vendredi 31 mars 2023

Dimanche de RAMEAUX

🕀 Avec la PROCESSION DES RAMEAUX, l’Église célèbre aujourd’hui l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem : tout déborde d’allégresse. Cette cérémonie nous permet, après vingt siècles, de revivre cette scène grandiose et de nous y associer en acclamant à notre tour Jésus comme notre Roi.
    Cependant, cette entrée de Jésus à Jérusalem est le prélude à sa Passion quelques jours après : c’est pourquoi, à la MESSE, tous les textes liturgiques, et surtout la LECTURE DE LA PASSION, ont pour unique objet la douloureuse évocation de la Passion de notre Sauveur. L’Église nous invite à L’accompagner et à nous associer à toutes ses souffrances.

🕀 Pour la semaine qui vient
La Semaine Sainte commence
    Si la fête de Pâques a un sens religieux pour les religions chrétienne et juive, Pâques est aussi une fête païenne. Avant d’être fête juive puis chrétienne, Pâques est d’abord – il faut le savoir – une fête païenne. Elle annonçait l’éveil du printemps, l’éveil de la vie, le retour du beau temps après les longs mois d’hiver pendant lesquels tout semble mort.
    La vraie Pâque (sans «s») est une fête juive célébrée le 14ème jour du premier mois du calendrier juif. Les Juifs ne disent pas pâques mais «Pessah». Pour eux chez les Juifs, Pâques est donc une fête religieuse qui commémore le passage de la Mer Rouge.
    La fête chrétienne de Pâques est destinée à rappeler le souvenir de la résurrection de Jésus-Christ. Durant les premiers temps de la chrétienté, le calendrier utilisé pour fixer la date de Pâques était le calendrier juif ou babylonien.
    Contrairement à Noël qui est fixe (25 décembre) comme certaines autres fêtes chrétiennes, Pâques est une fête mobile qui se célèbre entre le 22 mars au plus tôt et le 25 avril au plus tard.

    La Semaine Sainte, et particulièrement le Triduum pascal (les trois jours allant de la Messe du jeudi saint au dimanche de Pâques), constitue le «centre de gravité» de l’année liturgique.
  • Le jeudi saint au coucher du soleil, se célèbre la sainte Cène. Elle commémore le dernier repas de Jésus avec ses apôtres avant de se livrer à la mort. Au cours de ce dernier repas il a lavé les pieds à ses apôtres. Il a institué l’Eucharistie
  • Le vendredi saint, l’Eglise vit le Passion du Seigneur. Elle commémore la mort et la mise au tombeau de Jésus dans l’espérance de la Résurrection. On peut retenir qu’il y a le chemin de croix, puis la célébration de la passion de notre Seigneur Jésus, puis suivent la vénération de la croix et la communion. Rappelons qu’il n’y a pas de Messe – de célébration eucharistique ce jour-là. La communion au corps du Christ se fait avec les saintes espèces qui restent du jeudi saint.
  • Le samedi saint. Il ne se passe rien. Ou plutôt si. C’est le grand silence du tombeau. C’est un jour de deuil, de solitude, de profond recueillement. Il n’y a aucune célébration. Jésus rejoint dans la mort tous les défunts passés, présents et à venir, leur apportant ainsi son salut. L’Eglise demeure auprès du tombeau de son Seigneur. Samedi soir, c’est la Vigile pascale... durant laquelle les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ. C’est une grande célébration durant laquelle on lit les textes de la Bible qui retracent l’histoire de l’Alliance de Dieu avec les hommes. C’est aussi durant cette nuit que sont célébrés les baptêmes des catéchumènes.
🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!
  • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain Vendredi Saint le 7 avril sur les chemins d'Allonnes)
  • Tous les lundis de Carême - les LAUDES (prière du matin avec les psaumes) à Allonnes à 7h00


Un petit film qui permettra aux enfants de mieux comprendre les grands mystères...




 

samedi 25 mars 2023

5 Dimanche de Carême

🕀 Pour la semaine qui vient

    Le deuil frappe une famille. Ce sont des amis de Jésus, une fratrie. Et ce récit évangélique de ce dimanche s’applique à mettre en avant le sens des faits et gestes de Jésus face à cet événement.
    Marthe et Marie. Ces deux sœurs ont accompagné leur frère jusqu’au bout de sa maladie. Elles ne sont plus opposées dans «l’agitation» et «l’écoute». Désormais, elles sont unies dans une même foi: Leurs paroles ne sont pas le ton de la révolte ni de la récrimination, mais celui de la conviction que Jésus est le Fils de Dieu. Aujourd’hui, il semble n’être qu’un homme bouleversé par la mort d’un proche, il est touché par la souffrance de ses amies. Jésus pleure la mort de Lazare. Ce récit ressemble à celle de notre vie de foi. Notre foi est une foi pascale. Puissions-nous dire, à la suite des Apôtres, avec Marthe, Marie, et même Lazare: oui, Jésus est maître de la vie. La mort n’a plus aucun pouvoir sur lui.

Miracle de l’amour…
    «Amour rime avec toujours». C’est le vœu de l’amour, en effet, de vaincre le temps et la mort. Vœu impuissant quand il s’agit de l’homme, non quand il s’agit de Dieu. Dieu nous a prouvé son amour en nous donnant son Fils. Notre espérance se fonde sur cet amour en nous donnant son Fils. Notre espérance se fonde sur cet amour. Aussi Paul peut-il s’écrier: «Rien, pas même la mort, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur» (Rm 8,39). Douter de la résurrection serait douter, non seulement de la parole de Jésus, mais d’abord de la fidélité de Dieu à son amour pou nous.

Croire…
    Dernier dimanche de Carême, troisième et dernier scrutin. Déjà! Il est passé si vite… Cette année encore… Nous approchons donc de ce moment où nous célèbrerons le mystère pascal, et le Seigneur nous invite à méditer sur la mort et la résurrection, à nous préparer à affirmer notre foi: «Moi, je suis la résurrection et la vie», dit Jésus à Marthe. «Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra…» Nous avons encore deux semaines pour bien préparer notre cœur. Pour nous préparer à dire avec Marthe: «Tu es le Messie, je le crois; tu es le Fils de Dieu, celui vient dans le monde.» Aujourd’hui, il nous offre aussi d’être témoins de ce beau dialogue avec Marthe. Tout cela dans le but de nous préparer à l’accompagner avec foi dans le mystère pascal. Dans deux semaines, nous renouvellerons solennellement notre profession de foi, et déjà nous avons hâte d’y être!

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!
  • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain 31 mars à Brain sur Allonnes)
  • Tous les lundis de Carême - les LAUDES (prière du matin avec les psaumes) à Allonnes à 7h00



vendredi 24 mars 2023

Annonciation du Seigneur

    Aujourd’hui dans l’évangile Marie dit "OUI" à l’ange.
    Mais elle lui pose une question : «Mais comment cela va-t-il se faire?» Comment va-t-elle être enceinte de Jésus?
    Elle nous ressemble. Elle aimerait savoir mais ne comprend pas tout à cet instant ce que veut faire Dieu.
    Alors l’ange pour la rassurer l’invite à regarder autour d’elle. Sa cousine qu’on disait stérile est enceinte. Certains érudits du Nouveau Testament pensent que Marie était déjà au courant (les nouvelles comme celles-ci allaient vite) et que l’ange lui a simplement demandé d’y repenser en y voyant une œuvre de Dieu.
    C’est par ce signe que Marie va comprendre que Dieu est entrain d’agir et qu’elle va accepter de dire oui à l’ange.
    Regardez autour de vous, quelques fois les bénédictions de Dieu sont sous vos yeux mais vous êtes trop inquiets pour les voir. Soyez attentifs durant les jours qui viennent, Dieu agit.


dimanche 19 mars 2023

Solennité de St Joseph - époux de la Vierge Marie

    Le 19 mars l'Église célèbre la solennité de Saint Joseph (cette année, en raison du dimanche tombant le 19, la fête a été déplacée au 20 mars). 

    C'est comme une parenthèse dans l'austérité du Carême. Mais dans la joie de cette fête, rien ne nous empêche de pouvoir continuer à avancer dans le chemin de la conversion, propre des jours du Carême.
    Joseph est bien celui qui, élevant son regard, s'efforce pour s'adapter au plan de Dieu. Et Joseph est bien aussi celui qui, regardant les autres, essaie toujours d'interpréter dans le bon sens toutes leurs actions afin de sauvegarder leur bonne renommée. C'est dans ces deux aspects de la bonté que Saint Joseph nous apparaît dans l'Évangile d'aujourd'hui.

    Sur chacun de nous Dieu a un plan d'amour, car «Dieu est amour» (1Jn 4,8). Mais les difficultés de notre vie font que, parfois, nous ne sachions pas le découvrir. Et, en bonne logique, nous nous plaignons et nous refusons les croix que le Seigneur nous tend.
    Il a dû être difficile pour Saint Joseph de voir que Marie «avant qu'ils aient habité ensemble, fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint». Il avait décidé de la répudier, mais «en secret». Mais, en même temps, «lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe», lui dévoilant qu'il devait devenir le père légal de l'Enfant, il accepta immédiatement «et il prit chez lui son épouse».

    Le Carême est une bonne occasion pour découvrir ce que Dieu attend de nous, et renforcer notre désir de le mener à bien. Demandons au bon Dieu, comme nous le dirons dans la prière de la Messe d'aujourd'hui, «que les mérites de l'Époux de votre très sainte Mère soient notre secours, nous vous en prions, Seigneur».
    Qu'Il nous fasse avancer dans notre chemin de conversion tout en imitant Saint Joseph dans l'acceptation de la volonté de Dieu et l'exercice de la charité envers notre prochain. Et, en même temps, rappelons-nous que «toute la sainte Église est débitrice avec la Mère Vierge, car c'est à travers Elle que l'Église a reçu le Christ, mais, ensuite, Saint Joseph est celui qui mérite le plus notre remerciement et notre révérence» (Saint Bernardin de Sienne).

La Messe en honneur de St Joseph
lundi 20 mars à 18h30 à Allonnes

Petit temps de prière:
Demandons avec conviction la protection du Seigneur en lisant ou récitant le psaume 23. 

L'Éternel est mon berger je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table,
En face de mes adversaires;
Tu oins d'huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel
Jusqu'à la fin de mes jours.


vendredi 17 mars 2023

4 Dimanche de Carême

🕀 POUR LA SEMAINE QUI VIENT…

Renaître à la lumière de Dieu.
    Le mal existe dans le monde et on voit sa force à l’œuvre, mais comment en parler sans en faire une réalité symétrique à celle du bien ? Saint Augustin utilise l’image de la sécheresse qui existe bien mais qui se présente comme un manque d’eau. On pourrait en dire autant de la ténèbre: c’est une absence de lumière qui empêche de bien voir.
    La cécité plonge l’aveugle dans la ténèbre. Il peut vivre mais, parce qu’il est aveugle, il risque de se retrouver face à un danger mortel. Il est donc question de vie et de mort dans la rencontre que Jésus fait de l’aveugle de naissance. La guérison qu’il opère provoque des réflexions sur la personne même du Christ.
    Par le baptême et la confirmation, nous partageons la dignité du Christ. Nous pouvons déjà nous réjouir dans la perspective de Pâques qui approche. Avec les catéchumènes, nous marcherons alors à la suite de la flamme du cierge pascal, signe de la victoire du Christ qui apporte la lumière au monde.

Jésus lumière du monde…
    Par le deuxième «scrutin» des catéchumènes sont en route vers Pâques. Ce quatrième dimanche de Carême, nous met en face de notre réflexion sur notre manière de voir les personnes et les événements. Une invitation à réajuster notre vue sur les projets de Dieu en nous et autour de nous. Il est remarquable le regard de Dieu sur l’homme «qui ne regarde pas comme les hommes, car nous regardons l’apparence, le Seigneur regarde le cœur».
    À quelques jours de Pâques, laissons-le, Lui–la lumière du monde- agir en nous. Qu’il vienne toucher les yeux de notre cœur et nous aider, comme cet homme, à proclamer: «Je crois, Seigneur» au-delà de toutes mes peurs!
    Jésus nous a été donné comme la lumière de notre monde. Il connaît notre avenir qui est en lui et pour nous, victoire sur la mort.
    Jésus est notre lumière, celle de toute l’humanité.

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  • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain 24 mars à Neuillé)
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vendredi 10 mars 2023

3 Dimanche de Carême

🕀 Pour la semaine qui vient

″SI TU SAVAIS LE DON DE DIEU…″
    C’est aujourd’hui le premier « scrutin » sur la route de Pâques, étape importante où retentit le premier grand évangile baptismal, la rencontre de Jésus avec la Samaritaine. C’est une scène vivante, dialoguée, dynamique, entre Jésus et une femme, dont on ignore le nom. Étant de Samarie, elle est pour les juifs: étrangère, différente, méprisée. Pas pour Jésus qui vit une scène d’intimité rare. La Samaritaine, c’est aussi chacun d’entre nous dans la mesure où la soif d’amour et de vérité que nous portons n’est pas entièrement étanchée par le baptême dans lequel nous avons été plongés et qui reste toujours à découvrir. C’est l’humanité, enfin, en quête d’une vie qui ne finira pas.

L’amour a été répandu dans nos cœurs…
    La foi, l’espérance, l’amour, ces trois attitudes qui caractérisent les disciples du Christ, sont des cadeaux de Dieu. C’est Dieu qui «nous a donné, par la foi, l’accès au monde de la grâce». Son amour a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint de Dieu qui nous a été donné. Notre espérance d’avoir part à la gloire de Dieu s’appuie sur l’amour divin. Cette justification n’est donc pas le résultat de nos efforts. Dieu nous aime, et nous répondons, par la foi, l’espérance et l’amour, qui s’enracinent dans son amour manifesté dans la croix du Christ.

    Aujourd’hui, ravivons l’esprit de notre baptême où nous avons reçu cette source vive. Cela exige que nous soyons en vérité avec nous-mêmes et avec Dieu. C’est un véritable effort de Carême et c’est aussi celui qui est entrepris par les catéchumènes qui célèbrent aujourd’hui les scrutins: scruter, c’est regarder avec précision ce qui fait nos vies.

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  • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain 17 mars à Vivy)
  • Tous les lundis de Carême - les LAUDES (prière du matin avec les psaumes) à Allonnes à 7h00



vendredi 3 mars 2023

2 Dimanche de Carême

🕀 Pour la semaine qui vient

″Écoutez-le″
    Deuxième étape du chemin de Carême, la Transfiguration de Jésus annonce la résurrection. Mais contrairement à la résurrection elle-même, la Transfiguration a des témoins directs: les Apôtres Pierre, Jacques et Jean. Pour les trois Apôtres, l’expérience de la Transfiguration aurait pu être une sorte de sidération. Sans doute n’en étaient-ils pas loin, ressentant crainte et tremblement. Ainsi, la proximité et l’intimité avec Dieu ne peuvent pas être confondues avec la recherche d’un sacré redoutable et impressionnant. Vivre dans l’amitié divine appelle surtout la parole et l’écoute. Elle raconte une histoire d’amour véritable, celle de Dieu pour les hommes, celle du Père pour son Fils. La parole du Père aimant s’adresse à nous. Nulle pression à cette invitation: seulement la volonté bienveillante de Dieu que nous ne passions à côté de l’essentiel: l’écoute du Fils.
    A la suite des Apôtres, nous sommes maintenant les témoins de la vie de Jésus ressuscité. Par le baptême qui nous introduit dans le secret de ce mystère de mort et de résurrection du Christ, nous avons reçu de Dieu ″notre vocation sainte″: annoncer l’Évangile.

Suivre le Christ.
    Le Carême nous oriente vers la conversion. Mais cela ne peut se faire que si nous en voyons les raisons. La Carême se vit à la lumière de Pâques qui existe déjà en nos cœurs. C’est tout le sens de la transfiguration. Car Pâques nous est central, y compris pendant le Carême. Ce temps de pénitence ne se justifie que par rapport à la fête où il nous conduit. Comme Abraham qui quitte son pays pour obéir à Dieu, comme Paul pour annoncer l’Evangile, cela n’est pas de tout repos et expose à des épreuves. Il s’agit de faire confiance. La grâce les accompagne tout au long du chemin, même si le ″prendre part aux souffrances du Christ″ n’est pas si évident. Mais quand on donne, on donne quelque chose de soi, ce peut être comme un arrachement.
    Le trépied de l’Église, Pierre, Jacques et Jean sont, dans ce qu’ils voient sur la montagne, les témoins de l’amour de Dieu dans la vie de Jésus.

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  • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain 10 mars à Villebernier)
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