vendredi 29 mai 2020

Pentecôte

✙ Le souffle de l’Esprit
    Le récit de la Pentecôte, dans le livre des Actes, fait d’abord état d’un violent coup de vent. Ne fallait-il pas un souffle puissant pour secouer des esprits figés et délier des langues muettes? Une pluie de feu n’était-elle pas nécessaire pour embraser les disciples glacés par la peur?
    Seul l’Esprit de Dieu pouvait faire sortir ces hommes traqués de leur refuge. L’énumération des douze provinces de l’empire symbolise la mission universelle des apôtres, ce qui est aussi la véritable signification du prodige des langues. 
    Loin d’enfermer, l’Esprit ouvre; il manifeste la générosité de Dieu dans la chatoyante diversité de ses dons. Au fantasme de l’uniformité obligatoire, illustré par la tour de Babel, le souffle créateur de la Pentecôte oppose une unité à construire dans le respect des différences, par le dialogue et la réconciliation.

    Dans un monde déchiré par les guerres, les conflits et la souffrance de toute sorte, l’Esprit Saint est (première lecture); alors que bien des choses les séparent: langues, idéologies, désirs de conquête, l’Esprit anime tout effort de réconciliation et de communion.
à l’œuvre pour créer peu à peu l’unité. Unité des hommes entre eux
    Unité des chrétiens entre eux (deuxième lecture): au niveau le plus profond de la vie reçue au baptême, les différences de catégories sociales s’estompent: il s’agit de construire le corps du Christ qu’est l’Église.
    Unité de l’homme avec lui-même (évangile): à la déchirure de la faute fait place la joie du pardon. Cette unité n’est pas uniformité; elle est un autre nom de l’amour.




Lundi de Pentecôte - Nous vous invitons à la Messe à Russé à 9h00 en honneur de Marie, mère de l'Eglise

Je te salue Marie, femme de foi,
première entre les disciples !

Vierge, Mère de l’Église, aide-nous à rendre
toujours compte de l’espérance qui est en nous,
ayant confiance en la bonté de l’homme
et en l’amour du Père.

Enseigne-nous à construire le monde, de l’intérieur:
dans la profondeur du silence et de l’oraison,
dans la joie de l’amour fraternel,
dans la fécondité irremplaçable de la Croix.

Sainte Marie, Mère des croyants,
Notre-Dame de Lourdes,
prie pour nous.

Lourdes, 14 août 2004

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