vendredi 29 mai 2020

Pentecôte

✙ Le souffle de l’Esprit
    Le récit de la Pentecôte, dans le livre des Actes, fait d’abord état d’un violent coup de vent. Ne fallait-il pas un souffle puissant pour secouer des esprits figés et délier des langues muettes? Une pluie de feu n’était-elle pas nécessaire pour embraser les disciples glacés par la peur?
    Seul l’Esprit de Dieu pouvait faire sortir ces hommes traqués de leur refuge. L’énumération des douze provinces de l’empire symbolise la mission universelle des apôtres, ce qui est aussi la véritable signification du prodige des langues. 
    Loin d’enfermer, l’Esprit ouvre; il manifeste la générosité de Dieu dans la chatoyante diversité de ses dons. Au fantasme de l’uniformité obligatoire, illustré par la tour de Babel, le souffle créateur de la Pentecôte oppose une unité à construire dans le respect des différences, par le dialogue et la réconciliation.

    Dans un monde déchiré par les guerres, les conflits et la souffrance de toute sorte, l’Esprit Saint est (première lecture); alors que bien des choses les séparent: langues, idéologies, désirs de conquête, l’Esprit anime tout effort de réconciliation et de communion.
à l’œuvre pour créer peu à peu l’unité. Unité des hommes entre eux
    Unité des chrétiens entre eux (deuxième lecture): au niveau le plus profond de la vie reçue au baptême, les différences de catégories sociales s’estompent: il s’agit de construire le corps du Christ qu’est l’Église.
    Unité de l’homme avec lui-même (évangile): à la déchirure de la faute fait place la joie du pardon. Cette unité n’est pas uniformité; elle est un autre nom de l’amour.




Lundi de Pentecôte - Nous vous invitons à la Messe à Russé à 9h00 en honneur de Marie, mère de l'Eglise

Je te salue Marie, femme de foi,
première entre les disciples !

Vierge, Mère de l’Église, aide-nous à rendre
toujours compte de l’espérance qui est en nous,
ayant confiance en la bonté de l’homme
et en l’amour du Père.

Enseigne-nous à construire le monde, de l’intérieur:
dans la profondeur du silence et de l’oraison,
dans la joie de l’amour fraternel,
dans la fécondité irremplaçable de la Croix.

Sainte Marie, Mère des croyants,
Notre-Dame de Lourdes,
prie pour nous.

Lourdes, 14 août 2004

Plus d'info sur la FEUILLE hebdomadaire


mercredi 27 mai 2020

CONSIGNES pour la REPRISE DES MESSES



Messes de semaine

Lundi 18h30 La Breille les Pins
Mardi 09h00 Brain sur Allonnes et 18h00 Varennes sur Loire
Mercredi 18h30 Allonnes
Jeudi 09h00 Varennes sur Loire et 18h30 Neuillé
Vendredi 09h00 Vivy

Messes Dominicales

Samedi 18h30 Vivy (tous les samedis)
Dimanche 09h30 et 11h00 Allonnes
19h00 La Breille les Pins (polonais)
L’important est de se répartir sur les différentes Messes
et de favoriser le village le plus proche de son domicile



Ù  Entrée unique par la grande porte dans la limite des places disponibles.
Ù  Désinfection des mains à l'entrée et à la sortie de l’église.
Ù  Distance d’1 mètre dans l’église.
Ù  Places attribuées par l’équipe paroissiale dans l’église.
Ù  Port du masque obligatoire à partir de 11 ans.
Ù  Communion uniquement dans les mains et à votre place.
Ù  Sortie de l’église organisée par le fond, rang par rang.
Ù  Distanciation obligatoire sur le parvis en évitant les rassemblements.




lundi 25 mai 2020

Reprise des messes - Décret du 22 mai


     La Conférence des évêques de France (CEF) se réjouit que le décret publié ce matin, samedi 23 mai 2020, par le Gouvernement, conformément à la sentence rendue par le Conseil d’État lundi dernier, 18 mai, redonne sa juste place à la liberté d’exercice des cultes; les restrictions qui y sont apportées, comme à toute liberté fondamentale, devant être justifiées et proportionnées.

     Ce décret est accompagné de lignes directrices  qui confirment les dispositions qui avaient été proposées par la CEF dans le plan de déconfinement soumis aux pouvoirs publics.

La CEF note:
  • que la liberté est laissée à chaque responsable (évêques et prêtres) de déterminer la date de la reprise des messes avec assemblée et que cette liberté entraîne leur responsabilité. La CEF note que recommandation du Gouvernement reste de ne commencer les assemblées liturgiques qu’à partir du 2 juin. Ce n’est que la semaine prochaine, en effet, que les éventuels premiers effets du déconfinement en terme de contagion pourront être constatés;
  • que le port du masque est obligatoire en plus des 4 mètres carrés ainsi que le lavage des mains à l’entrée et à la sortie des églises et autres «établissements de culte».
     Dans la perspective de la reprise des célébrations communautaires dès la semaine prochaine et notamment pour la Pentecôte, la CEF fait connaître aux prêtres et aux équipes d’animation pastorale les règles sanitaires ainsi fixées. Il s’agira pour eux de sélectionner avec soin les églises qui pourront accueillir des assemblées dans les semaines qui viennent, de déterminer le nombre de personnes qui pourront y être accueillies, de soigner la communication vers les fidèles notamment, et de s’assurer de disposer des équipes et des matériels nécessaires.

Dans notre paroisse:
Les messe de la semaine reprennent le lundi 25 mai à 18h30 à La Breille les Pins (p. Jean-Marie et p. Jacques vous attendent avec impatience aussi) - puis tout revient à "normal". N'oubliez pas de porter vos masques, comme en tous les lieux publique + les gestes sanitaires prévus pour les églises. Plus de précisions sur place! 

Le dimanche prochain - La Pentecôte - il y aura 3 Messe:

  • samedi 30 mai à 18h30 à Vivy
  • dimanche 31 mai à 9h30 à Allonnes - annimé par CENACLE
  • dimanche 31 mai à 11h00 à Allonnes



dimanche 24 mai 2020

7 dimanche de Pâques

✙ Connaître Dieu en Jésus 

   Il y a 2000 ans, quand Jésus disait au Père: «Je prie pour eux, pour ceux que tu m’as donnés», il pensait donc à moi. Quelle émotion de réaliser que le Seigneur attend depuis si longtemps la joie de vivre avec moi chaque instant de ma vie! Quelle émotion de savoir que je suis un don que le Père fait au Fils pour qu’il trouve sa gloire en moi!
    Nous comprenons mieux pourquoi le premier des dons de l’Esprit Saint, qui repose sur nous, est la crainte de Dieu... Crainte de rater une grâce, crainte de passer à côté d’un moment de communion, de ne pas rayonner de la gloire de Dieu, crainte de ne pas embellir la création par chaque acte de charité à ma portée. Crainte de ne pas être saint.

Célébration de la Parole de Dieu

Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole:
Frères et sœurs,
aujourd'hui, en ce septième dimanche de Pâque,
des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à l’Eucharistie - comme d'habitude - dans notre église.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons au nom de Jésus
il est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.

Au cours de cette célébration,
nous implorons la Miséricorde de Dieu pour que cesse l’épidémie qui menace le monde et notre pays,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui œuvrent au service des autres en luttant contre ce fléau.

Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs, en faisant silence.

Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme, nous nous reconnaissons pécheurs.

On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
     Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.

Le Conducteur dit l’oraison:
    Entends notre prière, Seigneur: nous croyons que le Sauveur des hommes est auprès de toi dans la gloire; fais-nous croire aussi qu’il est encore avec nous jusqu’à la fin des temps, comme il nous l’a promis. Par Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles de siècles. Amen.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 1, 12-14)
    Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit «mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat. À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.

PSAUME (Ps 26 (27), 1, 4, 7-8)

R/ J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut;
de qui aurais-je crainte?
Le Seigneur est le rempart de ma vie;
devant qui tremblerais-je?

J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche:
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.

Écoute, Seigneur, je t’appelle!
Pitié ! Réponds-moi!
Mon cœur m’a redit ta parole:
«Cherchez ma face.»

Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre (1P 4, 1-16)
    Bien-aimés, dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera. Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là. 

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Alleluja, Alleluja.
     Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur.
     Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alleluja, Alleluja.

L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 17, 1b-11a)
    En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit: «Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
    Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus  Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde  existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données: ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. 
    Moi, je prie pour eux; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi.» 

– Acclamons la Parole de Dieu.
    Louange à toi Seigneur Jésus

On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.

Prière universelle
  • Dieu notre Père, envoie ton Esprit sur l’Église qu’elle soit au cœur du monde un modèle de communication. Que les chrétiens soient partout où les hommes ont besoin d’eux : dans les familles, les lieux de travail, les loisirs, et qu’ils y soient apôtres du Christ, prions le Seigneur. 
  • Dieu notre Père, envoie ton Esprit de paix aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui, particulièrement ceux qui sont insultés, persécutés ou mis à mort à cause de leur foi ou leur amour pour Dieu, et aussi sur ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui sont révoltés contre lui, prions le Seigneur. 
  • Dieu notre Père, envoie ton Esprit sur tous les chrétiens du monde, unis dans la prière par l’Esprit de Pentecôte, et aussi sur les croyants des autres religions et sur les hommes et les femmes de bonne volonté, prions le Seigneur. 
  • Dieu notre Père, envoie ton Esprit sur toutes les personnes travaillant dans les médias et cherchant à transmettre des informations vraies, prions le Seigneur. 
  • A l’approche de la Pentecôte, Dieu notre Père, envoie ton Esprit sur nos communautés, que nous ayons l’audace en ces temps difficiles de prier les uns pour les autres, après avoir accueilli les paroles que le Seigneur nous a données et demandons-lui par Notre Dame, Mère de Jésus, de nous aider à rendre témoignage de notre foi dans le monde où nous vivons, prions le Seigneur.
À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale:
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:

On dit ou on chante le Notre Père:
Notre Père…

Et on enchaîne immédiatement:
Car c’est à toi…

Puis le Conducteur invite au partage de la paix:
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
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Communion spirituelle
Le Conducteur dit:
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Au plus profond de notre cœur,
laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.

On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce. On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction:

Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.

On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
✙ Parmi les prières des chrétiens, il en est une que nous ne connaissons guère et que nous venons d’entendre dans l’Evangile: «la prière sacerdotale». C’est saint Jean qui nous la rapporte.
    On pourrait s’étonner de la mémoire prodigieuse de saint Jean qui après avoir entendu cette longue prière sortir de la bouche de Jésus, peut la répéter et la transcrire! C’est naturellement une chose impossible. En réalité cette prière que Jean met dans la bouche de Jésus est le résultat d’une méditation que lui-même et sa communauté ont du mûrir tout au long de leur vie. L’objectif de Jean en prononçant cette prière c’est de nous parler de Dieu: Quel Dieu faisait vivre Jésus?
    Ces paroles sont un peu hermétiques parce qu’elles utilisent des mots qui ne nous sont pas courants tel que «gloire» et «glorifié». Que peut vouloir dire une phrase comme «Père, l’heure est venue, glorifie ton fils afin que ton fils te glorifie»?
    Dans notre langage habituel, la gloire fait penser aux célébrités des vedettes et des stars, comme au festival de Cannes. Nous pensons aux toilettes et aux bijoux étincelants, au prestige des grands de ce monde… une gloire qui cache souvent un vide intérieur, une sécheresse du cœur, une vanité, un orgueil, une suffisance… en un mot: «du bluff» comme on dit. Ce n’est évidemment pas de ce genre de gloire dont Jésus parle.
    Jésus est imprégné des Écritures et c’est là qu’il faut aller chercher le sens du mot «gloire». La gloire dans la Bible est ce qu’il y a de plus profond dans l’individu, c’est la «vérité», le «poids» de tout son être.
    La gloire de Dieu ce n’est donc pas comme certains l’imaginent, les myriades d’anges qui tournent autour de son trône pour le servir mais c’est l’être profond de Dieu, sa vérité entière.

Mais quelle est donc cette vérité?
    «Père l’heure est venue, glorifie ton fils afin que ton fils te glorifie». En disant ces paroles Jésus nous montre que l’être profond du Père c’est le bonheur de son fils et que le bonheur du fils c’est le bonheur du Père. Oui, Dieu aussi cherche le bonheur et il le trouve dans une formidable réciprocité: la joie de créer du bonheur aux autres. Saint Irénée, un Père des 1ers siècles de l’histoire de l’Eglise nous dit aussi: «La gloire de Dieu c’est le bonheur de l’homme».
    La gloire de Dieu et la gloire de l’homme c’est d’avoir cette capacité de se réjouir du bonheur de l’autre à l’inverse de la jalousie que nous retrouvons dans le récit de Caïn et Abel.
    Tous fondamentalement nous cherchons à être heureux, nous cherchons la gloire. Et bien, elle est là tout simplement au fond de nous-mêmes car, comme le dit Pierre dans la 1ère lettre: «L’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu repose en vous».


✙ 10h00 Messe en directe de la Grotte de Lourdes

ATTENTION!!!
La  FEUILLE hebdomadaire à imprimer et à partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués pour cela :)


vendredi 15 mai 2020

6 Dimanche de Pâques

✙ L’ÉVANGILE D’AUJOURD’HUI contient l’une des affirmations les plus claires de la Trinité que comporte le Nouveau Testament. Deux noms sont données à l’Esprit: le Défenseur (ou encore Paraclet) et l’Esprit de vérité. Dans l’Evangile de Jean, Jésus et ses disciples sont en conflit avec «le monde». Le monde ne connaît pas l’Esprit, fermé à la révélation que lui apporte Jésus. À leur tour, les disciples vont devoir affronter ce monde. Face à lui, l’Esprit les affermit dans leur attachement à la parole et à la personne de Jésus. Le respect et la douceur requis pour l’annonce de l’Évangile en sont les premiers effets (2ème lecture).
    L’Esprit de Vérité nous prépare pour l’avenir annoncé par le Christ, qui promet sa présence et son retour. Jésus annonce une ère nouvelle, celle où, parce qu’il est vivant dans l’Esprit, ses disciples pourront le voir face à face. Cependant, dans l’entre-temps, les Écritures, les signes sacramentels et la charité sont les modes de présence du Seigneur à son Église. L’Esprit inspire les Écritures, c’est lui encore qu’on invoque lors de l’initiation chrétienne et de l’eucharistie, c’est lui enfin qui rend la vie à ceux qui sont blessés.
    La fidélité aux commandements du Seigneur est liée à l’action de l’Esprit car cette fidélité est à la fois la condition et la conséquence de la réception de l’Esprit par le disciple. De même, le don de l’Esprit Saint (1ère lecture) authentifie les baptisés dans leur mission de disciples de Jésus, mission reçue des Apôtres. «Dans cette existence de chaque jour que nous recevons de ta grâce, la vie éternelle est déjà commencée: nous avons reçu les premiers dons de l’Esprit par qui tu as ressuscité Jésus d’entre les morts, et nous vivons dans l’espérance que s’accomplisse en nous le mystère de Pâques» (préface des dimanches du temps ordinaire n°6).

Célébration de la Parole de Dieu

Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole:
Frères et sœurs,
aujourd'hui, en ce sixième dimanche de Pâque,
des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à l’Eucharistie - comme d'habitude - dans notre église.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons au nom de Jésus
il est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.

Au cours de cette célébration,
nous implorons la Miséricorde de Dieu pour que cesse l’épidémie qui menace le monde et notre pays,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui œuvrent au service des autres en luttant contre ce fléau.

Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs, en faisant silence.

Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme, nous nous reconnaissons pécheurs.

On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
     Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.

Le Conducteur dit l’oraison:
    Dieu tout-puissant, accorde-nous, en ces jours de fête, de célébrer avec ferveur le Christ ressuscité: que le mystère de Pâques dont nous faisons mémoire reste présent dans notre vie et la transforme. Par Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles de siècles. Amen.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 8, 5-8.14-17)
    En ces jours-là, Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient. Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris. Et il y eut dans cette ville une grande joie.
    Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean.
    À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint; en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux: ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.

PSAUME (Ps 65 (66), 1-3a, 6-7a, 16.20)

R/ Terre entière, acclame Dieu, chante le Seigneur!
Acclamez Dieu, toute la terre;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu: «Que tes actions sont redoutables!»

«Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom.»
Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.

Il changea la mer en terre ferme:
ils passèrent le fleuve à pied sec.
De là, cette joie qu’il nous donne.
Il règne à jamais par sa puissance.

Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu:
je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme;
Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière,
ni détourné de moi son amour !

Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre (1P 3, 15-18)
    Bien-aimés, honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous; mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ. Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
    Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu; il a été mis à mort dans la chair; mais vivifié dans l’Esprit.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Alleluja, Alleluja.
     Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur.
     Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alleluja, Alleluja.

L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 14, 15-21)
    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples: «Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous: l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
    Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. 
    Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père; moi aussi, je l’aimerai,
et je me manifesterai à lui. »

– Acclamons la Parole de Dieu.
    Louange à toi Seigneur Jésus

On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.

Prière universelle
  • Le Défenseur, Seigneur, tu le donnes à chaque instant à ton Eglise: fais-nous voir combien au cours des siècles et encore de nos jours il l'a empêchée de sombrer dans l'erreur et le mensonge pour en faire le guide sûr qui mène l'humanité vers toi.
  • Le Défenseur, Seigneur, tu le donnes aux petits et aux pauvres de notre temps: fais-nous voir la flamme de l'espérance qui est en eux, fragile, toujours vacillante mais jamais éteinte.
  • Le Défenseur, Seigneur, tu le donnes aux hommes et aux femmes de bonne volonté: fais-nous voir combien son œuvre est merveilleuse, dans les mouvements de libération, de coopération, de solidarité, d'émancipation et de justice qui fleurissent aux quatre coins de notre planète.
  • Le Défenseur, Seigneur, tu le donnes en permanence à chacun de nous: fais-nous voir les signes de sa présence et de son action en nos vies et reconnaître enfin que nous ne faisons jamais rien de bien, de beau et d'utile qui ne vienne de lui.
À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale:
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:

On dit ou on chante le Notre Père:
Notre Père…

Et on enchaîne immédiatement:
Car c’est à toi…

Puis le Conducteur invite au partage de la paix:
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
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Communion spirituelle
Le Conducteur dit:
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Au plus profond de notre cœur,
laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.

On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce. On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction:

Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.

On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
✙ Dans la seconde lecture, l’apôtre Pierre nous adresse un appel de la plus haute importance. Il nous demande de ne pas craindre de rendre compte de l’espérance qui les anime. Il ne s’agit pas d’argumenter sur les divers aspects de la foi chrétienne pour défendre l’Eglise. Le plus important c’est de témoigner par des actes et de ne pas flancher devant les tortionnaires. Les chrétiens auxquels l’apôtre s’adresse ne sont pas tous héroïques. Beaucoup ont renié leur foi au moment du danger. La lettre de Pierre les met en face du Seigneur Jésus. Lui, le juste, a préféré souffrir en faisant le bien plutôt que de faire le mal. Mais par sa victoire sur la mort et le péché, il nous introduit devant Dieu. C’est de cette espérance que les chrétiens doivent témoigner.
    Cette lettre de Pierre nous rejoint aujourd’hui. Son message s’adresse aussi à chacun de nous dans la situation qui est la nôtre. Nous vivons dans un monde où beaucoup ont oublié l’espérance chrétienne. Dans bien des pays, ceux qui veulent rester fidèles à leur foi en Jésus Christ sont persécutés et mis à mort. Le plus souvent, ils sont ridiculisés. Les fêtes chrétiennes sont devenues des week-ends dont on a oublié l’origine. Mais rien ne peut arrêter la progression de la Parole de Dieu. La première lecture nous montre des chrétiens obligés de fuir la persécution. Mais là où ils sont, ils annoncent la bonne nouvelle de Jésus Christ. Le monde d’aujourd’hui a également besoin de témoins solides et convaincus qui ne craignent pas de rendre compte de leur attachement au Christ et de leur espérance en la résurrection.
    Dans le prolongement de cette lettre de Pierre, l’évangile nous apporte un éclairage nouveau. Dimanche dernier, Jésus nous disait: «Je suis le chemin, la vérité et la vie». Aujourd’hui, il ajoute: «Je prierai le Père, il vous donnera l’Esprit de vérité.» Cet Esprit de Vérité nous a été donné au jour de notre baptême et de notre confirmation. Mais aujourd’hui, nous pouvons peut-être nous poser la question: De quelle vérité s’agit-il?
    Nous vivons une époque plutôt curieuse: d’une part, on est très sensible à tout ce qui est mensonge, hypocrisie, tout ce qui sonne faux. On veut être authentique et faire tomber les masques. Mais en même temps, notre époque vit le mensonge organisé, mensonge de la publicité, mensonge de la politique, de l’information, scandales financiers. Et c’est là que nous rejoignons la question de Pilate au moment de la Passion du Christ: «Qu’est-ce que la vérité?» Cette question c’est aussi la nôtre chaque fois que nous nous laissons déstabiliser par l’actualité vertigineuse qui nous est livrée chaque jour en pâture par les médias.
    Mais il y a une réponse. Nous la trouvons dans l’évangile – Jésus nous dit: «Je suis la Vérité». Pour nous, Jésus est la vérité sur l’homme. Il est l’homme tel que Dieu le veut, totalement libre, pleinement responsable de ses actes. Il est totalement honnête avec sa conscience, vrai avec lui-même et avec les autres. Et dans le même temps, il est la vérité sur Dieu: «Qui me voit, voit le Père.» Notre connaissance de Dieu passe par lui. Il nous révèle le vrai visage de Dieu, un Dieu qui est Père et qui aime chacun de ses enfants. Il suffit de relire la parabole du fils prodigue. Quand ce fils est retrouvé, c’est un jour de joie: Dieu fait la fête avec ses anges. Et il nous invite à nous associer à sa joie.
    Il nous appartient d’accueillir cet Esprit de vérité que Jésus veut nous donner, nous laisser transformer par lui. C’est pour nous un appel à marcher chaque jour dans la clarté de l’évangile. Ce que l’Esprit Saint nous révèle est encore plus merveilleux. Il nous annonce que nous sommes une grande famille réunie dans l’amour: «Je suis en mon Père, vous êtes en moi et moi en vous.»
    C’est dans le concret de notre vie que nous pouvons découvrir la présence de l’Esprit de Vérité. Son action est multiple. C’est par exemple ce besoin qui nous pousse à participer à l’Eucharistie, non par obligation mais parce qu’elle apporte un ressourcement intérieur qui nous est nécessaire. C’est l’Esprit Saint qui nous permet de faire la vérité en nous. Il est cette lumière intérieure qui illumine notre chemin et notre vie.
    Viens raviver ce don que tu nous as fait au jour de notre baptême et de notre confirmation.




ATTENTION!!!
La  FEUILLE hebdomadaire à imprimer et à partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués pour cela :)


mercredi 13 mai 2020

13 mai - Notre Dame de Fatima

Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de 10 ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de le 9 et 7 ans sont les heureux choisis de la Vierge.
    En entendant sonner midi au loin, ils s’agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d’un éclair, puis d’un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. Ô merveille! à quelques pas, sur les branches d’un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil. Éblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s’enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit:
– “N’ayez pas peur, Je ne vous ferai pas de mal.”


Après quelques minutes d’un silence extatique, Lucie ose demander:
- “Qui êtes-vous?”
- “Je suis du Ciel”, répond la céleste vision, “Je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le 13 de chaque mois.”
    La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet.
– “Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri: Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.”
    Puis, Elle Se tait et S’éloigne doucement, comme poussée par un zéphyr et disparaît dans la lumière du soleil.
    À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région. Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.
    Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix-mille personnes accourent malgré la pluie.
    Tout à coup, le ciel s’éclaircit, le soleil tremble… se secoue… et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d’énormes faisceaux lumineux et multicolores. Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph. Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.
    Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l’heure et à l’endroit annoncés, pour inciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel. À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire.
    “Si l’on répond à Ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix,” a promis la Vierge Marie.
    “…Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.”

    Mais n’oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté: “À la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera!”


vendredi 8 mai 2020

5 dimanche de Paques

✙ «Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures.» Image parlante de l’accueil que Dieu réserve à l’extrême diversité de ses créatures. Dans son Royaume, tous peuvent se sentir à l’aise, et chacun y est respecté pour ce qu’il est.
    «Pour aller où je vais, vous savez le chemin.» Ce chemin, c’est désormais un homme: Jésus de Nazareth. Il appelle ses compagnons de route à le suivre, sans autre condition préalable que la conversion du cœur. Qui a jeté sur cet homme un regard de foi, celui-là a vu Dieu. L’expérience montre que les hommes s’engagent sur ce chemin sans renoncer à la diversité de leurs langages, de leurs sensibilités et de leurs rites. La première lecture illustre ce respect du pluralisme lorsque la communauté décide d’affecter au groupe des hellénistes sept hommes parlant le grec. En confiant des responsabilités à des chrétiens de langue grecque, l’Eglise manifeste que son unité assume la diversité des langues et des cultures.

    Quel sera notre chemin vers le Père en ce dimanche?
    Certes, nous donnons la première place à Jésus, chemin, vérité et vie, lui qui nous ouvre le chemin vers le Père, lui qui nous fait connaître et même nous le fait voir. Notre assemblée dominicale (même à la maison) témoigne de cette volonté de pleinement profiter de cette action du Christ. La monition de Pierre nous invite à être actifs, à être des pierres vivantes de cette construction qui rendra visible le chemin vers le Père ouvert par le Christ. Dans cette construction, Jésus a voulu des relais.
    Dès le début, les apôtres ont eu à cœur de multiplier les collaborateurs, l’institution des Sept en est le premier acte. Notre chemin vers le Père sera donc d’accepter simultanément ce contact direct avec Jésus, dans sa parole et dans son Eucharistie, en même temps que les médiations qui nous le rendent présent: l’Église, les prêtres, les diacres. Nous disons croire en l’Église, c’est le jour de mieux prendre conscience de sa place irremplaçable dans notre chemin vers le Père.
    Les sept premiers diacres ont été de tels témoins. Imitons-les et laissons-nous guider par l’Esprit Saint, avec la conviction que la parole du Seigneur est puissante et qu’elle peut réaliser ce qu’elle a réalisé au début de l’Église.

Célébration de la Parole de Dieu

Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole:
Frères et sœurs,
aujourd'hui, en ce cinquième dimanche de Pâque,
des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à l’Eucharistie - comme d'habitude - dans notre église.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons au nom de Jésus
il est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.

Au cours de cette célébration,
nous implorons la Miséricorde de Dieu pour que cesse l’épidémie qui menace le monde et notre pays,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui œuvrent au service des autres en luttant contre ce fléau.

Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs, en faisant silence.

Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme, nous nous reconnaissons pécheurs.

On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
     Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.

Le Conducteur dit l’oraison:
    Dieu qui as envoyé ton Fils pour nous sauver et pour faire de nous tes enfants d’adoption, regarde avec bonté ceux que tu aimes comme un père; puisque nous croyons au Christ, accorde-nous la vraie liberté et la vie éternelle. Par Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles de siècles. Amen.

Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 6, 1-7)

    En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien.
    Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent: «Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables. Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge. En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole.»
    Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit: Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint,
Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche. 
    On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains. La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.
- Parole du Seigneur.
     Nous rendons grâce à Dieu.

Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.

PSAUME (Ps 32 (33), 1-2, 4-5,18-19)

R/ Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi!

Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes!
Hommes droits, à vous la louange!
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice;
la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre (1P 2, 4-9)
    Bien-aimés, approchez-vous du Seigneur Jésus: il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. 
    Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
    En effet, il y a ceci dans l’Écriture: Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte. Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit: La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle, une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver. 
    Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destiné au salut, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
- Parole du Seigneur.
     Nous rendons grâce à Dieu.

Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Alleluja, Alleluja.
     Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur.
     Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alleluja, Alleluja.

L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 14, 1-12)
    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples: «Que votre cœur ne soit pas bouleversé: vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
    Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures; sinon, vous aurais-je dit: ‘Je pars vous préparer une place’?
    Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin.»
    Thomas lui dit: «Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin?»
    Jésus lui répond: «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.»
    Philippe lui dit: «Seigneur, montre-nous le Père; cela nous suffit.» 
    Jésus lui répond: «Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire: ‘Montre-nous le Père’? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. 
    Croyez-moi: je suis dans le Père, et le Père est en moi; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis: celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père».
– Acclamons la Parole de Dieu.
     Louange à toi Seigneur Jésus

On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.

Prière universelle
  • Seigneur, nous te confions les pasteurs de ton Église: que leur foi et leur fidélité à ta parole fassent d’eux les témoins de ton amour et de ta miséricorde malgré les difficultés du chemin. Seigneur, nous te prions… Refrain
  • Seigneur, nous te confions les soucis de nos dirigeants: au milieu des tensions et de pressions qui les entourent, puisses-tu les éclairer pour que leur discernement et leur esprit d’humanité restent au cœur de leurs décisions. Seigneur, nous te prions… Refrain
  • Seigneur, nous te confions ceux qui souffrent dans notre paroisse, dans notre diocèse, car ils ne trouvent pas leur place, dans notre ville, et dans notre pays: qu’ils trouvent dans le dialogue avec Dieu le réconfort et l’espérance. Seigneur, nous te prions… Refrain
  • Seigneur, nous te confions le cri des hommes qui souffrent, révèle ta tendresse à nos frères accablés par la pauvreté: puisses-tu leur envoyer un signe de charité qui ravive eu eux l’espérance et leur donne la force de continuer le chemin à tes côtés. Seigneur, nous te prions… Refrain
  • Seigneur, nous te confions notre communauté chrétienne afin qu’elle sache se laisser habiter par l’Esprit et apprenne à gérer les conflits qui surgissent dans les activités de la vie quotidienne: que ton amour la guide à ta suite et qu’elle soit vivifié et clarifié par ton esprit de vérité. Seigneur, nous te prions… Refrain
À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale:
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:

On dit ou on chante le Notre Père:
Notre Père…

Et on enchaîne immédiatement:
Car c’est à toi…

Puis le Conducteur invite au partage de la paix:
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
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Communion spirituelle
Le Conducteur dit:
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Au plus profond de notre cœur,
laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.

On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce. On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction:

Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.

On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
✙ «Ne soyez donc pas bouleversés» - dit Jésus à ses apôtres. 
    Ils ont de quoi être bouleversés, les apôtres. Jésus vient de leur annoncer qu’il sera condamné, mis à mort, qu’il les quittera. Tous leurs beaux rêves et leurs beaux espoirs s’effondrent. Tout ce qu’ils avaient investi de temps, de sacrifices depuis trois ans est à l’eau. Ils pensaient que Jésus était un grand prophète, qu’il mettrait de l’ordre dans le monde, qu’il sauverait leur peuple, qu’il réglerait leurs problèmes. Et il s’en va.
    Où vas-tu? Donne-nous des preuves! Montre-nous le Père!
    «Vous n’avez rien compris», répond Jésus. Regardez ce que j’ai fait. Le Père et moi, nous sommes un. Qui me voit, voit le Père, Philippe. Je suis Dieu parmi vous. Je ne réglerai pas vos petits problèmes, vous êtes assez grands pour le faire; je ne suis pas venu pour cela. Je vous mènerai beaucoup plus loin et à beaucoup mieux que cela.
    À nous aussi Jésus dit: «Ne soyez pas bouleversés». «Je ne vous ai pas abandonnés, ce n’est pas la fin de l’Église, de mon Royaume. J’apporte toujours une solution aux grands problèmes de votre vie.» 
    D'abord au problème de la mort. Très souvent, aux funérailles que je célèbre, je lis l’évangile de saint Jean que nous venons d’entendre (de lire). L’assurance que la vie continue après la mort, l’assurance de nous trouver un jour parfaitement heureux avec Dieu, n’est pas un vague espoir, une hypothèse parmi d’autres. Cette assurance vient de la phrase de Jésus que nous venons de lire: «Je pars vous préparer une place. Quand je serai allé vous la préparer, je viendrai vous prendre avec moi, et là où je suis, vous y serez aussi.» Cette phrase ne laisse aucune place à des doutes, ne laisse aucune place à des théories «genre» réincarnation. Après notre mort, nous ne redoublerons pas, nous ne recommencerons pas quoique ce soit. Dieu nous aime assez pour nous amener avec lui.
    C’est là la Bonne Nouvelle, elle enlève toute inquiétude, tout bouleversement devant la mort.
    Jésus nous dit aussi dans l’Évangile d’aujourd’hui, sur qui et sur quoi appuyer notre vie pour être heureux, heureux en éternité, mais heureux aussi dès aujourd’hui. «Je suis le chemin, la vérité, la vie.» «Je suis venu pour qu’ils aient la vie, qu’ils l’aient en abondance.» dit-il ailleurs.
    Influencés par la société de consommation qui nous offre continuellement des plaisirs faciles et immédiats, nous pouvons penser que la religion chrétienne, avec ses appels et ses exigences, complique la vie, empêche de vivre. Comme si la spiritualité chrétienne était néfaste pour l’épanouissement de la personne!
    Ce n’est pas vrai, c’est le contraire qu’il faut penser. Suivre Jésus pour le vrai, avoir comme lui une vie de prières, de relations intimes avec le Père, mener une vie simple, humble et confiante au Père, aimer son prochain, pardonner jusqu’au fond de son cœur, faire de sa vie une vie de service… Ça rend heureux, ça apporte la paix, la sérénité. Les saints en sont témoins.
    «Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi», vient de nous dire Jésus.Saint Paul nous dit dans la deuxième lecture, qu’il est la pierre angulaire sur laquelle nous pouvons construire l’édifice de notre vie et du monde. Appuyons-nous sur ce roc solide. Entendons bien Jésus nous dire aujourd’hui: «Ne soyez pas bouleversés; venez, je suis le Chemin, la Vérité, la Vie.»

✙ 10h00 Messe en directe de la Grotte de Lourdes

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