mardi 29 juin 2021

Prions ensemble Jesus Misericordieux

«Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon coeur miséricordieux».



A propos de cette image: «le rayon pâle signifie l'eau, qui justifie les âmes; le rayon rouge signifie le sang, qui est la vie des âmes (...) Heureux, celui qui vivra dans leur ombre.»

Cette image - dit Jésus - doit rappeler «les exigences de la miséricorde, car même la foi la plus forte ne sera rien sans l'action».



«Par la récitation du chapelet, tu rapproches de moi l'humanité.
Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées par ma miséricorde pendant leur vie et surtout à l'heure de la mort.»



Nous prions le chapelet de la Divine Misericorde
tous les mercredis avant la Messe du soir
(18h15) a Allonnes.


vendredi 25 juin 2021

13 Dimanche Ordinaire

💢 Vive la vie.
    Aujourd’hui, la liturgie de la parole entonne un vibrant hymne à la vie. La première lecture proclame la tranquille certitude du croyant pour qui Dieu ne veut point la mort. Dans l’épître, Paul explique pourquoi il organise en pays païen une collecte en faveur de la communauté de Jérusalem. N’est-il pas juste que les chrétiens du monde grec aident leurs frères de Palestine à vivre décemment? L’évangile de Marc présente Jésus comme celui qui rend à la vie la fille d’un chef de synagogue. Le désarroi de ce dernier est le nôtre devant la mort brutale d’un être cher. Or, la mort d’une fillette de douze ans est doublement scandaleuse: elle est jeune, et elle disparaît au moment où elle devient elle-même capable de donner la vie Jésus, lui, ne demande que la foi: la foi au Dieu vivant, la foi en la vie.
💢 La maladie et la mort ont-elles un sens?
    Une enfant qui meurt, une femme tourmentée par une infirmité: la liste des souffrances dues à notre condition biologique peut s’allonger sans fin. A la différence des minéraux, l’être vivant - plante, animal ou être humain - marche inéluctablement vers la mort et rencontre, sur son parcours, la maladie et la douleur. Du seul point de vue biologique, il n’y a là rien que de très normal: les années d’un vivant sont comptées, et la dégradation plus ou moins rapide est inévitable. Pourtant, du point de vue de la personne humaine qui a pris conscience de ce qu’elle est, cette situation est anormale: je vis et j’en suis conscient, pourquoi cela devrait-il finir? Le scandale de la souffrance et de la mort redouble lorsqu’elles frappent un être encore jeunes. La situation actuelle des hommes reste biologique – la maladie et la mort n’ont pas disparu – mais désormais, depuis Pâques, elle n’est plus la dernière étape de la condition humaine. Bien plus, transformée par le dedans, celle-ci est en marche vers la vie sans fin.
💢 Le Bien et le Mal
    Dans le monde actuel il y a deux grandes forces qui luttent, l’une contre l’autre. Il s’agit de la force du mal et celle du bien.
    Dans la force du mal on trouve le camp de la mort provoquée par la jalousie des hommes. Dans la force du bien on trouve le camp de la vie donnée par Dieu en envoyant Jésus, son Fils unique dans le monde pour guérir et sauver l’humanité, pour vivre avec les pauvres et mettre fin à leur pauvreté.
Dans la force du Bien où règne la vie, aider les pauvres à les aider à avoir un mieux-être. C’est imiter le Christ.
    Dans la force du mal où règne le camp de la mort se trouve notre méchanceté, se trouvent nos désirs de nuire aux autres, se trouvent aussi les fabricants des bombes, des armes nucléaires, des armes à feu pouvant détruire la vie des êtres humains, pouvant détruire le monde…

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PRIERE A ST JOEPSH - GARDIEN DE LA SAINTE FAMILLE

    Saint Joseph, gardien de la Sainte Famille, vous dont les mains furent assez douces pour entourer le corps de l’Enfant Dieu; le regard assez perçant pour déceler l’œuvre de Dieu; le cœur assez ingénieux pour mettre Jésus Christ à l’abri du méchant; Saint Joseph, entourez chacun des membres du Peuple de Dieu de la même tendresse. Ecartez les dangers qui menacent la terre et tous ses habitants. Elargissez le cœur de toutes les créatures de Dieu dans chaque pays du monde. Que l’Esprit modèle notre personne. Que Dieu Trinité soit présent en chacune de nos vies, comme une sève vivifiante. Ainsi nous travaillerons, nous agirons comme vous l’avez fait, pour que le Règne de Dieu vienne, que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

vendredi 18 juin 2021

12 Dimanche Ordinaire

💢 Le Christ, espérance dans nos angoisses
    Il y a des tempêtes qui mettent les bateaux en difficultés. Il y a les ouragans qui ruinent des pays entiers. Il y a aussi, dans chacune de nos vies, de violents coups de vent qui risquent de nous déstabiliser: difficultés physiques, psychiques, professionnelles ou familiales, etc. À ces épreuves qui nous bouleversent s’ajoute l’apparent silence de Dieu. 
    Où donc est Dieu? Que fait-il pour moi? S’intéresse-t-il vraiment à moi, qui suis ballotté par la tourmente? Souvent, ces questions ne trouvent pas en nous de réponse immédiate. Comme Job frappé par une lourde épreuve, nous interrogeons Dieu, et nous allons jusqu’à lui faire de vifs reproches. On pourrait penser que les lectures de cette messe donnent à ces questions lancinantes des réponses toutes claires. Certes, par le signe qu’il donne, nous voyons qu’il est, radicalement, le maître des éléments du monde matériel. Mais quand, exposé sur la croix, il fut lui-même l’objet de la fureur des hommes, il ne prononça pas un mot magique pour en être délivré; il se contenta de dire des mots d’acceptation, de pardon et d’amour, avant d’être englouti par la mort. C’est d’un tel maître que les chrétiens sont les disciples. 
💢 La tempête apaisée 
    Dans la Bible, l’élément marin représente les forces du mal, du chaos de la mort et de la perdition dans laquelle l’homme peut sombrer. Comme en témoigne le livre de Job, seul le Créateur est en mesure d’endiguer les flots déchaînés. L’épisode de la tempête apaisée relaté par Marc s’inscrit dans cette même vision du monde, Jésus prenant en quelque sorte le relais du Dieu d’Israël. Mais la scène évangélique porte également la trace du contexte ecclésial qui a présidé à sa première diffusion. 
    La mer houleuse est l’image de l’adversité à laquelle les chrétiens sont exposés. La barque devient le symbole de l’Église affrontant les mille périls d’une traversée séculaire. Or, voici le paradoxe de la Présence du Christ parmi les siens: il est là, mais il dort, il est présent par l’Esprit, dans le témoignage de ceux et celles qui parlent et agissent en son nom. C’est le signe de la toute-puissance de Dieu sur le chaos: lui seul peut arracher les hommes au pouvoir de la mort et de la perdition. La création de Dieu que nous contemplerons pendant les vacances nous enseigne la puissance de Dieu. Mais une puissance qui se manifeste d’abord dans son amour pour nous. 
💢 Tempête dans nos vies
    À quelques jours des traditionnels congés d’été, avons-nous remarqué que les lectures de ce dimanche nous conduisent à la mer? Cette mer symbole du repos et de la détente, du changement de rythme tant attendu. Mais nous pouvons aller plus loin dans notre contemplation. La mer est cet élément de la nature qui oscille en permanence entre le calme et le déchaînement. Apaisante, elle peut aussi être force dévastatrice. N’est-elle pas d’ailleurs symbole de mort dans la Bible… Nous connaissons tous des tempêtes qui ont laissé derrière elles tellement de cicatrices que des années plus tard elles font encore parler d’elles. En mer, c’est un raz-de-marée ou la force du vent qui a fait chavirer un bateau. Notre vie elle-même est marquée d’événements qui prennent souvent allure de tempêtes et de cataclysmes qui nous bousculent. Chômage, maladie, deuil, soucis familiaux ou professionnels sont souvent des moments d’épreuves qui font tanguer la barque de notre vie. Il nous faut pourtant au cœur de notre foi éprouvée tenir le cap de l’espérance parce que notre Dieu maintient le cap.
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    Saint Joseph, Dieu le Père a rempli votre cœur d'une sagesse et d'une affection paternelle sans pareilles. Car elles devaient vous rendre capable de remplir l'office d'un vrai père envers le Fils de Dieu. Vous lui avez cherché le premier refuge, Vous lui avez bâti une maison, Vous l'avez sauvé de la main d'Hérode, Vous l’avez emmené en Égypte, Vous l’avez ramené en Israël, Vous avez travaillé pour lui, Vous l'avez protégé, guidé, introduit dans votre métier de charpentier. Qui saura décrire votre paternité ? Ayez pitié de tous les pères du monde, afin qu'ils voient le grand sens de la paternité et qu'ils apprennent à honorer et à aimer Jésus Lui-même dans leurs enfants. Ainsi soit-il.

dimanche 13 juin 2021

samedi 12 juin 2021

11 Dimanche Ordinaire

💢 «La plus petite de toutes les semences» 
    Après l’éclat de plusieurs fêtes, voici que, ce dimanche, le temps ordinaire est de retour. Le dimanche n’est jamais ordinaire, il est toujours reflet de l’extraordinaire aventure spirituelle initié par Jésus. Après lui, il est vrai, l’histoire de l’Église, peuple de ceux qui croient en Jésus ressuscité, connaît bien des aléas. Notre époque paraît être celle d’une récession. On a l’impression, souvent fondée, que la foi se transmet mal, en particulier dans les familles, que le nombre de croyants diminue, que les valeurs chrétiennes sont de moins en moins reconnues et pratiquées. Sans nous convier à un optimisme béat, la parole de Dieu entendue aujourd’hui nous présente une perspective. C’est l’image de l’homme qui jette le grain dans son champ; la semence germe et grandit, il ne sait comment (évangile). Mais elle grandit. Les pasteurs, les éducateurs, les parents sont comme des semeurs. Parfois, ils ont l’impression de semer dans le vide. Mais la catastrophe serait qu’ils s’arrêtent de semer. Alors, il est sûr que rien ne pousserait. S’ils continent à semer, la semence, même si elle est très petite, donne ra un jour du fruit. 
💢 Promesse de fécondité – Le règne de Dieu. 
    Les deux courtes paraboles que l’évangile de Marc nous présente aujourd’hui parlent de croissance, aussi mystérieuse qu’irrésistible, du royaume de Dieu. Entre les semailles et la moisson, l’homme n’intervient pas. Nos efforts et nos connaissances sont peu de chose au regard de l’admirable élan vital où s’atteste, aux yeux de croyant, l’agir même du Créateur. Le Royaume est don, grâce et silencieuse germination. Pourtant, la graine jetée en terre est appelée à produire du fruit, du blé un arbuste. Le règne de Dieu doit aussi devenir visible. Déjà le prophète Ezékiel, cité par notre première lecture, appliquait une métaphore botanique au destin du peuple d’Israël exilé à Babylone: la modeste bouture devait se développer en cèdre magnifique. 
    De la graine, l’Esprit fait un arbre… Les épreuves nous empêchent de voir que le Règne de Dieu pousse inexorablement, par une activité discrète mais continue. Il se développe tout seul dans les cœurs «jusqu’à la moisson». En Jésus, le grain de motarde se ramifie pour devenir «l’arbre aux oiseaux». Dieu mène à bien son entreprise. Si petit soit le grain aujourd’hui, il est promis à un avenir glorieux. 
    Sur cette terre nous ne faisons que passer (deuxième lecture), notre ambition est de plaire au Seigneur Jésus.
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Joseph,
Avec Marie, tu prends la route...
Et tu prends la route sans aucune peur,
Car tu as placé ta main dans celle de Dieu.
Tu lui fais confiance !
Pourtant la route est longue,
Et le chemin est dangereux...
Dans mes jours difficiles, saint Joseph,
Apprends-moi à me tourner vers Dieu,
Avec une grande confiance.

mercredi 9 juin 2021

Solennité du Sacré-Cœur

Le vendredi 11 juin 2021, l’Eglise fête la Solennité du Sacré-Cœur.

    Le calendrier liturgique place la célébration du Sacré-Cœur au rang des solennités. Elle est fêtée dans toute l’Église catholique romaine, dix-neuf jours après la Pentecôte soit un vendredi. Elle est aussi appelée Fête du Cœur de Jésus.
    Aujourd'hui, on offre devant nos yeux corporels, ou mieux encore devant nos "yeux intérieurs" illuminés par la foi, la figure du Christ qui venant tout juste de mourir sur la Croix, a eu son flanc ouvert par un coup de lance infligé par le centurion, «…aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau». Un spectacle angoissant et à la fois extrêmement éloquent! Il n’y a pas le moindre espace pour soutenir la thèse de celui qui affirme que c'est une mort apparente: Jésus est véritablement mort à 100%. En fait, cette mystérieuse "eau", qui ne sortirait pas d’un corps sain, normal, nous indique, selon la médecine moderne, que le Christ a dû mourir à cause d’un infarctus ou, comme disaient nos ancêtres, d'un cœur brisé. C'est uniquement dans ce cas-là que se produit la séparation du sérum des globules rouges. Ce qui expliquerait le phénomène de "sang et eau".
    Par conséquent, le Christ, est réellement mort, que ce soit à cause de nos péchés, ou que ce soit en raison de son désir primordial et le plus vif: pouvoir effacer nos péchés. «Par ma mort j’ai vaincu la mort et j’ai élevé l’homme à la sublimité du ciel» (Méliton de Sardes). Dieu, qui a tenu la promesse de ressusciter son Fils, tiendra également sa deuxième promesse: il nous ressuscitera également et nous élèvera à sa droite. Mais il pose une condition minime: croire en Lui et nous laisser sauver par Lui. Dieu n'impose son amour à personne au détriment de sa liberté humaine.
    Enfin, à propos de cet Homme qui a subi un coup de lance dans son cœur, «ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé» (Jn 19,37), l’Apocalypse nous donne également confirmation: «Voici qu'il vient parmi les nuées, et tous les hommes le verront, même ceux qui l'ont transpercé» (Ap 1, 7). Ceci est une exigence sacrée de la justice divine: à la fin des temps, même ceux qui l’ont repoussé obstinément, devront le reconnaître. Y compris, le tyran auto-idolâtre, l’assassin impitoyable, l’athée prétentieux… tous sans exception se verront contraints à s’agenouiller devant Lui, le reconnaissant comme le vrai, l’unique Dieu. N’est-ce donc pas mieux, d'être son ami dès maintenant?

Père éternel,
je vous offre le Cœur de Jésus-Christ,
votre Fils bien-aimé,
comme il s’est offert lui-même
en sacrifice pour moi.
Recevez cette offrande que je vous fais,
comme aussi tous les désirs,
tous les sentiments,
toutes les affections,
tous les mouvements,
tous les actes de ce Sacré-Cœur.
Ils sont miens,
puisqu’il s’est immolé lui-même pour moi,
et je veux à l’avenir ne désirer que lui seul.
Recevez-les en satisfaction pour mes péchés,
et en action de grâce pour vos bienfaits.
Recevez-les et accordez-moi par ses mérites,
toutes les grâces qui me sont nécessaires,
et surtout la grâce de la persévérance finale.
Recevez-les comme autant d’actes d’amour,
d’adoration, de louanges
que j’offre à votre divine majesté,
puisque c’est par le Cœur de Jésus
que vous pouvez être dignement honoré et glorifié.
                                                          sainte Marguerite-Marie Alacoque

Fête du Cœur Immaculé de Marie

    Le samedi, le lendemain de la solennité du Sacré Cœur de Jésus, nous fêtons un cœur sans tache, rempli de Dieu, totalement voué à l'obéissance et à l'écoute de Dieu. Le cœur, dans le langage de la Bible, signifie ce qu'il y a de plus profond dans la personne, l'endroit d'où jaillissent toutes les pensées, toutes les paroles et toutes les actions. Qu'est-ce qui jaillit du Cœur de Marie? Foi, obéissance, tendresse, disponibilité, servitude, force, humilité, simplicité, reconnaissance, et toute une panoplie inépuisable de vertus.
    Pourquoi? La réponse nous la trouvons dans les paroles de Jésus «là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur» (Mt 6,21). Le trésor de Marie est son Fils, et elle lui a donné tout son Cœur. Les pensées, les paroles et les actions de Marie ont comme source et comme but de contempler et plaire à Dieu.
    L'Évangile de ce jour nous donne un bon exemple de ceci. Après nous avoir raconté la scène de l'enfant Jésus perdu et retrouvé dans le Temple, il nous dit «Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements» (Lc 2,51). Saint Grégoire de Nicée nous dit: «Dieu se laisse contempler par les cœurs purs». 
    Qu'est-ce que Marie garde dans son Cœur? Depuis l'Incarnation et jusqu'à l'Ascension de Jésus, en passant par les heures amères de la Passion, Elle a gardé dans son Cœur d'innombrables souvenirs médités et approfondis: la joie de la visite de l'ange Gabriel lorsqu'il lui annonça son rôle dans les desseins de Dieu, le premier baiser et la première fois qu'elle a serré Jésus nouveau-né dans ses bras, les premiers pas de son Fils sur Terre, constater sa croissance physique et spirituelle, leur “complicité” lors des noces de Cana, les enseignements de Jésus lors de ses sermons, la douleur salvatrice de la Croix, l'espérance dans le triomphe de la résurrection…

vendredi 4 juin 2021

Fête-Dieu

🔆 La fête du Corpus Christi, la Fête-Dieu, est une fête qui remonte au XIIIe siècle. Elle s’est développée pour mettre en valeur la dévotion à la Sainte Eucharistie. Elle s’est employée à célébrer la présence toute spéciale de Jésus à travers les signes que sont le pain et le vin qui deviennent à chaque messe le Corps et le Sang du Christ. Présence incroyable, présence mystérieuse, accessible dans la foi au Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ.
L’Eucharistie, signe de l’unité. Il y a un moment précis, dans la messe, qui devrait attirer notre attention, car nous disons alors une parole énorme, qui pourrait avoir des conséquences extrêmes dans notre vie. Ce moment solennel, c’est quand nous recevons l’Eucharistie des mains du prêtre ou du ministre de la communion. Celui-ci dit: «Le Corps du Christ», et nous répondons «AMEN». Ce simple petit mot AMEN est plein de signification: de foi, de promesse et de défi. Cette fête aujourd’hui, du Corps et du Sang du Christ, nous rappelle le sens de ce mot Amen. Amen signifie: «Oui, je crois. Oui, je crois que ce petit morceau de pain est vraiment le Corps et le Sang du Christ. Oui, je crois que c’est lui, le Christ, qui fait de nous tous un seul corps, une seule famille.» Ce petit Amen que nous prononçons de nos lèvres, parfois timidement, c’est notre façon à nous, le simple petit peuple de Dieu, de dire «oui» à la grande doctrine de l’Eucharistie.
🔆 Méditons sur: Le SANG de l’ALLIANCE. 
    L’eucharistie est un diamant aux milles facettes. Aujourd’hui, les lectures bibliques évoquent surtout le sang du Christ, que le Sauveur a proposé à tous ses disciples. La coupe de vin qu’il leur a donnée à boire lors du dernier repas pascal pris en commun, il la présente comme étant son sang, ″le sang de l’Alliance, répandu pour la multitude″ (évangile)
    Cela ne choquait pas les anciens, habitués aux sacrifices d’animaux. L’important ici est que le sang, symbole de vie, sert à asperger à la fois l’autel, symbole de Dieu, et le peuple qui accueillant l’alliance proposée par Dieu, s’engage à pratiquer ses commandements (première lecture)
    Quand nous communions au corps et au sang du Christ lors de l’eucharistie qui rend actuelle son offrande, nous entrons dans ce dynamisme d’alliance avec Dieu, par Jésus notre médiateur. Nous pouvons «célébrer le culte du Dieu vivant» (deuxième lecture). 
🔆 UNE NOURRITURE NOUVELLE. 
    LE PAIN ET LE VIN sont des éléments courants de nos repas. Ils ont aussi une valeur symbolique. Dans la Bible, comme dans la plupart des civilisations, le pain est une nourriture de base, il assure la subsistance de chaque jour. Il fait même partie de la prière: «donne-nous notre pain de ce jour.» Le vin, c’est la boisson qui réjouit le cœur de l’homme, signe de convivialité et de fête. Jésus a changé l’eau en vin aux noces de Cana. Pain et vin font partie du dernier repas que Jésus partage avec ses amis (évangile). C’est un repas mémorial, un repas rituel, pour ne pas oublier que c’est Dieu qui a sauvé son peuple de l’esclavage et l’a conduit sur la terre promise. Pour tout juif, le repas pascal rappelle l’évènement fondateur de son peuple. Le repas qu’institue Jésus devient un mémorial pour ceux qui croient en lui, c’est l’eucharistie. C’est lui-même, Jésus Christ ressuscité qui se donne en nourriture. Le pain et le vin de nos eucharisties sont vraiment le sacrement du Corps et du sang du Christ, ils nous communiquent sa propre vie pour nous unir davantage à lui et à nos frères, et pour nous conduire au Père. L’eucharistie actualise son sacrifice et en livre les fruits dans l’aujourd’hui de la vie de l’Église et du monde.
    Chacune de nos messes est une fête de l’Alliance que Dieu a conclue avec nous dans le sang de son Fils. L’amen que nous y prononçons nous engage en retour à mettre en pratique les appels de la Parole de Dieu que nous y avons lus. Nous devons faire de nos messes des célébrations de bonheur déjà et à venir.
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PRIÈRE DE PRÉSENTATION DE MES BESOINS À SAINT JOSEPH

Joseph, en compagnie de Jésus et Marie,
tu as connu la faim, l’insécurité, la maladie.
Ton cœur s’est tourné vers Dieu pour lui présenter tes besoins
et ceux de ta famille.
Dans la foi, tu as reconnu la réponse du Père
dans le déroulement des événements.
Assiste-moi, aujourd’hui, dans la présentation de ma prière auprès du Père.
Joseph, aide-moi à reconnaître la volonté de Dieu
afin que j’ouvre mes mains
pour accueillir ce que le Père m’accorde dans sa bienveillance.
Dans sa prévenance, Dieu comble sa création de sa Vie et de son Amour.
Ouvre mes yeux aux merveilles qu’Il accomplit sans cesse.
Aide-moi à trouver le sens véritable de ma demande
afin que je découvre en moi l’enfant que Dieu a désiré.
Amen.