vendredi 25 juin 2021

13 Dimanche Ordinaire

💢 Vive la vie.
    Aujourd’hui, la liturgie de la parole entonne un vibrant hymne à la vie. La première lecture proclame la tranquille certitude du croyant pour qui Dieu ne veut point la mort. Dans l’épître, Paul explique pourquoi il organise en pays païen une collecte en faveur de la communauté de Jérusalem. N’est-il pas juste que les chrétiens du monde grec aident leurs frères de Palestine à vivre décemment? L’évangile de Marc présente Jésus comme celui qui rend à la vie la fille d’un chef de synagogue. Le désarroi de ce dernier est le nôtre devant la mort brutale d’un être cher. Or, la mort d’une fillette de douze ans est doublement scandaleuse: elle est jeune, et elle disparaît au moment où elle devient elle-même capable de donner la vie Jésus, lui, ne demande que la foi: la foi au Dieu vivant, la foi en la vie.
💢 La maladie et la mort ont-elles un sens?
    Une enfant qui meurt, une femme tourmentée par une infirmité: la liste des souffrances dues à notre condition biologique peut s’allonger sans fin. A la différence des minéraux, l’être vivant - plante, animal ou être humain - marche inéluctablement vers la mort et rencontre, sur son parcours, la maladie et la douleur. Du seul point de vue biologique, il n’y a là rien que de très normal: les années d’un vivant sont comptées, et la dégradation plus ou moins rapide est inévitable. Pourtant, du point de vue de la personne humaine qui a pris conscience de ce qu’elle est, cette situation est anormale: je vis et j’en suis conscient, pourquoi cela devrait-il finir? Le scandale de la souffrance et de la mort redouble lorsqu’elles frappent un être encore jeunes. La situation actuelle des hommes reste biologique – la maladie et la mort n’ont pas disparu – mais désormais, depuis Pâques, elle n’est plus la dernière étape de la condition humaine. Bien plus, transformée par le dedans, celle-ci est en marche vers la vie sans fin.
💢 Le Bien et le Mal
    Dans le monde actuel il y a deux grandes forces qui luttent, l’une contre l’autre. Il s’agit de la force du mal et celle du bien.
    Dans la force du mal on trouve le camp de la mort provoquée par la jalousie des hommes. Dans la force du bien on trouve le camp de la vie donnée par Dieu en envoyant Jésus, son Fils unique dans le monde pour guérir et sauver l’humanité, pour vivre avec les pauvres et mettre fin à leur pauvreté.
Dans la force du Bien où règne la vie, aider les pauvres à les aider à avoir un mieux-être. C’est imiter le Christ.
    Dans la force du mal où règne le camp de la mort se trouve notre méchanceté, se trouvent nos désirs de nuire aux autres, se trouvent aussi les fabricants des bombes, des armes nucléaires, des armes à feu pouvant détruire la vie des êtres humains, pouvant détruire le monde…

💢 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués :)

PRIERE A ST JOEPSH - GARDIEN DE LA SAINTE FAMILLE

    Saint Joseph, gardien de la Sainte Famille, vous dont les mains furent assez douces pour entourer le corps de l’Enfant Dieu; le regard assez perçant pour déceler l’œuvre de Dieu; le cœur assez ingénieux pour mettre Jésus Christ à l’abri du méchant; Saint Joseph, entourez chacun des membres du Peuple de Dieu de la même tendresse. Ecartez les dangers qui menacent la terre et tous ses habitants. Elargissez le cœur de toutes les créatures de Dieu dans chaque pays du monde. Que l’Esprit modèle notre personne. Que Dieu Trinité soit présent en chacune de nos vies, comme une sève vivifiante. Ainsi nous travaillerons, nous agirons comme vous l’avez fait, pour que le Règne de Dieu vienne, que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel.