samedi 25 septembre 2021

Fête patronale de notre paroisse



Le dimanche 3 octobre, nous allons fêter Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Thérèse de Lisieux

    Religieuse française de Lisieux, à l’origine de la ‘Petite voie’ spirituelle.
    Thérèse Martin nous a livré dans ses manuscrits autobiographiques son itinéraire spirituel: à travers les joies et les deuils, au-delà de la souffrance et de l’offrande d’elle-même pour les pécheurs, elle ne veut rien refuser à Dieu et attend tout de sa miséricorde. Elle veut être l’amour dans l’Église: amour ardent à l’égard du Père, amour héroïque de ses sœurs en communauté. Elle meurt au Carmel de Lisieux le 30 septembre 1897 âgée de 24 ans.




vendredi 24 septembre 2021

26 Dimanche Ordinaire

📌 A méditer sur: La liberté créatrice de l’Esprit.
    Notre société aime classer les personnes par catégories en fonction de leur milieu social, de leur métier, de leurs loisirs, de leurs croyances. Les chrétiens n’y échappent pas, et nous-mêmes, nous nous définissons comme disciples du Christ. Le risque est alors réel de nous enfermer dans une catégorie pour mieux en exclure les autres. Tentation des Apôtres qui pensent que l’Esprit leur est réservé (évangile), tentation des soixante-dix anciens qui réagissent comme des enfants jaloux (première lecture); tentation bien actuelle où les gens en place s’efforcent de fermer la bouche aux prophètes. Or Dieu laisse parler les prophètes; Jésus laisse parler les prophètes. La parole de Dieu n’est jamais enchaînée, ni enfermée dans nos classements. L’Esprit n’est pas tenu par nos distinctions, il agit en toute indépendance, nous invitant à modifier nos propres juments et notre manière de pratiquer l’accueil pastoral bienveillant. ″On juge l’arbre à ses fruits″, dit le Christ. Est vraiment chrétien celui qui est mené par l’Esprit et porte les fruits de l’Esprit.
    Dans la liturgie, nous risquons toujours d’enfermer l’Esprit de Dieu dans nos habitudes, nos manières de penser ou de faire. Or la liturgie est ce lieu où l’Esprit est à l’œuvre pour changer nos cœurs, nous apprendre à vivre en frères, à considérer l’autre comme enfant de Dieu.

    L’ESPRIT SOUFFLE où il veut, il touche même ceux auxquels on ne s’attend pas. Voilà la grande liberté de Dieu dans son amour: il appelle largement et sa grâce n’a pas de frontière. Déjà au temps de Moïse, au sein du peuple de Dieu, des voix s’élèvent contre certains hommes qui, de manière imprévue, prophétisent: s’exclame Josué (première lecture). Craint-il pour l’autorité de son chef? En tout cas, Moïse réagit tout de suite, essayant de mettre fin à cette tentation de sectarisme qu’il voit poindre. Loin de devenir jaloux, il se réjouit, espérant même qu’un jour tout le peuple devienne un peuple de prophètes.
    À une autre époque, dans un contexte de persécution et de fragilité, c’est probablement la même tentation de repli sur soi qui guette les premières communautés chrétiennes. Nous devons être attentifs au signe de l’Esprit qui agit au cœur des hommes, y compris chez ceux qui sont aux portes de l’Église ou en dehors, mais ils devront veiller à ne pas être eux-mêmes des sujets de scandale, des obstacles à la foi des plus humbles et les plus petits. L’Esprit Saint agit dans et hors de nos communautés, heureusement! Réjouissons-nous et rendons grâce pour les signes de sa présence. Ne l’empêchons pas d’accomplir son œuvre dans le cœur de tous les hommes nos frères.
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vendredi 17 septembre 2021

25 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient: 
💢 Un Messie qui dérange.
    Renversant les rôles, Jésus nous offre un visage inattendu du Messie, celui du serviteur, contredisant ainsi les rêves messianiques des disciples (évangile). Parce qu’il annonce sa Passion, il se révèle comme le ″juste″ que ses adversaires, dérangés par sa conduite et ses paroles, cherchent à éliminer (première lecture), et qui dit sa confiance en Dieu (psaume). Laissons-nous déranger et convertir pour devenir à notre tour serviteurs. C’est l’exigence à laquelle saint Jacques nous confronte (deuxième lecture), celle à laquelle aussi tout catéchumène est invité à répondre.
💢 La folie du don de soi.
    Pour la deuxième fois, Jésus annonce à ses disciples sa mort prochaine. Il sait qu’il sera livré et tué parce qu’il est le témoin de la vérité. Il remet en question tous les comportements, même religieux. Il sait qu’avant peu sa présence sera intolérable (évangile). Les prophètes ont déjà été mis à mort pour avoir proclamé la parole de Dieu. La fidélité du juste dont il est question dans le livre de la Sagesse est un reproche insupportable pour ceux qui désobéissent à la loi. A la suite du Christ, nous sommes invités à vivre à l’inverse des lois du monde. La vraie grandeur, pour le chrétien, c’est de servir. Et Dieu récompensera, comme fait à lui, ce qu’on aura fait à un tout-petit.
    L’Eucharistie du dimanche est ce temps que Dieu nous donne pour lui rendre grâce de ce compagnonnage. Alors nous pourrons nous convertir et nous mettre sur la voie du don total de nos vies, même si nos choix ne rencontrent que les sarcasmes du monde.
    En recevant le Christ serviteur qui donne sa vie, nous apprenons, nous aussi, à marcher sur la voie folle du don de soi et d’en rendre grâce.
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mercredi 15 septembre 2021

15 septembre - Notre Dame des Douleurs

    Le 15 septembre, le jour suivant la fête de la Croix glorieuse, nous célébrons la compassion de Marie au pied de la croix: Notre Dame des douleurs. Marie partage la souffrance de son fils et nous rappelle la peine des hommes et l’urgence de compatir et de venir en aide à notre prochain.

    Celui qui a médité sur la gloire du Crucifié sait regarder avec Marie le mystère de la douleur de l’homme. Il apprend à goûter la richesse et le sens que peut avoir la vie dans cette communion au Christ dans ses souffrances. En s’associant aux souffrances du Christ en croix, il s’associe avec lui à sa glorification.

    Marie a communié intimement à la passion de son Fils. Aussi a-t-elle été associée d’une manière unique à la gloire de sa résurrection. C’est pour cela que nous célébrons la compassion de Marie au lendemain de la fête de l’exaltation de la Sainte Croix. Cette fête nous rappelle qu’au pied de la croix la maternité de Marie s’est étendue à tout le corps du Christ, qui est l’Église.


vendredi 10 septembre 2021

24 Dimanche Ordinaire

💢 A méditer pour la semaine qui vient: Jésus annonce un Messie Serviteur.
    Question capitale que celle posée par Jésus aux disciples: ″pour vous qui suis-je?″ (évangile). Pierre répond et reconnaît en Jésus le Messie. Mais quel Messie? S’agit-il d’un roi choisi par Dieu, comme David, qui va prendre la tête du peuple? Jésus entraîne Pierre sur un autre chemin. Reprenant à son compte la prophétie d’Isaïe, Jésus révèle que le Messie n’est pas un chef de ce monde, qu’il doit régner par la croix et conduire à la vie par la mort. Le Messie prend le visage du serviteur souffrant, et le disciple doit croire qu’il n’y a pas, à la suite du Christ, d’autre chemin que celui de la croix, parce qu’il n’y a pas d’autre issue que la résurrection. Aujourd’hui, le Christ nous pose la même question qu’aux disciples. Eclairés par la mort et la résurrection du Seigneur, notre réponse ne peut être que la même et nous en rendons grâce. Nous croyons, non pas en un Messie qui possède le pouvoir, mais en un Dieu dépossédé par amour.
    Chaque dimanche, la liturgie nous invite à professer notre foi à la suite de Pierre. Cette foi proclamée engage nos choix quotidiens: mourir à nos mêmes, servir les autres et vivre en ressuscités.
💢 Pour la semaine qui vient à méditer sur: Suivre le Christ.
    En cette période de l’année où nous mettons en place un nouveau rythme de vie et la reprise des activités paroissiales, la parole de Dieu éclaire notre route et nous révèle l’essentiel de la vie de nos communautés: suivre le Christ en paroles et en actes.
    Suivre le Christ demande du courage. En Occident, les croyants n’affrontent plus les persécutions comme dans tant de pays, mais très souvent ils sont plongés dans une société matérialiste et hédoniste bien éloignée des principes évangéliques qui sont les leurs. Comme il est difficile d’accepter que le Christ n’aille pas de triomphe en triomphe et qu’il ne soit pas reconnu pour ce qu’il est, le Messie, le Fils de Dieu! Pierre lui-même n’arrive pas à comprendre (évangile). Jésus nous entraîne sur une route qui n’a de vérité que dans le don soi, la simplicité et la douceur. Déjà le mystérieux serviteur de Dieu dont parle le livre du prophète Isaïe (première lecture), et en qui les chrétiens reconnaîtront le figure de Jésus, incarnait la fidélité, le courage, le désintéressement et la confiance inébranlable dans l’amour du monde. Si nous voulons vivre avec le Christ, mettons-nous donc au service de nos frères qui ont le plus besoin d’être aidés pour vivre dans la dignité. Accompagnés de la longue lignée de témoins qui ont proclamé le Christ au long des siècles, et des chrétiens qui portent témoignage aujourd’hui, ne craignons pas d’affirmer notre foi et chanter avec le psalmiste: «je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants».
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vendredi 3 septembre 2021

23 Dimanche Ordinaire - La RENTREE

💢 Voici le temps du salut pour les hommes.
    Dieu se fait-il encore entendre aujourd’hui?
    Parfois des chrétiens en doutent parce qu’ils se sentent pas reconnus ou écoutés. Mais aujourd’hui la parole de Dieu nous annonce qu’il vient au secours des surdités les plus fondamentales. Le sourd-muet qui est amené à Jésus (évangile) est le symbole de tout le peuple d’Israël, peuple sourd à la parole de Dieu, et par là même incapable de lui répondre favorablement, comme l’ont rappelé bien souvent les prophètes. Dans le geste de Jésus, Dieu se fait aussi entendre et se manifeste par son Fils. Comme le peuple d’Israël, nos yeux et nos oreilles sont parfois fermés à l’inattendu, à la promesse de Dieu, source de l’espérance.
💢 Un Dieu qui libère.
    Après l’invitation de dimanche dernier à nous laisser transformer par la parole de Dieu, la liturgie de ce dimanche nous propose de mieux comprendre la conduite de Dieu envers l’homme. Malgré les apparences, Dieu n’abandonne jamais son peuple, et le prophète Isaïe annonce la bonne nouvelle d’une libération (première lecture); libération à laquelle le psaume 145 fait écho en précisant que le Seigneur vient délivrer; libération accomplie par le Christ est reconnue par les témoins de la guérison du sourd-muet (évangile).
    Nous sommes, nous aussi, appelés à nous laisser guérir par le Christ, pour que nous sachions porter un autre regard sur nos frères (deuxième lecture). Ce dimanche est messianique, qui nous invite à ″accueillir le Royaume qui vient″.
💢 Jésus annonce le monde de la grâce.
    Tous les textes de ce dimanche convergent vers une même affirmation: Jésus est venu libérer l’homme. Le libérer à l’intérieur de lui-même, comme à l’extérieur, de tout ce qui l’enchaîne, de tous ses aveuglements, des surdités spirituelles et intellectuelles qui l’enferment sur lui. Le Christ, rejoignant l’homme dans son enfermement et sa souffrance, inaugure le Royaume qui vient. Ce n’est pas un monde parfait, sans estropiés, sans malades, sans infirmes. C’est un univers nouveau où chacun, et même le sourd-muet, peut trouver en lui les mots de la louange, de l’action de grâce et de l’amour fraternel. Aujourd’hui encore, le Christ guérit du mal spirituel. Il nous apprend, par toute sa vie, à nous ouvrir à Dieu pour mieux nous ouvrir aux autres. Il nous fait respirer de la respiration de Dieu. Le monde de la grâce se construit, le monde de l’amour gratuit. Depuis notre baptême, nous sommes entrés dans le monde de la grâce, ce monde où le Christ nous ouvre les yeux et le cœur. Dans l’eucharistie, rendons à Dieu Celui qui est sa grâce: le Christ.
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Le 5 septembre - Messe de rentrée 
à Notre Dame de Russé à 10h30
après la Messe apéritif offert par la paroisse et pique-nique tiré du sac
(sous réserve des conditions sanitaires).