vendredi 30 juin 2023

13 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

Disciples d’un Maître généreux…
    Que notre Dieu est généreux! Dans les temps anciens, l’hospitalité attentionnée offerte par une femme, une païenne pourtant, à ce «saint homme de Dieu» qu’était à ses yeux le prophète Elisée lui a valu la plus belle des récompenses: la promesse d’avoir un fils. L’évangile nous dit qu’il y aura une récompense même pour un simple verre d’eau donné à un disciple du Christ. Tout geste d’amour, si modeste semble t-il, est précieux et a valeur d’éternité.

L’accueil…
    L’accueil de Dieu et l’accueil des autres se vivent d’une même manière. L’accueil de Dieu et l’accueil des autres se vivent dans une même démarche. L’une engendre l’autre. La démarche spirituelle ne peut se détacher de la démarche humaine. La démarche humaine conduit à la démarche spirituelle. L’amour engendre l’amour. Il faut perdre en donnant pour recevoir. C’est la chance unique d’échapper à l’hypocrisie qui consisterait à aimer Dieu sans aimer les siens, c’est-à-dire, sans aimer nos frères.
    La démarche spirituelle rejoint la démarche humaine. Il faut perdre en donnant pour recevoir. C’est la chance unique d’échapper à l’hypocrisie qui consisterait à aimer Dieu sans aimer les siens, c’est-à-dire, sans aimer nos frères.

L’hospitalité…
    La langue française est intéressante quand elle parle de l’hôte. Le mot “hôte” désigne à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli. C’est dire que l’hospitalité crée nécessairement une relation d’échange entre deux personnes. Recevoir quelqu’un chez soi, c’est s’enrichir de sa présence. Etre reçu, c’est quitter sa condition d’étranger et entrer en partage avec une famille ou la communauté d’accueil.
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vendredi 23 juin 2023

12 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

Fidèles au Christ malgré l’hostilité…
    Les persécutions antichrétiennes ne sont pas un phénomène réservé aux premiers siècles de l’Église. Certains historiens pensent même que le 20ème siècle a été le siècle où le plus grand nombre de chrétiens ont été persécutés et on payé de leur vie leur attachement au Christ. Et cela continue à notre époque.
    Jérémie fut l’objet de vives critiques et de mauvais traitements parce que, sur l’ordre de Dieu, il présidait à ses compatriotes un avenir sombre. À ses disciples qu’il envoie en mission, Jésus ne promet pas qu’ils seront bien accueillis partout, il dresse un tableau sombre des traitements qu’ils subiront. Mais en même temps, il les invite fermement à se confier en Dieu et à lui rendre témoignage. Il leur demande de ne pas céder à la crainte. Et c’est encore la foi que Jésus leur demande quand il les invite à garder malgré tout, leur confiance en Dieu.

Ne craignez pas…
    A première vue, nous pourrions penser que la première lecture de ce dimanche ne nous concerne guère. Dans nos sociétés, nous sommes peu persécutés pour notre foi. N’oublions pas ces millions de chrétiens qui, dans d’autres régions du monde, doivent sans cesse lutter pour leur foi, et paient souvent de leur vie leur attachement au Christ. Alors, comment recevoir les paroles de Jésus: «Ne craignez pas», sinon comme une invitation à la confiance totale, au moment des épreuves de nos vies que sont la souffrance, la maladie, la mort? Nous savons, depuis la mort et la résurrection du Christ, que nous ne sommes pas seuls dans l’épreuve: Dieu nous y accompagne. Notre confiance en Lui, à l’image du Christ en croix, se manifeste alors sans tous les évènements de nos vies, particulièrement dans les évènements douloureux.

La mort dans le monde...
    La réflexion de Paul est commandée par la constatation de l’universalité de la mort. Pourquoi la mort est-elle le lot de l’humanité? Non à cause de Dieu qui n’a pas créé la mort, mais à cause des hommes qui par leurs péchés ont fait entrer la mort dans le monde. Cette mort n’est pas uniquement la mort physique, mais tout ce qui est poison de mort: l’exploitation de l’homme par l’homme, le viol des consciences, l’oppression, le racisme etc. Mais éclairés par la foi, nous ne mesurons pas la mort et le don de la vie qui nous est fait par Jésus Christ au même poids. La vie nouvelle en Jésus pèse plus lourd que le péché du monde et la mort qui en est le salaire: dans la croix et la résurrection du Christ s’enracine notre espérance d’une victoire des hommes sur le péché et la mort.

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samedi 17 juin 2023

11 Dimanche Ordinaire

Méditation pour la semaine

🕀 CHARGÉS DE MISSION
    UN FLOT INCESSANT d’informations nous donne en spectacle la souffrance et le désarroi des milliards d’hommes. Que faire? Jésus va mettre en place de nouveaux pasteurs: «La moisson est abondante, et les ouvriers peu nombreux». En situation de crise, Jésus appelle ses douze disciples pour les nommer Apôtres, c’est-à-dire envoyés. Jésus, lui-même envoyé de son Père, donne aux Douze qu’il a choisis, une nouvelle fonction. L’Apôtre reçoit les pleins pouvoirs dans la mission qui lui est confiée. Cette mission, comme celle de Jésus qui obéit à la volonté de son Père. C’est sur cette mission des Douze, témoins privilégiés du salut à l’œuvre, que demeure fondé à jamais dans l’Église. Il revient maintenant à l’Église d’aller enseigner toutes les nations et de manifester dans sa vie sacramentelle l’action efficace du Christ ressuscité. Aujourd’hui, nous pouvons faire nôtres les paroles du psalmiste: «Oui, le Seigneur est bon; éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge».
🕀 ILS ÉTAIENT DOUZE
    DOUZE DISCIPLES. Jésus les appelle et les envoie en mission. Au-delà du nombre symbolique qui renvoie aux douze tribus d’Israël, les disciples sont le signe de tout le peuple. Et même si chacun tient sa place et son rôle, c’est à un groupe que Jésus confie l’annonce de la Bonne Nouvelle. Leur mission est appelée à se diversifier, mais ils sont désormais pour toute l’Eglise le signe visible de l’unité et d’unification de ceux qui la portent et de ceux qui la reçoivent. Et c’est l’Amour annoncé et manifesté en actes. Les Douze sont les messagers d’un amour qui fait de nous un seul peuple dans l’amour de Dieu. Douze disciples. Jésus les appelle chacun par son nom. Il les connaît. Les Douze disciples. Ils ont reçu de Jésus leur autorité. Ils sont référence de l’Église naissante.
    Au jour de notre baptême, Dieu nous a appelés par notre nom. À travers les actions les plus simples de notre vie quotidienne, Dieu nous veut serviteurs du Royaume, ferments d’amitié, de réconciliation, de paix.

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Prière:
La moisson est abondante, Seigneur, et les ouvriers sont peu nombreux.
Nous te prions instamment, toi, notre Dieu et Père,
d’envoyer des ouvriers dans ta moisson.
Donne-leur la fougue et la fidélité de Moïse.
Marque-les, comme les Apôtres, du sceau de l’Esprit Saint.
Suscite parmi nous des disciples convaincus de ton Fils Jésus, 
témoins de la bonne nouvelle de notre libération, 
signes vivants de ton amour de Père.

jeudi 15 juin 2023

Sacré-Cœur

Le vendredi 16 juin 2023, l’Eglise fête la Solennité du Sacré-Cœur.

    Le calendrier liturgique issu du concile Vatican II place la célébration du Sacré-Cœur au rang des solennités. Elle est fêtée dans toute l’Église catholique romaine, dix-neuf jours après la Pentecôte soit un vendredi. Elle est aussi appelée Fête du Cœur de Jésus.
    Dans les textes bibliques pour cette fête se trouvent en particulier la parabole de la Brebis perdue et retrouvée (Luc 15,4-7), l’invitation de Jésus: «Venez à moi, vous tous qui peinez» (Mt 11,28) et le récit du corps transpercé du côté du Christ mort sur la croix. Les deux prières proposées portent la piété chrétienne vers le Cœur de Jésus. Il s’agit d’une action de grâce pour les merveilles de l’amour du Père envers les hommes et la réparation envers l’amour blessé. La préface se réfère à la tradition qui dès le temps des pères voyait l’Eglise naître du côté ouvert de Jésus. Le jaillissement du sang et de l’eau étaient perçus comme le symbole du baptême et de l’eucharistie.

Père éternel,
je vous offre le Cœur de Jésus-Christ,
votre Fils bien-aimé,
comme il s’est offert lui-même
en sacrifice pour moi.
Recevez cette offrande que je vous fais,
comme aussi tous les désirs,
tous les sentiments,
toutes les affections,
tous les mouvements,
tous les actes de ce Sacré-Cœur.
Ils sont miens,
puisqu’il s’est immolé lui-même pour moi,
et je veux à l’avenir ne désirer que lui seul.
Recevez-les en satisfaction pour mes péchés,
et en action de grâce pour vos bienfaits.
Recevez-les et accordez-moi par ses mérites,
toutes les grâces qui me sont nécessaires,
et surtout la grâce de la persévérance finale.
Recevez-les comme autant d’actes d’amour,
d’adoration, de louanges
que j’offre à votre divine majesté,
puisque c’est par le Cœur de Jésus
que vous pouvez être dignement honoré et glorifié.
                                                          sainte Marguerite-Marie


Fête du Cœur Immaculé de Marie

    La fête du «Cœur immaculé de Marie» est célébré le samedi de la troisième semaine après la Pentecôte, le lendemain de la solennité du Sacré Cœur de Jésus.
    Le Sacré-Cœur ou Cœur immaculé de Marie est une dévotion catholique au Cœur de la Vierge Marie, en tant que symbole de l’absolu de sa foi, de sa confiance et de l’accueil du Christ au plus intime de sa personne. Elle représente aussi sa pureté totale, elle qui aurait été exempt du péché originel (dogme de l’Immaculée-Conception). La fête du Cœur immaculé de Marie se célèbre le samedi après la solennité du Sacré-Cœur.
    La dévotion au Cœur de Marie est déjà ancienne : au XVII° siècle, saint Jean Eudes la propagea en l’unissant à celle du Sacré Cœur de Jésus. Au XIXème siècle, une fête du "Cœur très pur de Marie" existait en certains endroits, au samedi qui suit la fête du Sacré-Cœur.
    Le pape Pie XII, en 1942, en pleine guerre mondiale, consacre le genre humain au Cœur Immaculé de Marie - ce que Notre-Dame avait demandé à Fatima en 1917 - pour le mettre sous la protection de la Mère du Sauveur. Il a ensuite étendu cette fête à l’Église universelle, en 1944, en la fixant au 22 août dans l’octave de l’Assomption. Il voulait obtenir, par l’intercession de la Sainte Vierge, "la paix des nations, la liberté de l’Église, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus".
    La réforme du calendrier en 1969 a remis cette fête au samedi après la fête du Sacré-Cœur : belle opportunité pour penser à réparer aussi les offenses faites au Cœur de Marie.

Sainte Marie Mère de Dieu
gardez-moi un cœur d'enfant
pur et transparent
comme une source.

Obtenez-moi un cœur simple
qui ne savoure pas les tristesses.
Un cœur magnifique
A se donner,
tendre à la compassion.

Un cœur fidèle et généreux
qui n'oublie aucun bien
et ne tienne rancune
d'aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble
aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer
dans un autre cœur
devant votre divin Fils.

vendredi 9 juin 2023

Dimanche du Saint Sacrement

Méditation pour la semaine

🕀 Le pain vivant offert par le Christ.
    Autrefois, on appelait «la Fête-Dieu», et on mettait l’accent sur la proclamation publique de notre foi: procession dans les rues, reposoirs, rassemblement de toutes les confréries, etc… Depuis Vatican II, on l’appelle «la Solennité du Corps et du Sang du Christ». C’est un changement significatif car il met l’accent sur la célébration communautaire de l’Eucharistie, plutôt que sur la proclamation extérieure de notre catholicisme.
    La fête du Corps et du Sang du Christ nous invite donc à renouveler notre intérêt pour la célébration communautaire du Jour du Seigneur.
    L’eucharistie, c’est d’abord la fête du souvenir: «Faites ceci en mémoire de moi». La mémoire d’un peuple, c’est un peu comme les racines d’un arbre. L’arbre vit grâce à elles, il leur doit sa subsistance et sa croissance. Les fleurs, les fruits et les feuilles peuvent tomber chaque année, mais les racines restent. L’avenir de l’arbre est dans ses racines
    La fête d’aujourd’hui est donc la fête du souvenir. Elle est aussi la fête de l’unité. Nous oublions souvent l’extraordinaire capacité de réconciliation de l’Eucharistie. L’Eucharistie reste, à travers les siècles, le symbole de l’unité dans la diversité. Tous nous pouvons y participer, jeunes adultes, personnes âgées, traditionalistes, innovateurs, couples, célibataires, gens de toutes les orientations politiques, de la culture, la couleur de notre peau … c’est le Christ qui nous invite à sa table: Ensemble, à travers nos diversités, nous formons le corps du Christ. Elle nous aide aussi à devenir de plus en plus une véritable communauté, dans l’unité et la diversité. Si nous partageons la vie du Christ, notre vie aura un goût d’éternité.

🕀 Chair et sang pour la vie éternelle.
    Il y a un contraste frappant entre la solennité de cette fête et l’expérience quotidienne à laquelle elle renvoie: être nourri. Mais l’enjeu est vital, car le manque prolongé de nourriture met en danger de mort. C’est ce qu’à vécu le peuple d’Israël au désert, lieu aride et hostile. Il a fallu l’intervention divine pour faire jaillir l’eau et faire descendre du ciel un pain mystérieux, la manne. Mais si précieuse que soit cette nourriture providentielle, elle ne fait qu’entretenir la vie terrestre.
    La manne fut donnée à un peuple. De même, le corps du Christ est donné à l’Église, comme peuple. En communion à ce corps, nous devenons un seul corps. C’est l’eucharistie qui rassemble l’Église et qui construit son unité, jour après jour. Célébrons dans la joie le don immense qui nous est fait. Le pain de la vie éternelle est donné aux pèlerins que nous sommes pour nous transformer chaque jour à la suite du Christ, notre compagnon de route, qui nous conduit vers la maison du Père.

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vendredi 2 juin 2023

Dimanche de la Sainte Trinité

Réflexion pour la semaine

🕀  Dieu est amour…

    QUI DONC EST DIEU? À cette question, une seule réponse: Dieu est amour. Tel est le cœur même de tout l’enseignement de l’Apôtre Jean, que ce soit dans son Evangile ou dans les lettres qui lui sont attribuées. Dieu manifeste son amour en donnant aux hommes son Fils et en respectant totalement leur liberté.
    La proposition de la foi est la plus aboutie de cette liberté: la foi est adhésion par amour au Dieu qui se révèle comme l’amour même. Nous croyons en un Dieu unique, essentiellement un Dieu d’amour. Affirmer que notre Dieu est Trinité, c’est affirmer qu’il est amour et qu’il vient proposer sans cesse la vie à l’homme.
    La FOI qui est le moyen de connaître Dieu, l’ESPÉRANCE qui nous fait le désirer, la CHARITÉ qui nous permet de L’aimer et de vivre pour Lui. Si nous croyons vraiment en ces vérités fondamentales, pourquoi hésiter, dès lors, à introduire nos petits, dès le tout début de leur vie, dans ce mystère de la vie trinitaire?
🕀  Vérités à transmettre
    Nous célébrons en ce dimanche la fête de la Sainte Trinité: c’est le mystère qui nous fait reconnaître et adorer un seul Dieu en Trois personnes, égales et distinctes, ayant toutes les trois les mêmes perfections. C’est Jésus qui nous a révélé ce mystère: c’est la vérité sur laquelle est fondée la foi de tous les chrétiens. Dieu, dans sa Trinité, est un Dieu d’Amour: C’est d’abord l’amour des Trois personnes entre elles:
  • le PÈRE aime le Fils et lui donne tout ce qu’Il est,
  • le FILS aime le Père et Lui rend tout ce qu’Il a reçu de Lui,
  • et cet amour mutuel est si fort et si vivant qu’il est Lui aussi une Personne Divine, L’ESPRIT SAINT.
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