vendredi 24 février 2023

1 Dimanche de Carême

🕀 Pour la semaine qui vient

Choisir la parole de vérité…
    Dans son langage imagé, le vieux récit de la création du monde, tiré du livre de la Genèse, nous montre l’homme écartelé entre deux paroles: celle qui vient de Dieu, qui paraît lointaine et sans attrait, et celle qui vient des réalités du monde, agréables à entendre et à savourer.
    Il n’est pas facile de choisir son chemin de vie… Chaque homme a d’une certaine manière à accomplir le chemin qui mène d’Adam à Jésus. Tirés de sol, comme Adam, nous sommes attirés par ce qui ne peut conduire qu’à la mort; animés par l’Esprit, comme Jésus nous sommes fils de Dieu appelés à l’amour. Jésus lui-même a fait l’expérience de la tentation. Il a vécu l’affrontement pendant le temps du désert et dans toute son existence. L’Esprit qui conduit Jésus au désert nous permet de reconnaître dans nos déserts la présence de Dieu agissant à nos côtés, dans les épreuves et les tentations quotidiennes.

La mort
    Pourquoi la mort est-elle le lot de l’humanité? Dieu n’a pas créé la mort, mais les hommes par leurs péchés ont fait entrer la mort dans le monde. Cette mort n’est pas uniquement la mort physique, mais tout ce qui est poison de mort: l’exploitation de l’homme par l’homme, le viol des consciences, l’oppression, etc… Pourtant, éclairés par la foi, nous ne mesurons pas la mort et le don de la vie qui nous est fait par Jésus Christ au même poids. La vie nouvelle en Jésus pèse plus lourd que le péché du monde et la mort qui en est le salaire; dans la croix et la résurrection du Christ s’enracine notre espérance d’une victoire des hommes sur le péché et la mort.

Carême
    Le mot «Carême» vient du mot quarante... Le mot quarante dans la Bible est symbolique. Plus qu’une durée précise, il désigne un temps de méditation, d’épreuves, d’abandon entre les mains du Père pour devenir un peu plus à son image.
    Autrefois comme aujourd’hui, le jeûne était important durant les semaines de Carême; mais, on ne jeûnait pas le dimanche, jour de Résurrection. Les dimanches n’étaient pas comptés dans le carême. On arrivait donc au nombre symbolique de quarante jours pour le temps du Carême. (Temps de prière, de retour vers Dieu, de partage...).
    Quel but de nos efforts?
    Il y a tellement d’intentions… Nos évêques appellent le peuple chrétien à jeûner et prier au moment même où l’autorisation de crime ou de meurtre risque de s’inscrire dans la Constitution, en fait le droit à l’avortement. Il s’agit du point de vue théologique et spirituel d’une des plus graves offenses de l’humanité à l’égard de Celui qui est source de Vie. Pourquoi pas offrir notre jeune de vendredi à cette intention?
    Durant le Carême, nous essayons de nous rapprocher un peu plus de Dieu, de devenir un peu plus son image, de transformer notre vie assombrie par le péché.

  • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain 3 mars à Varennes)
  • Tous les lundis de Carême - les LAUDES (prière du matin avec les psaumes) à Allonnes à 7h00
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dimanche 19 février 2023

Mercredi des cendres

🕀 L’Église inaugure le temps du Carême par l’imposition des Cendres: quel est le sens de ce geste?
    Il nous rappelle que nous ne sommes rien si nous n’acceptons pas la présence de Dieu dans nos vies, si nous refusons sa grâce et si nous préférons les choses périssables aux valeurs impérissables que son Fils nous propose.

    On trouve déjà le symbolisme des cendres dans l’Ancien Testament. Il évoque globalement la représentation du péché et la fragilité de l’être. On peut y lire que quand l’homme se recouvre de cendres, c’est qu’il veut montrer à Dieu qu’il reconnaît ses fautes. Par voie de conséquence, il demande à Dieu le pardon de ses péchés: il fait pénitence.

🕀 Un symbole de renaissance 
    Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager? 
    Jésus nous apprend que nous serons victorieux du péché quand nous aurons appris par l’Evangile à remplacer le feu du mal par le feu de l’Amour. Car le feu qui brûle ce jour détruit d’abord mais, en même temps, ce feu éclaire, réchauffe, réconforte, guide et encourage. 
    La cendre est appliquée sur la tête (ou sur le front) pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres. 
    Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle: «Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu (chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18) qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur: 

«Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, 
afin que ton aumône reste dans le secret; ton Père voit ce que tu fais en secret. 
Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, 
ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret. 
Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage; 
ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, 
mais seulement du Père qui est présent dans le secret.»


🕀 Quelques pistes pour vivre cette année notre Carême
  • C: Commencement...
  • E: Entrée dans ce temps du Carême...
  • N: ce cœur Nouveau que tu veux nous donner, Seigneur...
  • D: parce que tu nous dis le Don de ton Amour...
  • R: la Réponse que tu attends de nous...
  • E: pour un Carême Espérance...
  • S: car tu es la Source de nos vies...

La célébration d'entrée au CARÊME
Messe des cendres
mercredi 22 février à Allonnes
20h00


vendredi 17 février 2023

7 Dimanche Ordinaire

🕀 Pour la semaine qui vient
    «Soyez parfaits comme votre Père céleste», demande Jésus à ses disciples. 
    Comment mettre en pratique une telle consigne? Dieu seul est parfait, Dieu seul a toutes les qualités et n’a aucun défaut. Un être humain qui s’imaginerait pouvoir atteindre un tel état ne serait-il pas dans l’illusion? Elle vient au milieu d’une foule de prescriptions morales et culturelles qui constituent ce que l’on appelle la «loi de sainteté». La perfection demandée à l’être humain pour qu’il ressemble à Dieu, c’est la perfection de l’amour. L’exigence d’être parfait est formulé par Jésus: ne riposte pas au méchant, donne à qui te demande, aime ton ennemi. C’est ce que Jésus lui-même a pratiqué: torturé, dépouillé de ses vêtements, mis à mort, il s’est laissé faire au lieu de se venger; bien plus i a prié pour ceux qui le tuaient. Dieu nous demande de l’imiter.

Être chrétien…
    Ce qui est sacré pour un chrétien, ce n’est plus d’abord les édifices religieux, mais la communauté qui se rassemble au nom du Christ. Aussi ceux qui cherchent à la détruire, à dresser les chrétiens les uns contre les autres en se réclamant d’un maître à penser qui ne serait plus le Christ, tombent-ils sous le jugement de Dieu. Paul ne veut pas limiter par là la liberté critique et contestatrice des chrétiens dans le monde et même dans l’Église. Pour eux, il n’y a plus de domaine sacré ou réservé dans l’univers, tout leur appartient à la condition qu’eux-mêmes ne s’appartiennent plus pou être totalement au Christ. Mais, il est si facile de s’abuser et d’appartenir encore au monde. Comment être actifs et efficaces pour promouvoir cette unité qui pourtant ne vient pas de nous?
    L’Église est cette réalité curieuse qui a un centre et qui n’a pas de frontières.

Aimer comme Jésus…
    Être fils de Dieu, imiter notre Père, c’est d’aimer comme il aime, sans calcul. Aimer qui nous aime, aimer celui que l’on estime est chose naturelle aux hommes. Aimer notre ennemi, aimer un ingrat ou celui qui n’a rien pour attirer notre amour, c’est aimer comme Dieu aime. Encore une fois non par calcul, par pitié ou pour essayer de l’avoir. Mais parce que nous savons qu’en l’aimant il prendra du prix à nos yeux, qu’il se révèlera tel qu’il est, bien meilleur qu’il ne paraît. Dieu seul sait aimer d’un tel amour créateur, mais son amour est contagieux.

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vendredi 10 février 2023

6 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient
🕀 Au-delà de la foi…
    Assez souvent les journaux relatent, dans les faits divers, des procédures judiciaires pointilleuses que des voisins lancent pour quelques mètres de terrain, un voisinage trop bruyant ou un droit de passage contesté. Tout cela au nom de la loi. Les jugements rendus sont parfois des défis au bon sens, tant une fidélité aveugle aux textes peut engendrer l’injustice si elle ne tient aucun compte de la réalité et de la vérité. Ne pas prendre en compte l’esprit de la loi risque de conduire à des impasses. Pourtant la loi est nécessaire et l’enfreindre peut conduire à la mort physique ou spirituelle. Jésus met en garde ses disciples contre la sclérose du légalisme.

    Dans l’Evangile, Jésus est très insistant sur ce point qui nous concerne l’accord avec nos frères. Il n’accepte pas que nous vivions dans des situations d’incompréhension, de litiges, de désaccords et place la lutte contre toutes les forces qui divisent avant les offrandes que nous présentons à Dieu. Nous voyons bien l’importance qu’il attribue à la charité fraternelle: «Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, va te réconcilier avec ton frère viens présenter ton offrande.» Il nous fait ainsi comprendre que notre don ne peut pas être agréable à Dieu si nous le présentons le cœur chargé de sentiments de haine pour nos frères. Il veut que notre cœur soit totalement guéri, qu’il soit véritablement bon, ouvert et libéré de tout sentiment de haine ou d’égoïsme. Il veut que notre cœur soit vraiment pur, libre de tout penchant mauvais

    Liberté et responsabilité sont les deux prérogatives de la personne humaine les plus revendiquées et reconnues mais limitées par un ensemble de facteurs sociaux, psychologiques et autres…
    L’homme est libre, mais de quoi? Jusqu’à quel point? Pour le croyant, la réponse est dans l’humble prière de l’Eglise: «donne-nous de vivre selon ta grâce» ; «Montre-moi comment garder ta loi». Et Paul nous oriente vers la véritable sagesse, «celle du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, prévue par lui pour nous donner la gloire» (2ème lecture).
    A chaque assemblée de croyants, aujourd’hui comme hier, malgré notre faiblesse et nos réticences, l’Esprit révèle cette sagesse que Jésus «n’est pas venu abolir, mais accomplir»: chaque eucharistie nous fait participer, et nous ouvre ensemble à cette Parole qui libère.

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dimanche 5 février 2023

Les JMJ approchent à grands pas

Nous remercions à tous ceux qui ont participé activement aux événements proposés par les jeunes à l'occasion de la fête de Noël?


    Les fêtes sont passées et nous avons d'autre proposition: 
cette fois-ci un spectacle d'Improvisation!!!
    Toujours au profit de jeunes qui cette année désirent d'aller en Portugal pour vivre les Journées Mondiales de la Jeunesse. 

Le spectacle aura lieu le Samedi 11 février à 20h30 dans la Salle des loisirs de Villebernier
Durée : 2 x 45min + entracte

Venez profiter d'un spectacle entièrement improvisé! 
  • Entraînés par un animateur aux mille idées, 
  • les comédiens improviseront devant vous des saynètes de 1 à 8 mn sur toutes sortes de thèmes!
  • Improvisations libres ou avec contraintes (rimée, chantée, à la manière de Molière, de Walt Disney…). 
Pas de panique, nous ne faisons pas monter le public sur scène! 
L'occasion de passer une bonne soirée de détente tout en participant au financement des séjours des jeunes de la paroisse pour l'été 2023: JMJ à Lisbonne, pèlerinage à Lourdes.

Tarifs: 
  • adulte 6 euros
  • 6-12 ans 4 euros
  • 0-5 ans gratuit
Réservations possibles au 02 41 67 48 83.



vendredi 3 février 2023

5 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient

Ù Sel et lumière…
    Le sel et la lumière sont deux éléments essentiels de nos vies. L’un met en valeur la saveur des aliments, l’autre fait connaître la beauté des êtres et du monde. À une condition cependant: que trop de sel ne dénature pas le goût des aliments, qu’une lumière trop violente n’aveugle pas. Sans doute faut-il une dose d’humilité et un grand amour des autres pour parvenir au bon dosage. Lorsqu’il fond dans les aliments, le sel remplit sa fonction; lorsque nous laissons la lumière du Christ prendre la place de nos propres lumières, elle dissipe les ténèbres.

Ù La lumière de la charité.
    Le prophète qui s’exprime dans la première lecture rappelle les exigences d’une religion qui plaît à Dieu: partager avec l’affamé, héberger le sans-abri, vêtir le miséreux, bannir le geste de menace et la parole malfaisance. Alors, l’obscurité du juste sera comme la clarté de midi. Être «sel de la terre» et «lumière du monde» ne signifie pas autre chose. L’évangile de Matthieu ne dit pas «soyez», mais «vous êtes». Sel et lumière, nous le sommes par notre baptême. Mais le sel peut s’affadir, et il arrive que certains cachent la lumière sous le boisseau. Jésus demande à ses disciples de partager ce qu’ils ont eux-mêmes reçu: leur espérance, qui donne de la saveur à la vie, et la lumière de la foi, si précieuse pour ceux qui traversent la nuit de l’épreuve.

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