église insiste sur la puissance du sacrifice eucharistique pour obtenir cette libération, mais elle «recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts». 

Méditation

Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes: ils n'ont pas fini de s'amuser.
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière:
 il leur sera épargné bien des tracas.
Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d'excuses: 
ils deviendront sages.
Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter: ils en apprendront des choses nouvelles!
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux: 
ils seront appréciés de leur entourage.
Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses, et paisiblement les choses sérieuses: vous irez loin dans la vie.
Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace:
votre route sera ensoleillée.
Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d'autrui, même si les apparences sont contraires: 
vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.
Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir et qui prient avant de penser:
ils éviteront bien des bêtises.
Heureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsqu'on vous coupe la parole, lorsqu'on vous contredit ou qu'on vous marche sur les pieds:
l'Evangile commence à pénétrer votre cœur.
Bienheureux vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez :
vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.
Joseph FOLLIET


vendredi 27 octobre 2023

30 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

Aimer…
    c’est quoi, aimer, aimer vraiment? Et puis, pourquoi faudrait-il aimer?
    Il n’y a pas de vie sans amour! Ne plus aimer personne, même par soi-même, c’est l’enfer! Il n’y a que l’amour qui peut rompre la solitude, le sentiment du vide.
    L’amour reçu et l’amour donné. Les gens courent après l’argent, la gloire, le succès, le sexe… en vain… Je crois que l’homme est créé à l’image de Dieu, et que tout le monde pousse à vouloir aimer. ON se soucie pourtant plus de savoir comment être aimé que comment aimer! Aimer, ce n’est pas seulement recevoir, c’est aussi donner et peut-être surtout donner! Il faut s’y efforcer, sans calculs, sans mesquinerie, dans tous les détails de nos vies.
    Les saints sont de bons professeurs de cette école de l’amour. Et le Christ, bien sûr! Le Christ qui nous rend tangible l’amour de Dieu.

ÉTONNANTE ACTUALITÉ…
    Comme le rappelle la première lecture, la Bible ne cesse d’engager le peuple élu à accueillir l’immigré, à prendre soin de la veuve de l’orphelin et du pauvre, à refuser l’usure et la confiscation des biens d’autrui. Or, Jésus rattache tous ces préceptes à l’amour de Dieu et du prochain. Non seulement le second commandement est semblable au premier; il est inséparable. Notre monde serait-il ce qu’il est avec ses inégalités et ses exclusions, si les disciples de Jésus mettaient le double commandement de l’amour au premier plan de leurs préoccupations? En particulier, l’humanité déborde aujourd’hui de migrants de toutes sortes: travailleurs émigrés, réfugiés politiques, personnes déplacées ou laissées pour compte. Savons-nous seulement les voir? Et comment les regardons-nous?

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vendredi 20 octobre 2023

29 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

Témoigner de l’Evangile: Dieu et César

    LES ADVERSAIRES DE JÉSUS ne désarment pas. Ils cherchent la polémique en lui posant la question : “faut-il payer l’impôt à César ?”, question dont traite l’évangile de ce dimanche.

    Jésus ne se laisse pas prendre au piège et le retourne contre ceux qui le tendent. Jouant habilement de l’effigie que porte la pièce de monnaie, Jésus rappelle à ses interlocuteurs qu’ils sont créés à l’image de Dieu. Le pouvoir politique a son propre rôle au service de la nation. La relation avec Dieu est d’un autre ordre. La loyauté envers le pouvoir politique n’épuise pas les devoirs du croyant, et ne peut faire taire la voix de sa conscience.

    La confusion entre politique et religion ne cause que des malheurs, car elle ouvre la porte aux intégrismes et totalitarismes. Nous le voyons aujourd’hui à propos de diverses religions. Le christianisme ne l’a pas toujours évité au cours de son histoire et les tentations restent vives. Chez nous encore, trop souvent, les réflexes existent d’assimiler la foi chrétienne et le vote pour un parti.

    Les textes de ce dimanche sont un appel à vivre notre vie de chrétien, y compris notre vie politique, dans une fidélité sans faille à l’esprit de l’Évangile. En Église, nous avons à témoigner du Royaume qui vient, en participant à la construction d’un monde de justice et paix. C’est bien le sens qu’il faut donner à notre journée de prière pour les missions.

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Tous en fête !

 


jeudi 19 octobre 2023

Octobre, mois du Rosaire

    Le mois d’octobre est celui du Rosaire, de cette prière répétitive, simple, profonde et belle. Elle nous apprend à contempler le Christ avec le regard de Marie, sa Mère. Tout comme Marie gardait dans son cœur les événements de la vie de son Fils, nous revenons encore et encore à ces mystères de Jésus qui transforment notre vie. Ce que nous vivons se trouve éclairé par ce que le Christ a fait ou souffert. L’inlassable travail de mémoire engendre en nous l’homme nouveau, créé à l’image de Jésus.

    Faire mémoire – voici un trait caractéristique de toute la spiritualité biblique. Les pages des Ecritures sont nées de ces actes de mémoire par lesquels le peuple de Dieu commémorait son Exode, ses choix, ses infidélités, mais surtout la fidélité inconditionnelle de Dieu. Nous faisons mémoire de l’Alliance, et alors cette Alliance devient la nôtre. Elle n’est pas seulement un événement du passé, elle entre en notre vie, la transforme, lui donne une orientation nouvelle. Ce ne sont pas seulement nos pères qui ont été libérés de l’esclavage de l’Egypte, c’est nous que Dieu rend libre aujourd’hui. Ce n’est pas seulement pour ses disciples les plus proches que Jésus a prêché, fait des miracles, est mort et a ressuscité, c’est pour chacun de nous qui faisons mémoire de ces mystères. Ils sont rendus présents pour nous, car aujourd’hui encore Dieu veut nous sauver, et ces gestes de salut – l’incarnation, la mort, la résurrection de Jésus – doivent encore s’accomplir en nous.

    Dans le Rosaire nous faisons mémoire de ces mystères, et ils donnent à notre vie une profondeur divine, une orientation nouvelle. Nos joies, nos peines, nos espoirs se reflètent dans ces mystères. Nous découvrons alors qu’à travers les événements de notre vie quotidienne Dieu façonne en nous sa vie. Le Rosaire est une prière d’espérance : tout ce que nous vivons, aussi humble et simple soit-il, trouve en Dieu sa valeur d’éternité.

    Plus que notre seule vie, c’est la vie du monde qui est transformée par cette prière. Nous intercédons pour les autres, pour tous ceux qui ne savent pas prier ou ne le peuvent plus, tant est grande leur douleur ou leur oubli. Inlassablement, avec une patience inusable, l’Église répète encore et encore les paroles de bénédiction sur tout homme venu en ce monde et intercède pour tout homme qui cherche la Vie, sans encore la connaître. La prière de la Bonne Mère et notre prière ne font plus qu’un dans le Rosaire.

Tous les jours du mois d'octobre (sauf dimanches) à 17h30 à Russé


vendredi 13 octobre 2023

28 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

Un banquet ouvert à tous…
    Quelle étrange conduite que celle de ces gens qui ont reçu une invitation au banquet du roi et qui n’y portent aucune attention! L’évangile d’aujourd’hui nous présente une parabole destinée à révéler les conséquences de leur refus à ceux qui ne se rendent pas à l’invitation du Roi. Dans la tradition de la Bible, les noces figurent l’alliance conclue entre Dieu et son peuple. Jésus vient sceller cette alliance. Pourtant les invités restent indifférents, trop préoccupés par les affaires de ce monde et ne vont pas aux noces. Dieu, Lui, reste fidèle à son alliance. Pour participer au banquet, il faut que les invités se montrent dignes de celui qui les reçoit. L’histoire de l’homme qui n’a pas revêtu le vêtement de noce, fait penser à la mention qu’on lit sur des cartons d’invitation ou sur les portes de certaines boîtes de nuit: «tenue correcte demandée», voire «tenue de soirée exigée»… Sauf qu’ici c’est un symbole. Le vêtement représente le cœur de l’invité. Alors, pour être digne de participer au banquet de Dieu, il faut se préparer, prendre un temps de conversion. Parce qu’en général, on se change avant d’aller chez les autres, non?

Invités…
    Nous sommes invités à une fête. Le monde est une fête offerte par Dieu, une fête où l’on partage richesse et misère, peines et joies, où l’on aime, où l’on vit d’espérance. Le monde à venir est une fête somptueuse. Dieu met tout son amour à préparer la fête. «Le chrétien est celui qui est invité à une fête, à la joie, à la joie d’être sauvé, à la joie d’être racheté, à la joie de participer à la vie avec Jésus. Tu es invité à la fête!»

    Gardons-nous bien de négliger l’invitation: le Seigneur en trouverait d’autres que nous, le long des routes, pour prendre notre place.

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vendredi 6 octobre 2023

27 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

Une vigne aimée de Dieu…
    Dans l’Evangile de ce dimanche nous retrouvons une parabole, celle de la vigne du Seigneur et des vignerons assassins. Jésus se met lui-même en scène. Non seulement il se place dans la lignée des prophètes rejetés par Israël, mais il se situe comme le Fils du maître de la vigne. Cela lui vaudra la mort, voulant garder le fruit de la vigne et l’héritage pour nous. La vigne n’est pas une plante ordinaire, son fruit permet à l’homme de dépasser la simple nécessité de boire: le raisin procure le vin de la fête et de la joie. La vigne évoque la générosité et la bienveillance du Créateur, mais sa culture est très exigeante. Jésus est la vigne, tandis que nous sommes à la fois les sarments et les vignerons. Dieu ne cesse de nous offrir soleil et nourriture pour que nous portions du fruit. Nous sommes aussi vignerons chargés de soigner la vigne et d’en récolter les fruits.
    Dans la parabole, le propriétaire qui chérit sa vigne et lui donne ce qu’il y a de mieux pour qu’elle porte de beaux fruits dans l’avenir, c’est Dieu le Père. C’est lui qui chérit ses enfants bien-aimés et leur donne le plus précieux des trésors afin qu’à leur tour, ils puissent un jour donner du fruit, source de joie pour leurs frères. En chacun de nous, Dieu a placé un don merveilleux à épanouir pour que nous puissions donner à notre tour du bonheur à nos frères, devenir pour eux comme une source de lumière, de paix, de joie, de vie! Dieu nous laisse libres. Nous pouvons nous enfermer et enfouir la graine de lumière qui dort en nous; nous pouvons aussi sortir de nous-mêmes et épanouir cette semence en direction des autres afin qu’elle devienne pour eux comme un grand soleil.
    Aujourd’hui, la vigne, ce sont tous ceux qui placent leur confiance en Dieu, tous ceux qui vivent sous son regard, tous ceux qui se laissent «tailler», conduire par sa main, nourrir par son eau, transfigurer par sa vie, pour porter un jour de beaux fruits. Dieu envoie son fils bien-aimé pour porter l’Amour aux hommes. Ceux-ci peuvent s’ouvrir et accueillir cet Amour en leur cœur pour ensuite le propager... Ils peuvent aussi se fermer, refuser l’Amour, le piétiner, le tuer…

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