vendredi 30 juillet 2021

18 Dimanche Ordinaire

💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Le pain venu du ciel.
    Dans la Bible, le néant est le qualificatif des idoles. L’homme qui les adore leur devient semblable, sa vie aboutit à un vide, à rien. 
    Aujourd’hui, comme au temps de Paul, bien des hommes se laissent guider par le néant, qu’il soit adoration de l’argent, de la science, de la puissance, de l’immoralité ou de l’homme devenant centre et norme de toutes choses. Le comportement du chrétien doit être celui d’un homme renouvelé par Jésus Christ, le témoignage d’une vie qu’anile la recherche de la justice, de la vérité et de la sainteté, si du moins c’est bien Jésus Christ qu’on lui a annoncé et enseigné!
💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Le pain dont nous avons faim.
    Sur chaque table dressée, il y a toujours du pain. Le pain accompagne, au moins dans nos pays occidentaux, chacun de nos repas. Il n’y a pas de geste plus familier que celui de rompre le pain, de partager le pain, de le manger. Si le pain rassasie au point de nous être parfois suffisant, il nous faut sans cesse et toujours redécouvrir non seulement le goût du partage et le geste du pain rompu, mais aussi l’importance de l’amitié qui curieusement contribuent eux aussi à nous rassasier et à combler la faim de ceux qui sont rassemblés à la même table.
    Jésus vient de multiplier les pains. La foule le suit. Elle n’a pas su voir dans le miracle autre chose qu’une nourriture partagée, Jésus lui fait découvrir qu’il s’agit d’un signe (évangile). Ce signe rappelle la manne dans le désert (première lecture) et désigne Jésus comme le nouveau Moïse, le prophète promis. Aux foules qui le cherchent pour profiter de son pouvoir et vivre grâce, à lui dans l’abondance, Jésus explique clairement qu’il est lui-même la vraie manne, la vraie nourriture du peuple nouveau.
    Jésus cherche à faire comprendre à la foule qui le suit que c’est d’un autre pain qu’elle doit avoir faim. II est un pain qui peut combler une faim d’amour, d’espérance, de vie. A ceux qui ont faim de vivre et soif d’aimer, il donne sa parole d’amour. Seul Jésus peut combler et rassasier. C’est ce pain là qu’il nous faut chercher, c’est de ce pain qu’il nous faut avoir faim



samedi 24 juillet 2021

17 Dimanche Ordinaire

💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Les pains multipliés. 
    Comme la foule dont parle Jean nous venons de tous les horizons, nous sommes d’origines diverses, d’opinions variées. Mais tous, nous avons un point commun quand nous nous rassemblons le dimanche: nous avons faim du pain de Dieu. La communauté des baptisés est invitée à s’asseoir autour du Christ et à se laisser nourrir par lui. Le récit de la multiplication des pains, en précisant: «Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit» (évangile) reprend l’image biblique du bon pasteur entendue dimanche dernier. L’évocation paradisiaque et baptismale du psaume 22 n’est pas loin, et le psaume 114 rend grâce à Dieu pour la nourriture qu’il donne à «ses fidèles», selon ce qui est raconté au deuxième livre des Rois (première lecture). La lettre aux Ephésiens (deuxième lecture) nous rappelle qu’il n’y a qu’un seul baptême et insiste sur l’importance de l’unité dans la communion chrétienne. N’est-ce-pas le sens même du mot «communion»? 
💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Dieu nourrit son peuple
    La faim des hommes ne laisse pas Dieu indifférent. Le Dieu de la Bible se préoccupe de nourrir son peuple. Il le fit d’abord pendant la longue traversée du désert sous la conduite de Moïse. Plus tard le prophète Élisée, agissant au nom du Seigneur, nourrit cent personnes avec vingt pains (première lecture). Jésus, lui aussi, se soucie de donner du pain à la foule qui vient à lui. Ce pain qu’il donne a pour but d’assurer à ces gens la nourriture du corps, indispensable aux humains. Jésus n’est pas venu fonder une société de restauration. Ce don de la nourriture corporelle, signe de la bonté du Fils de Dieu, signifie autre chose dont la foule ne perçoit qu’une partie. Les bénéficiaires du repas inattendu reconnaissent en Jésus le prophète annoncé par Moïse. Les éléments du récit font cependant comprendre que Jésus, lui, a, d’autres intentions. Le don des pains précédé par une action de grâce évoque déjà l’eucharistie. Ce repas spirituel au sens fort, c’est-à-dire accompli dans l’Esprit Saint, sera assuré par l’Église, peuple nouveau fondé sur les douze Apôtres. Tous ceux que Dieu appelle, et qui répondent à cet appel, partagent le corps eucharistique du Christ, ce qui fait d’eux un seul Corps, dans l’unité du seul Esprit (deuxième lecture)
💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Le don de Dieu
    Aujourd’hui, et pendant cinq dimanches, nous abandonnons l’Évangile de Marc pour le chapitre 6 de Jean. Nous entendons le récit de la multiplication des pains. De tous les miracles racontés il est seul commun aux quatre évangiles. Centrée sur Jésus, la multiplication des pains s’enracine profondément dans la tradition biblique qu’elle porte son achèvement, et annonce l’Eucharistie. Entre la première lecture et l’Évangile, plusieurs points communs apparaissent: même disproportion entre les besoins et les moyens; même embarras des témoins; même invraisemblable consigne; même surabondance du pain partagé.

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70 ans de vœux religieuses de Sœur Aurèlie



Bon anniversaire !!!





vendredi 16 juillet 2021

16 Dimanche Ordinaire

💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Voir en DIEU un Berger. 
    EN CE TEMPS de transhumance vers les lieux de repos et de retrouvailles en famille ou entre amis, l’Église proclame que Dieu, dans le Christ, est un bon pasteur. Elle nous propose ainsi de voir, en lui la source de notre paix et de notre goût d’être ensemble. 
    Deux modes d’unité: La route et le repos. Certes, l’image des hommes réunis en un seul corps utilisé par Paul peut faire à nos contemporains épris d’indépendance et de liberté. Elle semble peut-être à certains une vision trop rigide de la cohésion sociale. Mais un berger n’est pas un dictateur qui règne par la peur, il est celui qui délivre de la frayeur (psaume et première lecture); il ne promet pas l’utopie d’une société parfaitement protégée du danger, mais il fait tomber le mur de la haine entre les peuples, entre les groupes sociaux entre les individus. Cette unité loin d’être figée, s’acquiert dans un mouvement, dans une quête nullement contradictoire, avec le repos. On se repose pour prendre des forces qui permettent de repartir. Pour nous instruire, Jésus prend son temps ; sachons goûter à la Parole qui transfigure le temps, qui ″nous permet d’habiter la maison du Seigneur pour la durée de nos jours″. 
💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Le seul bon Berger
    DIEU NE VEUT PERDRE aucun de ceux qu’il a créés. L’histoire du salut, racontée dans la Bible, révèle combien Dieu est proche de son peuple. Il veille, il conduit, il nourrit, il rassure et protège, il est comme un berger pour son troupeau. La figure de Dieu – bon berger, nourrit la prière de son peuple de l’alliance (psaume). En Moïse déjà, Dieu se révèle comme le pasteur de son peuple à travers l’expérience de la marche et de l’installation dans la terre promise, acte fondateur et marquant l’histoire d’Israël.
    Quelques siècles plus tard, Jérémie élève la voix contre les dirigeants du pays qui ne se préoccupent guère de l’unité et de la vie religieuse. Ce sont des piètres pasteurs. 
    Parmi eux, viendra un descendant de David qui sauvera Juda et Israël (première lecture). C’est une annonce messianique. Dieu enverra le Christ, le seul et vrai pasteur selon son cœur. Le projet de Dieu, c’est de rassembler de conduire l’humanité tout entière sur des chemins de vie. Jésus est la source et le modèle de toute l’activité pastorale de l’Église. La miséricorde de Dieu est à l’œuvre dans le Christ, allant au-devant des brebis perdues et malades. C’est la mission de l’Église, de ses pasteurs et de tous les fidèles, de révéler l’amour sans faille de Dieu pour le monde.
💢 Une parole à méditer pour cette semaine. Se reposer en Dieu.
    Nous sommes des privilégiés, dans certains pays de pouvoir bénéficier de confortables congés. Pour beaucoup, cela signifie juste une évasion que du repos… Comment prêter attention à demande de Jésus: «Venez à l’écart… et reposez-vous un peu»? A plusieurs reprises, dans l’Evangile, on le voit se mettre à l’écart pour prier son Père. 
    Nous avons besoin de prendre cette distance par rapport à notre vie trépidante, pour nous reposer… Mais, savons-nous encore nous reposer? Sans télé, sans portable, sans les écouteurs, et la vie bruyante de tous les jours? Serons-nous, nous retrouver face au silence, face à nous-mêmes, face à Dieu? 
    Il y a certains goûtent ce bonheur au cours de l’été, qui font le choix d’une retraite ou d’un pèlerinage. Cette invitation s’adresse à tous, et peut se vivre chez soi. Se reposer. Se recueillir. Et écouter le murmure de la brise légère… 
    Quand nous serons ou non en vacances, prenons le temps, de nous reposer en Dieu: mettons-nous un temps à l’écart de nos activités du jour, casser le rythme habituel, un temps offert à celui qui se donne toujours, et nous attend.
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Glorieux saint Joseph, 
dont la puissance sait rendre possibles les choses impossibles, 
viens à mon aide en ces moments d’angoisse et de difficulté. 
Prends sou ta protection les situations si graves et difficiles que je te recommande, 
afin qu’elles aient une issue heureuse. 
Mon bien-aimé Père, toute ma confiance est en toi. 
Qu’il ne soit pas dit que je t’ai invoqué en vain et, 
puisque tu peux tout auprès de Jésus et de Marie, 
montre-moi que ta bonté est aussi grande que ton pouvoir. Amen.


vendredi 9 juillet 2021

15 Dimanche Ordinaire

💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Envoyés en mission
    Pour la première fois, souligne Marc dans l’évangile, les Douze se séparent de Jésus qui les envoie, deux par deux en mission. Jésus leur fait des recommandations, il leur prescrit «de ne rien prendre pour la route»: l’envoyé doit apprendre à s’en remettre totalement à celui qui l’envoie et qui lui donne la puissance de sa Parole. Leur mission est celle-là même que Jésus est venu inaugurer: annoncer la Parole qui invite à la conversion et l’accompagner de signes. La bonne nouvelle de l’Évangile agit mystérieusement en l’homme. Elle entraîne un combat contre les démons de tout genre: orgueil, égoïsme, haine, mépris… Et l’envoyé n’agit pas selon sa propre volonté, mais il obéit à l’appel que lui adresse le Seigneur. 
    A la suite des prophètes et des Apôtres, nous avons reçu par notre baptême ce même appel du Seigneur. Nous savons d’expérience que la mission est difficile mais nous savons aussi que nous avons reçu «la marque de l’Esprit Saint» Si malgré les obstacles et les échecs, nous demeurons avec le Christ, alors nous pourrons vivre cette mission en fils bien aimé du Père et recevoir la grâce qui nous remplit «de sagesse et d’intelligence». 
💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Appelés et envoyés
    En ces jours de départ en vacances, c’est à un autre départ que nous sommes appelés. Comme Amos que le Seigneur vient chercher pour l’envoyer où il ne pensait pas aller (première lecture), comme les disciples envoyés par Jésus dans le monde parfois hostile (évangile), nous aussi nous recevons l’appel de partir. Il s’agit d’annoncer aux hommes la bonne nouvelle, le projet que Dieu a sur le monde, et que Paul appelle le mystère de sa volonté: il veut tout rassembler dans le Christ (deuxième lecture). Dieu nous a choisis de toute éternité pour être ses enfants. Ayant écouté la Parole qui révèle la bienveillance de Dieu et notre dignité, nous pouvons laisser s’exprimer notre joie de baptisés avec le paume 84 en prélude de l’eucharistie.
    Le pape François a annoncé que le quatrième dimanche du mois de juillet est désormais consacré aux personnes âgées et aux grands-parents. Cette date a été choisie en raison de sa proximité avec la fête de sainte Anne et saint Joachim célébrée le 26 juillet en mémoire des grands-parents de Jésus. Le pape François souhaite en effet rendre hommage aux personnes âgées, soulignant par là leur importance dans la vie tant spirituelle que sociale des jeunes. C’est un acte de tendresse qui manifeste une présence envers les personnes âgées tout en les valorisant.
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vendredi 2 juillet 2021

14 Dimanche Ordinaire

💢 Profitons des vacances pour méditer sur les prophètes
    Quel est donc cet homme? Nous suivons Jésus dans son pays. Comme s’il entrait aujourd’hui un dimanche dans une église – par exemple, ce dimanche, dans notre église. Il se mettait, lui à mire la parole et à prêcher. Nous demanderions-nous, au bout d’un moment: «mais d’où il sort cela, de quel droit dit-il cela? D’où parle-t-il?» Serions-nous choqués? La chronique dirait-elle: Il est venu chez les siens, et ils l’ont mal reçu». Trouverait-il dans son pays, dans sa famille, dans sa maison, finalement, l’incrédulité? Comme avant lui, déjà, un Ézékiel avait été en butte à la dureté de cœur des gens de son pays, lui que le Seigneur précisément avait dépêché «vers ce peuple révolté comme Moi»… Quelle foi il faut pour accueillir la Parole de Dieu! 
💢 Profitons des vacances pour méditer sur La résistance au Royaume
    Nous pensons connaître une personne et, lors d’un évènement ou dans une situation particulière, nous découvrons qu’elle n’est pas celle que nous pensions. Est-ce alors une occasion de mieux nous interroger sur son identité ou allons-nous l’enfermer dans une image toute faite et refuser l’effort de la découvrir davantage? La parole de Jésus: «Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison» (évangile) nous fait entrevoir la résistance de l’homme à accueillir le mystère de sa personne, et plus encore pour ceux qui se disent familiers. 
    La puissance de sa parole, l’efficacité de ses actes révèlent son identité. Mais Jésus, comme son Père, respecte infiniment à la liberté de l’homme et lorsque sa parole ne rencontre pas une oreille attentive ni un cœur ouvert, elle ne peut porter du fruit. Pour accueillir le Royaume et demeurer dans l’amour qui unit le Père et le Fils, il nous maintenir avec Jésus, une relation intime où nous n’avons jamais fini de le connaître. Aujourd’hui, lorsque l’Église se rassemble pour célébrer l’Eucharistie, elle rend présent ce mystère du Royaume parmi les hommes, que ceux-ci l’ «écoutent ou qu’ils n’écoutent pas» (première lecture)
💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Reconnaître les messagers de Dieu
    «Dieu a besoin des hommes», titrait jadis un roman. Car il se sert des hommes pour parler à d’autres. Cela pourrait être des personnes de notre entourage, des proches, des amis ou notre curé sans qu’ils soient des prophètes, il peut arriver que Dieu nous parle par eux à des moments importants de nos vies. Telle est la manière de faire qu’il a adoptée dans la révélation biblique: ce ne sont pas les phénomènes naturels (orages, tempête, soleil) qui transmettent ses paroles, mais des êtres humains. Il y a des hommes et des femmes qui parlent au nom de Dieu. Certains le disent explicitement; d’autres le laissent deviner. Mais de tout temps s’est posée la nécessité du discernement: telle personne qui prétend porter un message est-elle vraiment chargée de mission par Dieu. Les faux prophètes n’ont pas manqué, et ils ne manquent pas de nos jours non plus. Ils ont souvent du succès à l’audimat. Sommes toujours capables d’accueillir sa Parole sans cesse nouvelle, souvent dérangeante? Est-ce que j’accepte d’entrer dans son mystère et d’affirmer, en pleine conscience, que nous croyons qu’il est le Messie, fils de Dieu? La profession de foi nous y invite chaque dimanche.
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AVE JOSEPH, 
Je te salue, Joseph, 
docile à l’Esprit Saint Le Seigneur est avec toi, 
Tu es l’époux virginal de Marie 
Et Jésus que Dieu te confia est béni Saint Joseph, 
père par le cœur, 
prie pour nous, pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

A partir de ce dimanche (4 juillet)
une seule Messe à 10h30