Pour la semaine qui vient
Ù Sel et lumière…
Le sel et la lumière sont deux éléments essentiels de nos vies. L’un met en valeur la saveur des aliments, l’autre fait connaître la beauté des êtres et du monde. À une condition cependant: que trop de sel ne dénature pas le goût des aliments, qu’une lumière trop violente n’aveugle pas. Sans doute faut-il une dose d’humilité et un grand amour des autres pour parvenir au bon dosage. Lorsqu’il fond dans les aliments, le sel remplit sa fonction; lorsque nous laissons la lumière du Christ prendre la place de nos propres lumières, elle dissipe les ténèbres.
Ù La lumière de la charité.
Le prophète qui s’exprime dans la première lecture rappelle les exigences d’une religion qui plaît à Dieu: partager avec l’affamé, héberger le sans-abri, vêtir le miséreux, bannir le geste de menace et la parole malfaisance. Alors, l’obscurité du juste sera comme la clarté de midi. Être «sel de la terre» et «lumière du monde» ne signifie pas autre chose. L’évangile de Matthieu ne dit pas «soyez», mais «vous êtes». Sel et lumière, nous le sommes par notre baptême. Mais le sel peut s’affadir, et il arrive que certains cachent la lumière sous le boisseau. Jésus demande à ses disciples de partager ce qu’ils ont eux-mêmes reçu: leur espérance, qui donne de la saveur à la vie, et la lumière de la foi, si précieuse pour ceux qui traversent la nuit de l’épreuve.
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