🕀 Avec la PROCESSION DES RAMEAUX, l’Église célèbre aujourd’hui l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem : tout déborde d’allégresse. Cette cérémonie nous permet, après vingt siècles, de revivre cette scène grandiose et de nous y associer en acclamant à notre tour Jésus comme notre Roi.
Cependant, cette entrée de Jésus à Jérusalem est le prélude à sa Passion quelques jours après : c’est pourquoi, à la MESSE, tous les textes liturgiques, et surtout la LECTURE DE LA PASSION, ont pour unique objet la douloureuse évocation de la Passion de notre Sauveur. L’Église nous invite à L’accompagner et à nous associer à toutes ses souffrances.
🕀 Pour la semaine qui vient
La Semaine Sainte commence…
Si la fête de Pâques a un sens religieux pour les religions chrétienne et juive, Pâques est aussi une fête païenne. Avant d’être fête juive puis chrétienne, Pâques est d’abord – il faut le savoir – une fête païenne. Elle annonçait l’éveil du printemps, l’éveil de la vie, le retour du beau temps après les longs mois d’hiver pendant lesquels tout semble mort.
La vraie Pâque (sans «s») est une fête juive célébrée le 14ème jour du premier mois du calendrier juif. Les Juifs ne disent pas pâques mais «Pessah». Pour eux chez les Juifs, Pâques est donc une fête religieuse qui commémore le passage de la Mer Rouge.
La fête chrétienne de Pâques est destinée à rappeler le souvenir de la résurrection de Jésus-Christ. Durant les premiers temps de la chrétienté, le calendrier utilisé pour fixer la date de Pâques était le calendrier juif ou babylonien.
Contrairement à Noël qui est fixe (25 décembre) comme certaines autres fêtes chrétiennes, Pâques est une fête mobile qui se célèbre entre le 22 mars au plus tôt et le 25 avril au plus tard.
La Semaine Sainte, et particulièrement le Triduum pascal (les trois jours allant de la Messe du jeudi saint au dimanche de Pâques), constitue le «centre de gravité» de l’année liturgique.
- Le jeudi saint au coucher du soleil, se célèbre la sainte Cène. Elle commémore le dernier repas de Jésus avec ses apôtres avant de se livrer à la mort. Au cours de ce dernier repas il a lavé les pieds à ses apôtres. Il a institué l’Eucharistie
- Le vendredi saint, l’Eglise vit le Passion du Seigneur. Elle commémore la mort et la mise au tombeau de Jésus dans l’espérance de la Résurrection. On peut retenir qu’il y a le chemin de croix, puis la célébration de la passion de notre Seigneur Jésus, puis suivent la vénération de la croix et la communion. Rappelons qu’il n’y a pas de Messe – de célébration eucharistique ce jour-là. La communion au corps du Christ se fait avec les saintes espèces qui restent du jeudi saint.
- Le samedi saint. Il ne se passe rien. Ou plutôt si. C’est le grand silence du tombeau. C’est un jour de deuil, de solitude, de profond recueillement. Il n’y a aucune célébration. Jésus rejoint dans la mort tous les défunts passés, présents et à venir, leur apportant ainsi son salut. L’Eglise demeure auprès du tombeau de son Seigneur. Samedi soir, c’est la Vigile pascale... durant laquelle les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ. C’est une grande célébration durant laquelle on lit les textes de la Bible qui retracent l’histoire de l’Alliance de Dieu avec les hommes. C’est aussi durant cette nuit que sont célébrés les baptêmes des catéchumènes.
🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!
- Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain Vendredi Saint le 7 avril sur les chemins d'Allonnes)
- Tous les lundis de Carême - les LAUDES (prière du matin avec les psaumes) à Allonnes à 7h00
Un petit film qui permettra aux enfants de mieux comprendre les grands mystères...