dimanche 19 mai 2024

Lundi de Pentecôte

    Au lendemain de la Pentecôte, l'Église célèbre la mémoire liturgique de Marie, mère de l'Église, et met ainsi en exergue l'essence de sa mission au cœur du Peuple de Dieu.

    Le vocable de «Mater Ecclesiae» avait déjà été utilisé par saint Paul VI, le 21 novembre 1964, lorsqu'il promulgua la Constitution dogmatique sur l'Église, Lumen Gentium, dont le chapitre VIII, entièrement consacré à Marie, explore son rôle dans le mystère du Christ et celui de l'Église. Le Pape Montini, qui nourrissait d'ailleurs une profonde dévotion envers la mère de Dieu, y voyait «la synthèse de doctrine mariale la plus ample jamais élaborée par un concile œcuménique, en vue de manifester le visage de la sainte Église, à laquelle Marie est intimement liée».

    Le titre de «Mater Ecclesiae» est explicité en détails dans le Catéchisme de l'Église Catholique: «Le rôle de Marie envers l'Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement», peut-on lire à partir de l'article 963. Cette union de la Vierge avec son Fils est manifeste dès l'Annonciation jusqu'à la mort du Christ, particulièrement lors de sa Passion. «Après l'Ascension de son Fils, Marie a assisté de ses prières l'Église naissante, poursuit le CEC en citant Lumen Gentium. Réunie avec les apôtres et quelques femmes, on voit Marie appelant elle aussi de ses prières le don de l'Esprit qui, à l'Annonciation, l'avait elle-même prise sous son ombre». Par son adhésion pleine et entière à la volonté du Père, elle est devenue «membre suréminent et absolument unique de l'Église, et en constitue même la réalisation exemplaire» (LG 53). «Elle a apporté à l'œuvre du Seigneur une coopération absolument sans pareil par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité, pour que soit rendue aux mes la vie surnaturelle. C'est pourquoi elle est devenue pour nous, dans l'ordre de la grâce, notre Mère» (LG 61).

Nous fêterons Marie - Mère de l'Eglise
le lundi de Pentecôte à Russé à 18h30

 

vendredi 17 mai 2024

Pentecote

 Pour la semaine qui vient…

🕀 Viens, Esprit Saint, Viens en nos cœurs…

    En recevant l’Esprit, les disciples de Jésus sont introduits au cœur même du mystère trinitaire. Car l’Esprit vient du Père et glorifie le Fils. Il couronne la Révélation en permettant aux croyants d'entrer dans l’intelligence de l’enseignement du Christ. Il accompagne l’humanité en chemin vers le Royaume, il guide et il conseille, il console et il fortifie. L’Esprit déploie d’abord sa puissance au service de sa mission. La puissance unificatrice de l’Esprit se manifeste aussi dans le cœur de chaque croyant, là où se déroule le combat avec «les convoitises de la chair», les désirs liés au péché et à la faiblesse de l’homme.
    L’Esprit répond aux aspirations profondes de l’homme: «amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité»… Il inspire des comportements justes et vrais. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. En ce jour nous partageons la louange et l’allégresse du psalmiste: «Bénis le Seigneur, ô mon âme; Seigneur mon Dieu, tu es si grand! Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur!».
    Parfois, dans nos paroisses, nos aumôneries ou nos communautés, nous nous interrogeons sur la manière dont nous témoignons de notre foi au cœur du monde.
    • Manifestons-nous la joie du Ressuscité?
    • Sommes-nous cohérents avec l’Évangile?
    Ces questions peuvent nous faire balancer entre une certaine culpabilité et une cruelle évidence d’impuissance. Car, tout en prenant au sérieux notre baptême et notre confirmation, peut-être risquons-nous de penser que tout dépendrait de nous ?

    L’évangile de ce jour peut permettre de retrouver une certaine quiétude. En effet dans toutes les formes de témoignages que nous pouvons vivre, nous sommes précédés: «Lorsque viendra le Défenseur que je vous enverrai d’auprès du Père, (…), il rendra lui-même témoignage de moi.» Oui, le Défenseur est à l’œuvre dans notre monde et ce au plus intime des cœurs comme aux plus larges dimensions de notre société. «Il rendra lui-même témoignage de moi, et vous aussi, vous me rendrez témoignage.» Finalement, en accueillant et en nous laissant conduire par l’Esprit que le Christ nous envoie, nous pourrons laisser Dieu être Dieu au cœur de notre vie et de celle du monde. C’est bien là l’essentiel du témoignage qui dépasse toujours notre propre fidélité plus ou moins ajustée révélant celle de Dieu, totale et inconditionnelle.

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

Cinéma de Saumur - QUE NOTRE JOIE DEMEURE

 


Voici les horaires du film:

Mercredi 15 mai 15h45
Jeudi 16 mai 15h45
Vendredi 17 mai 13h30
Samedi 18 mai 16h30
Dimanche 19 mai 15h45
Lundi 20 mai 17h
Mardi 21 mai 13h30

Bon film à tous!

vendredi 10 mai 2024

7 Dimanche de Pâques

Pour la semaine qui vient…

🕀 Mois de mai, mois de Marie…

    A la fin de l’antiquité en 421, le concile d’Éphèse valide l’appellation de Marie mère de Dieu. Par de nombreuses initiatives: pèlerinages, statues et icônes portées en procession pour les fêtes, bouquets de fleurs à la Vierge, apparition du chapelet soutenu par l’ordre des dominicains puis par bien d’autres congrégations…
    Cette piété populaire pour Marie se trouve renforcée par ses nombreuses apparitions à de très humbles personnes. Le 21 mars 1815, le pape Pie VII est le premier à donner un encouragement pontifical à la dévotion du mois de Marie. En 1945, le pape Pie XII confirme le mois de mai comme mois marial avec l’institution de la fête de Marie Reine le 31 mai, fête qui vient couronner ce moisi entièrement consacré à la Vierge.
    Enfin, au plan spirituel, comme le constate St JH Newman, le mois de mai correspond à l’espérance que suscite en nous Marie, première créature, parfaite sainte, sauvée par le Christ, qui nous appelle maternellement à sa suite. Ce mois de mai, mois du renouveau qui survient à la fin de la rudesse de l’hiver, peut représenter le péché et l’humanité sans Dieu. Le printemps avec ses jours plus longs, plus lumineux et plus doux n'évoque-t-il pas la personne même de Marie, sa douceur de Mère spirituelle?
    Y a-t-il un mois qui concentre davantage de belles et joyeuses fêtes chrétiennes? Mai commence dans le temps pascal, nous invite avec Marie à fêter l’Ascension puis la Pentecôte et selon les années la Sainte Trinité et le Saint Sacrement.

    Alors qu’Il va quitter ses disciples pour retourner au Père, Jésus considère quelle sera leur situation dans le monde. De même que le monde a refusé d’accueillir Sa Parole parce qu’elle venait le déranger et démasquer sa suffisance, ainsi refusera-t-il aussi d’entendre les apôtres dont la parole reste celle de Jésus. Comme lui, ils seront haïs. Pourtant Jésus ne prie pas son Père de les retirer du monde, mais seulement de les protéger du mal, du mensonge répandu dans le monde et de ses faux-fuyants. Envoyés dans le monde par le Christ comme lui-même le fut par son Père, la vérité de Dieu les accrédite, eux aussi, auprès des hommes!
    La joie du Christ peut-elle combler ses disciples alors qu’ils rencontreront la haine du monde? C’est pourtant ce que croit Jésus qui ne prie pas le Père de les retirer du monde mais de les y envoyer en témoins de sa joie.

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

mardi 7 mai 2024

L’Ascension du Seigneur

La fête de l’Ascension, célébrant l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, est une des principales fêtes chrétiennes, qui s’inscrit dans le prolongement de Pâques et annonce la Pentecôte, dix jours plus tard. Le jour de l’Ascension, la couleur des vêtements liturgiques (que porte le prêtre) est le blanc, couleur de la fête, de la lumière et de la joie.

Jésus rejoint son Père
    L’Ascension est relatée par l’évangile de Marc (16,19), l’évangile de Luc (24,51) et le livre des Actes des Apôtres (1,6-11). Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, quarante jours après Pâques, Jésus apparaît une dernière fois à ses disciples et leur annonce: «Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins (…) jusqu’aux extrémités de la terre». Après ces paroles, ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. L’évangile de Luc précise quant à lui que les apôtres «retournèrent à Jérusalem, remplis de joie».
    Ainsi s’achève le temps des rencontres du Ressuscité avec ses disciples. Cependant, selon sa promesse, Il sera toujours avec eux, mais d’une présence intérieure: ils ne le verront plus de leurs yeux. Le Christ n’est plus visible, mais il n’abandonne pas ses disciples. Il leur promet la venue de l’Esprit à la Pentecôte.

Un nouveau mode de présence
    Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi. L’Ascension est source de liberté: loin de s’imposer aux hommes, Jésus les laisse libres de croire, et donc d’aimer véritablement. Jésus ne cesse d’inviter les hommes à le suivre: dans la foi, ils doivent apprendre à lire les signes de sa présence et de son action, en particulier dans la célébration des sacrements, notamment l’Eucharistie, mais aussi dans sa Parole, son Peuple, ses ministres (évêques, prêtres, diacres)…
    «Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel?» (Ac 1,11) s’entendent dire les apôtres: l’Ascension du Christ est aussi un appel à un plus grand engagement dans le monde pour porter la Bonne Nouvelle.

La signification des Cieux
    L’Ascension de Jésus n’est pas un voyage dans l’espace, vers les astres les plus lointains, car les astres sont eux aussi faits d’éléments physiques comme la terre. Pour les croyants, monter aux cieux c’est rejoindre Dieu et vivre en son amour. Ici, nulle question de magie ou d’action spectaculaire. À propos du Ciel, le Catéchisme de l’Eglise catholique parle de «l’état de bonheur suprême et définitif». Jésus ne s’est pas éloigné des hommes mais maintenant, grâce à sa présence auprès du Père, il est proche de chacun, pour toujours.

Messe de fête:
  • Jeudi 9 mai à 10h30 à Allonnes


vendredi 3 mai 2024

6 Dimanche de Paques

Pour la semaine qui vient…

✙ La puissance de l'Amour...

    «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.» En parlant ainsi, le Christ trace son propre portait. Il a aimé les hommes de cet amour immense qui va jusqu’au bout, jusqu’à la croix. L’amour tout-puissant du Père relève le Fils, qui s’est engagé dans la fidélité totale. Comment dès lors, faire face à cet amour gratuit de Dieu, ne pas aimer à notre tour jusqu’au don de notre propre vie? Cet amour de Dieu n’exclut personne. Dieu est amour et cet amour fait de l’homme un enfant de Dieu capable d’aimer comme Dieu.
    Témoins de l’amour de Diu, nous devenons serviteurs de nos frères dans l’amour, afin d’être en vérité les disciples du Fils bien-aimé, à jamais vivant auprès du Père. Rendons grâce pour cette réalité qui nous fait vivre.

 Aimer pour porter du fruit…
    Le mot «amour» sature les relations dans le monde d’aujourd’hui, d’autant que la langue française n’a pas la même richesse et la même diversité de sens que le grec et le latin. Jésus révèle son commandement nouveau «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés». Ce commandement était déjà dans la Loi. Jésus nous a aimés en se faisant notre serviteur et en donnant sa vie. Le disciple n’est plus le serviteur, mais ami de son Seigneur. L’amour que Dieu porte aux hommes est source de l’amour fraternel. L’amour manifesté par Jésus est le principal témoignage de la nature de Dieu. Dieu est amour, Dieu se manifeste en son Fils par le geste suprême que celui-ci réalise en donnant sa vie pour donner la vie: tel est le fruit de ce don. La volonté d’amour de Dieu s’étend à tous les hommes. Dieu ne fait pas de différence entre les hommes.
    Notre Père, apprends-nous à aimer comme toi de ce même amour sans frontière!

 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

Lettre pastorale aux chrétiens de la paroisse Sainte Thérèse en Haute Vallée