vendredi 23 février 2024

2 Dimanche de Carême

Méditation pour la semaine qui vient...

Ù Transfiguration…
    Notre vie est transfigurée… Le Carême est le grand moment de la manifestation de Dieu, comme dans l’Evangile d’aujourd’hui.
    Suivons le récit de la transfiguration pour entrer dans le mystère de ce Dieu qui se manifeste et qui nous montre son visage. La liturgie nous propose ce beau récit: Dieu se révèle et donne aux disciples de voir Jésus transfiguré!
    Quelle chance pour Pierre, Jacques et Jean!
    Quel événement extraordinaire!
    Et nous, avons-nous cette chance? Dieu se révèle-t-il à nous en notre temps? Des personnages importants de l’Ancienne Alliance sont aussi au rendez-vous: Abraham, Moïse et Élie. Dieu les a choisis. Il les a visités et leur a parlé. Dès lors, il ne les a plus lâchés. Tantôt les bénissant, tantôt soumettant leur foi à rude épreuve, il les a jugés dignes d’annoncer l’Alliance qu’il voulait conclure pour toujours avec son peuple. Abraham, par sa foi inébranlable en la parole du Seigneur – prêt à sacrifier son fils – devenait le père d’une multitude de croyants. Moïse, puis Élie, par la mission que Dieu leur confiait, devenaient les grandes figures de la Loi et des Prophètes. Quand Dieu visite et parle, Il donne une vocation à chacun. À leur tour, les trois disciples entendent la voix de Dieu qui leur révèle l’inouï: celui qu’il faut maintenant écouter et annoncer, c’est Jésus, son Fils bien-aimé. On pourrait croire que la transfiguration est comme une parenthèse dans la vie de Jésus. Il n’est pas un autre homme. La transfiguration manifeste pleinement son identité. La transfiguration fait mémoire de la présence de Dieu au milieu de son peuple.

Ù Être avec Jésus
    Reste auprès de nous, Seigneur, montre-nous ton visage dans le sacrement suprême de ta présence, la sainte Eucharistie. C’est là que je te cherche Seigneur, afin que les torrents de ton amour battent en brèche mon cœur endurci et que mon âme soit inondée de ta lumière bienheureuse.

Ù La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!
  • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain 1 mars à Villebernier)
  • Tous les lundis de Carême - les LAUDES (prière du matin avec les psaumes) à Allonnes à 7h00



vendredi 16 février 2024

1 Dimanche de Carême

 Méditation pour le temps spécial qui vient...

Ù Il est toujours temps…
LE CARÊME…
    CHAQUE ANNÉE, l’Église offre aux baptisés un temps privilégié pour renouer ou approfondir l’Alliance scellée avec Dieu au baptême. Les aléas de la vie et notre propre péché mettent à mal cette Alliance. La miséricorde de Dieu est pourtant acquise: encore faut-il l’accueillir. Le Carême est ce chemin d’accueil et de conversion sur lequel Jésus se fait notre compagnon de route. Avec lui nous montons pas à pas vers la croix pour entendre de sa bouche qu’aujourd’hui le salut nous est donné si nous avons l’humilité de le désirer et de préparer nos cœurs à le recevoir. Quarante jours nous sont offerts pour retrouver le bonheur de l’Alliance conclue pour toujours et restaurée par la mort et la résurrection de Jésus, le Fils bien-aimé. Alors que faut-il faire? Regarder et écouter le Christ. Pour s’y préparer, le Carême est donné aux baptisés comme un temps pour revisiter leur vie chrétienne et retourner leur cœur vers le Christ. Convertir son cœur, le détourner du mal pour le retourner vers Dieu tout amour et toute joie, voilà ce que notre Seigneur nous invite à faire.

Ù Dieu se fraye un chemin…
    QUAND SURVIENT une catastrophe personnelle ou collective, et que nous sommes au plus obscur de la tempête, au cœur de la déréliction, nous sentons peu à peu la nécessité d’un nouveau départ; nous connaissons tous cette expérience, cette exigence. Les textes de ce dimanche y font écho: l’alliance de Dieu est proclamée sur fond de déluge, la Bonne Nouvelle est annoncée par le Christ après l’arrestation de Jean Baptiste. Le Carême ne s’offre jamais à nous sur un fond d’harmonie. Mais loin de nous installer dans la morosité de l’échec ou de la crise, la parole de Dieu nous engage dans une nouvelle création. C’est dans cette perspective que s’entend l’appel de Jésus à la conversion. Se convertir, c’est renverser notre manière de voir le monde, pour revenir à Dieu. Durant le Carême, retentit particulièrement l’appel à retrouver le goût de notre baptême, à nous engager envers Dieu, à changer de vie, à croire en l’Évangile.

Ù La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!
  • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain 23 février à La Breille les Pins)
  • Tous les lundis de Carême - les LAUDES (prière du matin avec les psaumes) à Allonnes à 7h00



lundi 12 février 2024

Mercredi des cendres

 Méditation pour le temps spécial qui vient...

Ù Un Carême joyeux…
    Nous entrons en Carême, et ce sous le signe gris, sale et triste des «cendres»… il n’y a pas de quoi se réjouir… Néanmoins, le Chrétien, au nom même de sa foi, est en droit de faire une lecture positive des événements: il sait qu’au bout du Carême, il y a Pâques, et qu’au bout du chemin de Croix, il y a la victoire du Christ sur toutes les forces de la mort.
    Vivre le Carême, c’est suivre le Christ en suivant son exemple et de s’engager à sa suite et d’agir, de prendre le chemin du service et de l’offrande de soi. Dans l’évangile de ce jour, Jésus, nous demande de ne pas nous composer «une mine triste» parce que nous sommes en Carême. Faire l’aumône, prier, jeûner, à condition que ce soit de son cœur et avec joie. Sinon, cela n’a guère de sens…

Ù Les 40 jours du carême nous rappellent 40 jours que Moïse a passés sur le Sinaï avant de recevoir la loi de la première Alliance. Le Christ à son tour, a jeûné 40 jours dans le désert avant de commencer sa vie publique. Nous n’épuiserons jamais la richesse spirituelle de cette grande retraite annuelle que l’Eglise nous propose. 40 jours de combat spirituel, où le Seigneur nous presse de nous saisir des armes de la sainteté: l’aumône, la prière et le jeûne. Le carême est temps privilégié, qui vise à orienter les âmes des fidèles vers les seules réalités qui comptent vraiment. Avant de multiplier les bonnes résolutions pensons, si nous le pouvons, d’aller recevoir les Cendres avec les enfants: il n’est pas de meilleur entrée dans ce temps béni. L’Eglise, a voulu le conserver pour exprimer cette attitude de pénitence, à laquelle chaque baptisé est appelé durant le Carême. Il est donc nécessaire d’aider les nombreux fidèles, qui viennent recevoir les cendres, à comprendre le sens profond de ce geste, destiné à orienter nos cœurs vers la commémoration du mystère pascal. C’est aussi le temps de la préparation au baptême pour les catéchumènes arrivés au terme de leur cheminement.

Ù A méditer
Si nous nous privons de nourriture sans songer à ceux qui ont faim,
si nous prétendons faire pénitence sans aider ceux qui souffrent,
notre Carême risque d’être une pieuse hypocrisie.

Combien de fois le fais-je vraiment pour toi, Seigneur?
Combien de fois ma main regarde-t-elle avec plaisir et contentement ce qu’elle consent à donner?
Combien de fois, alors, suis-je en train de rater le Rendez-vous...
Même si je prie, ou jeûne, ou partage pour te faire plaisir,
je rate encore ton Rendez-vous.
Trouves-tu en moi un peu de place, Seigneur?
Trouves-tu en moi un peu de silence pour t’écouter?
Trouves-tu encore le désir de la première rencontre,
la joie des premiers jours?
Trouves-tu encore la soif et la faim d’être au Rendez-vous?
Suis-je encore un peu à Toi, rien qu’à Toi?

La célébration d'entrée au CARÊME
Messe des cendres
mercredi 14 février à Allonnes
à 20h00
    • Répondons à l'appel du Pape et offrons ce jour de jeûne et de pénitence pour la paix dans le monde et notamment en Ukraine
    • Tous les vendredis de Carême - Chemin de Croix à 15h00 (le prochain 16 février à Varennes)
    • Tous les lundis de Carême - les LAUDES (prière du matin avec les psaumes) à Allonnes à 7h00

Ù Entrer en Carême:
  • C’est ouvrir sa porte et réapprendre à bouger, à se déplacer, à vivre. C’est refuser de rester figé dans ses positions, ses dogmes ou ses certitudes absolues.
  • Entrer en Carême, c’est aussi changer de cap. Mettre le cap sur Dieu en se laissant déranger par les coutumes des autres, leurs idées, leurs habitudes, leurs langues. Se laisser surprendre par la musique de l’autre, qui dit un autre rythme, un autre temps, une autre chanson.
  • Entrer en Carême, c’est aussi se mettre à l’écoute de la Parole, celle qui, au milieu des bavardages, nous touche au cœur et nous arrache Entrer en Carême, c’est se mettre à l’écoute de la réussite de Dieu, celle qui accepte la blessure, celle qui ne profite pas de l’échec du faible, celle qui n’exploite pas la naïveté ou la sueur du faible.
  • Entrer en Carême, c’est se mettre à l’écoute de l’amour de Dieu. Pas un amour maquignon qui ne tient compte que du tour de taille, de la beauté des yeux ou du regard. Un amour qui vous apprend à lire autrement, À parler, à partager, à se rencontrer autrement.

vendredi 9 février 2024

6 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

De l’exclusion la réconciliation…
    La lèpre est une maladie grave, pire encore, un motif d’exclusion sociale et religieuse. Un lépreux est abandonné à son sort et devient impur, inapte au culte: loin des hommes, loin de Dieu. Le lépreux ose venir à Jésus, au risque d’être lapidé; Jésus ose toucher le lépreux.
    La confiance suscite la compassion, la compassion fait resurgir la vie. En renvoyant le lépreux au prêtre chargé de la constatation, Jésus montre qu’il ne fait rien à moitié: il guérit cet homme tout entier, dans son corps et dans son identité religieuse et sociale.
    En ce dimanche, nous venons à lui avec nos lèpres qui nous collent à la peau avec l’exclusion, que nous pratiquons de mille façons. Nous venons avec notre impureté, qui nous rend indignes de servir Dieu. De tout cela, nous sommes guéris, sauvés, purifiés.

Le Christ a pris le mal sur lui pour nous sauver.
    Ce 11 févier, fête de Notre Dame de Lourdes, est une journée mondiale de prière pour les malades. Ils sont souvent isolés, parce que privés des relations sociales du quotidien. Jésus réalise de manière efficace de la béatitude de la compassion à propos de ceux qui souffrent et qui sont séparés de la communauté chrétienne. Jésus regarde avec bonté ce lépreux qui demande qu’une guérison, une purification. Jésus pose le geste très beau (mais interdit par la loi).
    Le point précis pour une lecture spirituelle des textes concernant la lèpre: est elle comme une image du péché, non pas par son origine, mais par ses effets: défiguration et contagion. L’image de Dieu est abîmée par le péché, d’une défiguration plus grave que celle de la lèpre. Notre solidarité, ou plutôt notre complicité dans le péché est bien connue et ressentie. Une lèpre dont nous ne pouvons pas, par nous-mêmes, nous débarrasser. Jésus veut nous communiquer sa pureté. Il s’agira de chasser la peur de la contagion et de le remplacer par l’amour par l’amour et le pardon, à l’image de ce que Jésus a fait.

Prière avec Jésus…
Seigneur, je suis bien loin d’avoir la belle attitude de ce lépreux.
Son désir d’être purifié est grand et le mien si petit; augmente en moi le désir de m’offrir pour ta gloire.
Il prie en suppliant; donne-moi de persévérer dans la prière.
Il tombe à tes genoux; par ta grâce, affaiblis mon orgueil et rends-moi humble.
J’ai besoin de ton aide sans cesse.
Toi seul peux venir à bout de ma lèpre et faire que je t’aime de tout mon cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces.

💢 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

vendredi 2 février 2024

5 Dimanche Ordinaire

💢 Méditation pour la semaine

    Avons-nous réalisé que notre paroisse offre trois moments privilégiés d’adoration dans trois relais différents, chaque semaine: Le mardi, de 18h00 à 18h30 à Varennes s/Loire, le mercredi de 10h30 à 11h30 avec récitation du chapelet à Vivy et le jeudi de 18h00 à 19h00 avec lecture des Laudes à Villebernier? Bien sûr, il y a des fidèles réguliers mais n’êtes-vous pas concernés, vous aussi? “Venez et voyez” si vous ne connaissez pas…

    L’adoration eucharistique est un temps de silence en présence du Christ présent dans l’hostie consacrée lors de la messe. Le temps consacré à la prière personnelle est aussi une prière de l’Eglise. Depuis plusieurs années, nous voyons de plus en plus le Saint-Sacrement exposé sur les autels du monde, non seulement dans les communautés nouvelles et les lieux de pèlerinage, mais aussi dans de simples chapelles d’adoration perpétuelle, ou dans des églises paroissiales. L’adoration eucharistique devient souvent le fondement de l’unité paroissiale. Des centaines de personnes assurent jour et nuit et à tour de rôle cette “garde d’amour” du Saint-Sacrement. Célébration de l’Eucharistie et adoration ne s’excluent pas mais se complètent mutuellement. La foi vivifiée par l’amour nous donne d’explorer les profondeurs de cette présence du Christ sous les signes du pain et du vin.

💢 Une expérience personnelle et ecclésiale…
    Les temps d’oraison personnelle et d’adoration eucharistique renvoient à la communion ecclésiale car nous sommes les membres de son Corps mystique. Prendre du temps pour l’adoration eucharistique permet de mieux retrouver la communauté à la messe. Après ce temps de silence, la foi est plus vive car non seulement nous regardons le Seigneur mais Il nous regarde et nous transforme. Quelle joie de former ensemble un même Corps ! Il se crée un lien de chair entre Dieu et nous. Nous saisissons mieux ce mystère d’alliance fait d’intériorité et d’amour où en recevant le Fils, nous recevons aussi le Père et l’Esprit. Par l’Eucharistie, nous communions à cette source trinitaire qui est au cœur même de nos vies, de la vie. Loin d’être vécue de façon individualiste, l’adoration eucharistique est un acte communautaire car c’est là que nous portons le mieux les joies et les tristesses du monde.

    La semaine prochaine, dans une 2e partie, vous seront données des pistes pour vivre ce temps de présence devant le Seigneur…