vendredi 29 septembre 2023

26 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

Des actes, plutôt que des mots…
    Les deux fils de la parabole sont invités à aller travailler dans la vigne de leur père. Le premier dit «oui» et finalement n’y va pas, le deuxième répond «non» et en fin de compte s’y rend tout de même. Quel est donc le message de cette histoire? Faut-il les taxer d’incohérence et les renvoyer dos à dos? Non, car ce qui compte au final, et les pharisiens eux-mêmes en sont d’accord, c’est le comportement concret: les actes ont plus de poids que les mots.
    Le «oui» dit à Dieu, avec respect et empressement, est resté lettre morte, sans fruit donc sans valeur. Pour autant, il ne suffit pas de dire «oui» à la légère, et de ne pas accorder nos actes à cet engagement. Et nous qui avons répondu oui à l’invitation du Seigneur, malgré notre faiblesse, rendons-lui grâce de nous rassembler comme un peuple de pécheurs renouvelés par son pardon. Ne soyons pas arrogants dans nos «oui» et nos «non», agissons avec foi et humilité, avec courage et patience, dans le silence de l’amour.

Les règles du jeu…
    Il y a des fidèles et des incroyants. Beaucoup de croyants et encore plus d’incroyants. Cela nous peine et nous trouble. C’est le secret de Dieu. Il y a des pécheurs dont nous connaissons le péché, mais qui luttent contre le mal, secrètement, dans le cœur. Nous avons des amis qui honnêtement refusent nos appels et notre témoignage. Nous avons des proches qui rejettent les sacrements mais tâchent de vivre dans l’amour. Témoignons humblement, c’est la règle du jeu. Pourquoi les autres ne seraient-ils pas supérieurs à nous-mêmes, susceptibles de nous devancer dans le Royaume.

Les non-aimables sont aimés…
    «LES PUBLICAINS ET LES PROSTITUÉES VOUS PRÉCÈDENT dans le royaume de Dieu». Voilà une affirmation percutante qui nous pose question. Il y a des événements douloureux dans notre société pouvant parfois nous faire souhaiter des punitions exemplaires pour celles et ceux qui ont causé tant de mal. Chaque matin, les médias nous donnent quantité d’exemples où l’homme a perdu le sens du bien et nous invitent inconsciemment à prendre place dans le débat. Lorsque nous réagissons sans discernement nous pouvons oublier ce qui fait le cœur de notre foi et de nos convictions. Nous le savons: le Seigneur ne regarde pas l’apparence, mais le cœur.

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vendredi 22 septembre 2023

25 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

Juste et bon…
    En ces temps de revendications sociales tous azimuts, cet évangile a de quoi mettre le feu aux poudres. La parabole des ouvriers de la onzième heure pourrait faire «bondir» plus d’un chef d’entreprise. Voici, en effet, une bien curieuse «gestion des ressources humaines»! Quel est donc ce «patron» qui prétend payer autant ceux qui ont été embauchés à la fin de la journée de travail que ceux qui triment depuis l’aube? Voilà de bien curieux conseils financiers qui risquent de mener tout droit au «dépôt de bilan»!
    COMME TOUTE PARABOLE, celle de ce dimanche a pour but de nous faire prendre position. À nous de choisir! Soit de camper sur nos positions qui, spontanément, rejoignent souvent celle des ouvriers de la première heure, soit de nous ouvrir aux mœurs de ce Dieu «dont les pensées et les voies ne sont pas les nôtres» (Is 55,8).
    Jésus vient nous rappeler que l’amour doit, dans nos vies, être premier et accordé sans condition, sans calcul, sans espoir de «retour sur investissement»! La belle folie de la foi nous invite à laisser nos «valeurs» se faire bousculer, bouleverser par une autre logique, celle du Royaume, celle des Béatitudes.

Moi je suis bon…
    Que penser d’une entreprise dont les ouvriers, travaillant à temps partiel, gagneraient autant que ceux qui travailleraient à temps plein? Absurde! C’est fou! On marche sur la tête! Rien ne va plus! C’est pourtant la conclusion, qu’à première vue, on pourrait tirer de cette brève histoire. A partir d’elle, on peut dire bien des sottises sur les salaires et les rémunérations. Mais au vrai, de quoi s’agit-il?
    La justice de Dieu ne fonctionne pas selon la justice humaine sur le principe: à chacun son dû. Dieu n’accorde pas son amour selon notre mérite. Nos mentalités, trop habituées au «donnant-donnant» qui régit nos échanges, aimeraient bien dicter à Dieu leurs propres règles de justice. Le Propriétaire de la vigne obéit à deux logiques: la logique de la raison, et c’est la justice; la logique du cœur, et c’est le don. Toutes deux sont nécessaires, et elles sont indispensables l’une à l’autre. C’est elles, toutes les deux ensembles, qui font le tissu social, et cela au sens le plus fort du mot «faire»
    Qu’est-ce que le don de la grâce: La tolérance et la générosité semblent être les qualités les plus reconnaissables dans ceux qui sont les plus proches de Jésus. Es-tu surpris que ce ne soit pas toujours le cas?

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dimanche 17 septembre 2023

SUR LES PAS DE JEAN-PAUL II

Jour 1 (dimanche): "Comme pour l'esprit rien n'est trop grand, pour la bonté rien n'est trop petit."














Jour 2 (lundi): "Quand nous nous mettons à prier, nous avons l'impression que nous prenons l'initiative. Mais la prière est toujours une initiative de Dieu en nous."

























Jour 3 (mardi): "N'ayez pas peur! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ!"

























Jour 4 (mercredi) "La famille devrait être la première école de religion, la première école de prière."
















Jour 5 (jeudi): "Toute existence tire sa valeur de la qualité de l'amour: 'Dis-moi quel est ton amour et je te dirai qui tu es'."




























Jour 6 (vendredi): "L'amour est l'unique révolution qui ne trahit pas l'homme."