lundi 28 septembre 2020

1 Communion dans notre paroisse


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vendredi 25 septembre 2020

26 Dimanche Ordinaire

 🔆 Des actes, plutôt des mots… 

    Les deux fils de la parabole racontée par Jésus ont un point commun: chacun fait le contraire de ce qu’il a déclaré. Faut-il les taxer d’incohérence et les renvoyer dos à, dos? Non, car ce qui compte au final, et les pharisiens eux-mêmes en sont d’accord, c’est le comportement concret: les actes ont plus de poids que les mots. 
    L’un des fils est allé travailler à la vigne, l’autre non; l’un a réellement obéi à l’ordre de son père, l’autre non. Celui qui a répondu oui avec respect et empressement se croit peut-être exemplaire, mais quelle illusion! Sa passivité a démenti son zèle de façade. Son «oui» est resté lettre morte, sans fruit donc sans valeur. Le second fils avait dit non avec sa bouche, puis il a dit oui avec ses mains. Cela s’appelle la conversion. Et comme le rappelle le prophète Ézékiel (première lecture), il n’est jamais trop tard pour rompre avec le mal: aux yeux de Dieu, personne n’est prisonnier de son passé. Le chemin vers la vie éternelle est simple: conversion pleine d’espérance pour le pécheur, fidélité persévérante pour le juste. Il nous faut agir en mettant tout notre cœur dans notre «oui». 
🔆  Les biens aimés de Dieu. 
    «Publicains et prostitués vous précèdent dans le royaume de Dieu»: telle est la pointe de la parabole évangélique de l’homme qui avait deux fils. Voilà une affirmation percutante qui nous pose question. Il y a des événements douloureux dans notre société pouvant parfois nous faire souhaiter des punitions exemplaires pour celles et ceux qui ont causé tant de mal. Mais la préférence de Jésus va aux pécheurs qui, ayant d’abord dit «non», se sont repentis et ont cru à la parole de Jean-Baptiste. À sa manière, le prophète Ézékiel avait évoqué le premier fils de la parabole sous les traits du méchant qui abandonne l’iniquité pour pratiquer le droit et la justice. Quand au second fils, il symbolise ceux qui disent et ne font pas ou ceux qui disent une chose et ont font une autre. Le second fils, c’est aussi la personne qui dit «oui» à une religion conformiste et «non» à l’évangile des Béatitudes. En toute circonstance, saint Paul nous exhorte dans l’épître à avoir «assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à nous-mêmes»
    Mais comment obtenir une telle humilité? En imitant Jésus et en partageant les dispositions de son cœur! La Vierge Marie l’a parfaitement imité. Les saints, que nous fêtons l’ont aussi imité: Désirons la sainteté!
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Campagne Nationale Société 
Saint Vincent de Paul 
26 et 27 septembre 2020 

    Créée en France en 1833 par Frédéric Ozanam et aujourd’hui présente dans 150 pays, la Société de Saint-Vincent-de-Paul agit au service des personnes seules et démunies. 
    Ses 800 000 bénévoles, dont 17 000 en France, se rendent présents pour visiter les personnes isolées et partager avec elles une relation fraternelle dans la durée. 
    Ils organisent aussi des actions variées parmi lesquelles des maraudes, de l’aide alimentaire et matérielle, des accueils de jour, de l’accompagnement vers l’emploi et des sorties pour les vacances. 
    Les bénévoles sont répartis en «Conférences» (équipes locales) qui agissent au plus près des personnes souffrant de solitude. Les membres se retrouvent régulièrement pour des temps de partage conviviaux. 
    Sur le territoire de l’ancien canton d’Allonnes, notre conférence porte le nom de Sainte Mère Teresa de Calcutta et regroupe 10 personnes bénévoles qui offrent de leur temps pour des actions aussi diverses que visiter des personnes isolées à domicile, porter la communion aux malades, mettre à disposition des vélos pour les saisonnières polonaises de La Breille les Pins ou des vêtements pour les personnes qui en ont besoin, assurer le co-voiturage vers le resto du cœur de Saumur, accompagner la mise en place d’un logement d’urgence pour les SDF à Allonnes. 
    Pour continuer notre action et être encore plus nombreux à lutter contre la pauvreté et la solitude dans notre paroisse, nous faisons appel à vous. 
    Si vous souhaitez donner du temps et offrir une écoute attentive à des personnes qui en ont besoin, rejoignez-nous comme bénévole! 
    Je peux vous assurer que c’est une expérience de vie extraordinaire, éclairée de relations de confiance et d’amitié uniques! 
    Vous pouvez également nous aider en faisant un don au profit de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. 
    À la fin de la messe, une quête sera organisée et les dons récoltés serviront à renforcer les actions locales de notre conférence Saint Vincent de Paul. 
    Nous nous tiendrons à votre disposition aux portes de l’église afin de vous remettre un dépliant de présentation et répondre à toutes les questions que vous souhaiteriez nous poser. 


jeudi 24 septembre 2020

Offrir une messe...


Peut-être vous vous demandez parfois: 
faut-il demander une Messe? 
A quoi ça sert? 
Les autres les font parfois...
Pourquoi offrir une messe?

1. Si la Messe est célébrée pour le salut du «monde»: pourquoi faire célébrer une Messe pour une intention «particulière»?
    En effet: toute Eucharistie étant célébrée pour «la gloire de Dieu et le salut du monde», elle a toujours une valeur universelle. Car la Messe est le sacrifice du Christ auquel s’unit toute l’Eglise: celle du ciel (les saints et les anges) et celle de la terre (nous tous) encore en route ici-bas. Cependant, chaque célébrant a la possibilité de joindre à cette intention générale telle ou telle intention particulière qui peut lui être confiée: dans les Prières Eucharistiques, il y a des moments prévus pour les intentions particulières. 
    Demander qu’on célèbre la Messe pour une intention particulière, c’est inscrire mon intention dans la grande prière par excellence de l’Eglise, c’est-à-dire, l’Eucharistie.

2. Mais faire célébrer une Messe pour une intention particulière n’équivaut-il pas à «acheter une Messe»?
    Non, on n'achète ni la puissance ni la miséricorde de Dieu! (Ce trafic des biens spirituels s'appelle «simonie»: Act. 8, 9-25). Car la Messe n'a pas de prix: Le “prix“ qu'a payé le Christ en se sacrifiant est infini: Il fut immolé rachetant pour Dieu, au prix de son sang, des hommes de toute tribu, langue peuple et nation. (Apocalypse 5, 9).
    On n’achète pas une Messe, on n'achète pas Dieu pour quelques euros, on ne fait pas du commerce avec le salut! On offre tout simplement une aumône. («L’offrande pour la célébration de saintes Messes doit être considérée comme «une forme excellente» d’aumône. Cette coutume «n’est pas seulement approuvée mais également encouragée par l’Église qui la considère comme une sorte de signe de l’union du baptisé avec le Christ, ainsi que du fidèle avec le prêtre qui réalise son ministère en sa faveur». Congrégation pour le Clergé, janvier 2013, n°69).
    Ainsi, on ne peut pas parler de “prix”, mais d’offrande. L’argent n'est pas pour payer la Messe, mais pour participer à la vie matérielle de l’Eglise, des paroisses et des prêtres et faciliter ainsi la mission.
    Mais ne restons pas au simple niveau matériel: élevons notre regard! Faire une offrande, c’est essentiellement s’offrir soi-même; c’est une façon donc d’exercer son sacerdoce commun de baptisés, c’est un geste d'association au sacrifice salutaire du Christ, en offrant une partie de son bien, fruit de son travail, de sa peine.

3. Notre offrande s’identifie alors avec l’offrande de la Messe?
    Non, il ne faut pas confondre les plans! Notre offrande en argent n'est pas l'offrande accomplie à la Messe car, dans l'Eucharistie, il n'y a pas d'autre offrande que celle du sacrifice du Christ à son Père. C’est à ce sacrifice que s’associe l'offrande de toute l'Église, en s’offrant elle même, dans son être, dans son agir, dans son avoir. Or, ce que l’Eglise a de plus précieux est le Christ lui-même: son Corps et son Sang. 
    Faire célébrer une Messe, c'est alors faire monter à l'autel, avec l’offrande du Christ, notre supplique et l’offrande de notre vie, de notre travail: la présenter devant le Seigneur, devant ses anges et ses saints. 
    La Petite Thérèse, quand elle sût qu’un assassin nommé Pranzini allait être exécuté, fit célébrer une Messe pour sa conversion. Elle fit ainsi porter sur l’autel l’intention qu’elle avait dans son cœur, et elle fut exaucée. Elle n’avait que 14 ans et elle avait déjà bien compris la puissance du sacrifice rédempteur.

4. Que se passe-t-il si le prêtre ne dit pas le nom du défunt pour qui la Messe est célébrée?
    Il peut arriver que le prêtre ne le dise pas, mais la Messe est toujours célébrée pour cette intention. Le nom du défunt n’est pas une sorte de formule magique qui aurait pour effet le déclenchement automatique de la grâce de Dieu sur lui au moment de sa prononciation!

5. Offrir des Messes ne fait quand même pas «sortir des âmes du purgatoire», à supposer que ce fameux purgatoire existe!
    Mais il existe! Une Messe célébrée à l’intention d’un défunt a une valeur inestimable. C’est le plus beau cadeau qu’on puisse offrir à un être cher qui nous a quittés, la prière la plus puissante à son égard! 
    Cet usage est très ancien (il est déjà attesté à Smyrne, au II° siècle): les premiers chrétiens remplacèrent les banquets païens en honneur des morts par la célébration de l’Eucharistie en mémoire des défunts. Ainsi, il n'est plus question de tribut aux dieux païens pour les forcer à protéger les défunts, mais d’union à la prière du Christ s’offrant au Père, pour le salut de tous les hommes. 
    L’Église a toujours honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique, afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1032). 
    Le Saint Curé d’Ars disait: «Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la messe parce qu’elles sont les œuvres des hommes, et la Sainte Messe, l’œuvre de Dieu: elle est le sacrifice que Dieu fait aux hommes de son Corps et de son Sang.»


vendredi 18 septembre 2020

25 Dimanche Ordinaire

🔆 Quand Dieu distribue le salaire  
    Dans la tradition biblique, la vigne est l’image du peuple que Dieu s’est choisi et avec lequel il fait alliance. Le peuple d’Israël, relisant son histoire, se voit comme la vigne, tantôt choyée – par Dieu qui l’entoure et la protège, tantôt envahie et dévastée – par l’ennemi. Dans la parabole de Jésus (évangile), la vigne devient l’image d’un Royaume nouveau, dont Israël et l’Église sont déjà les signes, royaume toujours à bâtir, et pour lequel Dieu à besoin d’ouvriers. L’embauche se fait tous les jours et à toute heure. Quant au salaire, qu’elle sera la récompense pour ceux qui répondront à l’appel du maître? Ouvriers de la première heure ou de la dernière heure, tous recevront la même récompense car Dieu ne fait pas de différence entre les personnes, et ce qu’il donne est d’abord le fruit de sa grâce et de son amour.

🔆 Une bonté qui dépasse la stricte justice. 
    Que penser d’une entreprise dont les ouvriers, travaillant à temps partiel, gagneraient autant que ceux qui travailleraient à temps plein? 
    Le Propriétaire de la vigne obéit à deux logiques: la logique de la raison, et c’est la justice; la logique du cœur, et c’est le don. Toutes deux sont nécessaires, et elles sont indispensables l’une à l’autre. Comme toute parabole, celle de ce dimanche a pour but de nous faire prendre position. À nous de choisir! 
    En cette saison des vendanges, trois dimanches vont nous offrir des paraboles évangéliques concernant la vigne. La première, que nous entendons aujourd’hui, vient heurter notre sens de la justice sociale: ceux qui n’ont travaillé qu’une heure dans la vigne reçoivent le même salaire que ceux qui ont travaillé toute la journée! Souvent, pour échapper au malaise que provoque le comportement du patron, on déclare, à juste triste, qu’il représente Dieu, que les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, (première lecture) et que sa manière d’agir est tout autre que la nôtre. Certes, mais cela ne résout pas la difficulté. On n’a peut-être pas assez prêté attention à la phrase où il est dit que le maître se mit d’accord avec les ouvriers embauchés dès le matin sur le salaire d’une pièce d’argent. A cette époque, le salaire normal d’une journée est d’un denier, le maître respecte ce que l’on appelle aujourd’hui les conventions collectives. Il honore le travail accompli durant la journée entière. On ne peut l’accuser d’injustice. 
🔆 La règle du jeu 
  • Au petit jour, à midi, vers le soir, le Seigneur sort. Es-tu prêt pour l’embauche? 
  • A l’heure imprévisible, se tend une main; un cœur te dit sa peine; un peuple est en détresse; l’Église t’appelle; une voix te parle au cœur. Es-tu prêt pour l’embauche? Es-tu prêt pour son règne? 
  • Ne calcule pas ton salaire, tu y perdrais! Ne mesure pas ta peine: ″Vivre, pour nous, c’est le Christ.″ Sans compter, veux-tu jouer le jeu?
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dimanche 13 septembre 2020

14 septembre - fête de La Croix glorieuse

    Pour comprendre la fête de l’«Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix», comme on l’appelait jadis, il faut remonter à sainte Hélène - mère de l’empereur Constantin, convaincue d’avoir retrouvé sur le Mont Calvaire la Vraie Croix du Christ en 326. À sa découverte, dans le sol du Golgotha, Hélène fait construire une église - l’église de la Résurrection, aujourd’hui basilique du Saint-Sépulcre - consacrée un 14 septembre. La croix y est précieusement conservée jusqu’en 614, visitée par une multitude de chrétiens, avant de disparaître aux mains des Perses au cours de pillages. Retrouvée en 630, la joie des chrétiens est à son comble. La sainte croix sera désormais exaltée et honorée dans toute l’Église comme «Croix Glorieuse», Croix de lumière, porte d’entrée du paradis.

    Le 14 septembre, l’Église n’exalte pas une croix quelconque, ou toutes les croix. Elle exalte la Croix de Jésus, parce qu’en elle s’est révélé au plus haut point l’amour de Dieu pour l’humanité. C’est ce que rappelle l’Évangile de Jean en disant: «Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique» (Jn 3, 16). Contrairement au Vendredi Saint, le croyant est invité à contempler la Croix et la mort de Jésus, non comme un lieu de souffrance, mais comme une source de vie, une source de guérison pour chacun.

    La Croix Glorieuse indique l’unique voie du salut. Elle est «témoignage d’espérance» pour tous, écrit Padre Pio (1887-1968) à son père spirituel. Par expérience personnelle, le saint frère capucin, sait que pour un chrétien «le véritable remède pour ne pas chuter, c’est de prendre appui sur la croix de Jésus, en mettant toute sa confiance en lui seul, car c’est pour notre salut qu’il a voulu y être suspendu».

    Le pape François le rappelle si souvent à ceux qui veulent connaître Jésus. «Vous devez ”regarder à l’intérieur de la croix”, car c’est là que ”se révèle sa gloire”, là que l’homme, dans les plaies du Christ, trouve “la guérison”», a-t-il exhorté lors d’un angélus dominical. «De cette Croix jaillit la miséricorde du Père qui embrasse le monde entier. Par la Croix du Christ le malin est vaincu, la mort est défaite, la vie nous est donnée, l’espérance rendue», rappelait-il, le 14 septembre 2017.

    Cette fête de la Sainte-Croix, le 14 septembre, est l’occasion pour les chrétiens d’avoir une pensée pour tous ces frères et sœurs persécutés et tués à cause de leur fidélité au Christ, à travers le monde. Ces frères et sœurs qui ont porté et portent leur croix comme Jésus a porté la sienne, vivant d’Amour au sein de la souffrance, dans les pays «où la liberté religieuse n’est pas encore garantie ou pleinement réalisée» mais ceux aussi «où, en principe, on protège la liberté et les droits humains, mais où concrètement les croyants, et en particulier les chrétiens, connaissent des restrictions et des discriminations», comme rappelle ponctuellement le Saint-Père.

vendredi 11 septembre 2020

24 Dimanche Ordinaire

Dimanche 13 septembre
Messe de rentrée scolaire
Allonnes à 10h30
Bénédiction des cartables

🔆 Pardonne à ton frère de tout cœur.
    Presque deux siècles avant le Christ, Ben Sirac le Sage tient une solide argumentation au sujet des motifs qui appellent au pardon envers autrui. Il anticipe les propos que Jésus tiendra plus tard sur le même sujet… Il est réconfortant d’entendre le sage énumérer les attitudes qu’il nous faut bannir – rancune, colère, vengeance, haine – lorsque le prochain a pu nous faire du tort. Il recommande en revanche, l’indulgence et le pardon. Pour lui le pardon est source de guérison, validation de la prière et gage de salut: ″Pense à ton sort final…″ Ben Sirac multiplie les raisons pour lesquelles il faut pardonner et on perçoit chez lui des intuitions qui seront confirmés, entre autres, dans une pétition du Notre Père: ″Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.″ 
🔆 Le pardon et le Christ. 
    Poursuivant le discours du Christ sur la vie en communauté, l’évangéliste fait apparaître une préoccupation des disciples: comment vivre le pardon en communauté? (évangile). Le pardon est une expérience toujours difficile. Aller jusqu’à pardonner ″sept fois″, c’est déjà presque impensable pour ces hommes. Jésus leur montre en parabole que le pardon entre frères ne peut trouver sa force et son appui que dans la foi en la miséricorde du Père. Dès la première Alliance, la parole du Sage (première lecture) fait du pardon accordé au prochain la condition pour accueillir celui de Dieu. ″Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait; alors, à ta prière, tes péchés seront remis″. Dans sa miséricorde, Dieu prend l’homme au sérieux; il le libère certes, mais ne l’affranchit pas de ses responsabilités. Aujourd’hui, la parole de Dieu est une invitation pressante faite aux croyants: le Christ proclame la nécessité de s’ouvrir à la démesure de la miséricorde du Père. Au cours de chaque eucharistie, en recevant le pardon du Seigneur et en communiant à son corps offert, nous recevons la force d’emprunter le chemin du pardon, pour choisir la vie en accueillant la joie de sa présence. 
🔆 La force du pardon 
    Ceux qui pardonnent sont les guérisseurs de l’humanité. Ils arrêtent le mal... Pardonner, c’est l’acte le plus puissant qu’il soit donné aux hommes d’accomplir. Les êtres blessés qui pardonnent transforment leur propre blessure. Ils guérissent là où ils ont la plaie qui défigure le visage de l’humanité depuis ses origines. L’homme qui pardonne ressemble à Jésus. L’homme qui pardonne rend Dieu présent. 
    Le pardon est une démarche individuelle, pas collective. Le pardon est d’abord une libération intérieure. Le pardon est une affaire personnelle, privée, intime Et pourtant le pardon est nécessaire pour guérir et grandir, l’homme ne peut pas vivre, retrouver une certaine paix intérieure et construire l’avenir sans pardon. Pardonner n’est pas oublier. Enfin certains vous diront que «le pardon n’appartient qu’a Dieu». Le pardon relève à la fois de l’humain et du divin. 
    Le pardon est une expression extrême de l’amour puisqu’il s’agit d’aimer malgré l’offense subie. 
    L’acte de pardonner n’entraîne pas automatiquement l’acte de se réconcilier. C’est la chaleur de l’amour qui fait l’essentiel de la croissance de tout être humain. Pardonner, c’est donner à chacun le temps de grandir, de chanceler, de se relever, et de tomber encore. 
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lundi 7 septembre 2020

8 septembre - Fête de la nativité de la Vierge Marie

    L’année liturgique comporte trois cycles: celui des dimanches, des fêtes en l’honneur de Jésus-Christ et des fêtes des saints. La première grande fête du cycle des saints est celle de la Nativité de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, célébrée le 8 septembre de chaque année.
    La fête du 8 septembre est très ancienne. Si elle a été célébrée très tôt à Constantinople et à Jérusalem, elle a pris forme à Rome au VIIe siècle.
    Au cours de cette fête, les fidèles sont mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la Vierge Marie. Les textes lus et les prières chantées à cette occasion éclairent au mieux le sens du culte que l’Église à cette occasion éclairent au mieux le sens du culte que l’Église rend à Marie.
    Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie, ce qui a peu d’importance. On sait seulement qu’elle était parente d’Elisabeth qui habitait en Judée. Il n’est donc pas impossible qu’elle soit elle-même originaire de Jérusalem comme le veut une antique tradition dont on trouve trace dans l’évangile apocryphe de Jacques, qui nous parle des parents de la Vierge, Joachim et Anne. Il existait également et très anciennement, à Jérusalem, une maison appelée «la Maison d’Anne». Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 septembre. L’anniversaire de cette dédicace fut commémoré chaque année. La fête s’étendit à Constantinople au 5ème siècle puis en Occident. Plus tard, on lui adjoignit la fête de sa conception, neuf mois auparavant d’où le 8 décembre. La Nativité de Marie est une des grandes fêtes de l’année liturgique byzantine car elle inaugure l’économie du salut et l’inscription du Verbe de Dieu dans l’histoire des hommes.

 Aie pitié de moi, pécheur, et viens à mon aide, ô ma Dame. 
Ta glorieuse naissance de la race d’Abraham, 
de la tribu de Juda, de la souche de David, 
n’a-t-elle pas apporté la joie au monde entier? 
Qu’elle me remplisse aussi de joie et me purifie de tout péché.
(Prière anonyme du Moyen Age)

dimanche 6 septembre 2020

Vacances de jeunes - juillet 2020

Camp à SOLESMES

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Camp à Neuillé - Château de Goupillon

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Voyage en POLOGNE

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vendredi 4 septembre 2020

23 dimanche Ordinaire - la Rentrée


Dimanche le 6 septembre
Messe de rentrée en plein air
Russé à 10h30
🔆 Pour la semaine qui vient... Vivre en Église...
    Tous, dans l'Église, sont appelés à la sainteté, rappelle Vatican II. Que faire alors de ceux qui bafouent cette sainteté de l'Église en y commettant des fautes particulièrement graves? Faut-il les exclure de la communauté, les ″ex-communier″ sans tarder? La position de l'évangile est plus miséricordieuse. Dans la communauté chrétienne, le pécheur est d'abord considéré comme un frère, et, s'il faut essayer de la corriger, cette correction ne peut être que fraternelle, elle relève d'une obligation de vigilance envers son frère. Ce rôle de ″guetteur″, malheureux celui par qui le scandale arrive! Elle s'exerce d'abord par le dialogue en aparté : elle n'est donc pas d'emblée, une dénonciation publique, qui, souvent, est destructrice des relations et rend improbable toute réconciliation. Le péché dont il est question perturbe la vie communautaire et jette le discrédit sur l'Église. 
    L'Église est non seulement une communauté de frères et de sœurs, mais elle est davantage encore une communauté où chacun est responsable de la foi et de ses frères. La responsabilité de chacun incombe à tous les membres soucieux de faire la volonté du Père. A noter qu'un membre de la communauté ne peut pas s'instituer le censeur de tous. 
    ″Aujourd'hui écouterez-vous sa parole?″, chante le psaume. C'est ce que nous venons faire au cours de cette eucharistie, avant de partager le corps du Christ, présent au milieu de nous qui sommes réunis en son nom. Seule la présence divine assure l'unité des croyants.
🔆 Profitons de la rentrée… Pour être des guetteurs. 
    Le mot d’ordre de ce dimanche est communauté, fraternité ou solidarité: on n’est pas chrétien tout seul. Et la parole de Dieu nous prodigue des conseils de vie communautaire. Ainsi, le rôle du prophète (1ère lecture), qui a pour mission de «guetter», de discerner les signes des temps, et de mettre en garde les pécheurs, les aider à se convertir. Puis, l’appel à «l’amour mutuel» que nous lance saint Paul (2ème lecture). Enfin, pour améliorer encore notre vivre-ensemble et l’amener à la perfection évangélique. 
    Jésus enseigne «la correction fraternelle», une pratique à redécouvrir. Il dit aussi l’efficacité de la prière commune. 
🔆 Profitons de la rentrée… Pour apprendre à pardonner. 
    Nous avons tous fait, un jour ou l’autre, l’expérience du pardon donné, l’expérience aussi du pardon demandé et reçu. Pardonner n’est pas facile! Il faut du temps. Parfois beaucoup de temps! Demander pardon n’est guère plus facile, car cela suppose avant tout que nous nous reconnaissions humblement coupables. Quel intérêt avons-nous à pardonner, si ce n’est de gagner un ami, un frère, si ce n’est tout simplement de chercher à aimer, et d’aimer comme le Christ nous a aimés? Sur le chemin du pardon la place du dialogue est essentielle. Le chemin du pardon est un chemin long, un chemin de guérison, de réparation, un chemin sur lequel le Christ marche avec nous pour nous libérer et nous ouvrir à la paix du cœur, au bonheur, à l’avenir!

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mercredi 2 septembre 2020

2 septembre - Bienheureux Martyrs de la Révolution en France

    Dans la foule des victimes massacrées à Paris en septembre 1792, l'Eglise a retenu les noms de trois évêques, cent quatre-vingt-un prêtres, deux diacres, un clerc et quatre laïcs, dont elle a reconnu qu'ils étaient mort en raison de leur fidélité au Siège apostolique: ils ont refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé..
    Parmi les prêtres massacrés était présent Jean-Robert Quéneau - le curé d'Allonnes.
Bienheureux Jean-Robert, 
prie pour nous!