vendredi 25 février 2022

8 Dimanche Ordinaire

Ù Pour la semaine qui vient

Restez fidèle au Christ.
    L’image de l’arbre et de son fruit, que nous rencontrons dans la première lecture comme dans l’Evangile, est destinée à éclairer l’énigme que chaque personne représente pour autrui. Tel homme est-il, oui ou non, foncièrement bon? La qualité des fruits permet assurément de se faire une idée de la juste valeur de l’arbre. Les fruits, ce sont les faits et gestes habituels de quelqu’un ainsi que ses engagements à moyen et long terme. C’est aussi le langage de chacun. Selon Ben Sirac le sage, «la parole fait connaître les sentiments», et Jésus déclare dans l’évangile de Luc: «Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.» Plus généralement, il est bien vrai que «l’homme bon tire le bien du trésor de son cœur, qui est bon; l’homme mauvais tire le mal de son cœur, qui est mauvais.»

La bouche
    «La bouche parle de l’abondance du cœur.» Ce proverbe résume bien ce que Ben Sirac le Sage rapporte ici de son expérience des hommes. Dans notre monde de bavardages futiles, de publicités tapageuses, de slogans qui tiennent souvent lieu de réflexion, interrogeons-nous sur la vérité et la profondeur de nos conversations!
    «La bouche parle de l’abondance du cœur.» Ce que dit la bouche de Jésus sort de son cœur qui assurément est bon. S’il dénonce ainsi le comportement de ses disciples ce n’est pas pour les écraser mais pour en former au moins quelques-uns à vivre en vérité ce qu’il enseigne, à devenir à leur tour des «maîtres» en fraternité. Oui, au sein d’une humanité blessée, d’une Eglise en souffrance, il importe de témoigner de notre foi en la bonté des autres et qu’à travers nos communautés se répande la bonté de Dieu.

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vendredi 18 février 2022

7 Dimanche Ordinaire

Ù Pour la semaine qui vient…

Devenir artisans de paix.
    «Tendre la joue gauche»: cette expression passée dans le langage courant peut stigmatiser les chrétiens. Elle peut être comprise comme un signe de faiblesse ou d’idéalisme, voire d’inconscience. Que peut-on gagner à se laisser vaincre par un adversaire? L’histoire et la réflexion morale de l’Église montrent que les chrétiens se défendent, parfois même en faisant usage de la violence. Alors, comment comprendre l’enseignement de Jésus qui appelle à aimer ses ennemis? «Aimez, faites du bien, prêtez sans rien espérer en retour, donnez»

Aimer même ses ennemis.
    Le passage de l’évangile du jour est sans doute fort difficile à entendre. Il accumule des situations impossibles à gérer au premier abord: aimer ses ennemis, faire du bien à ceux qui nous haïssent, prier pour ceux qui nous calomnient, présenter l’autre joue à celui qui a frappé la première. Et pourtant, toutes ces propositions peuvent trouver leur sens dans une phrase qui peut se comprendre: «ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le-vous aussi». Il nous est donc proposé dès lors de nous situer par rapport à notre prochain comme celui dont nous prenons soin. Car notre capacité de pardon ne peut être qu’à l’aune divine. Il nous faut passer dans les zones de l’excès, miséricordieux comme le Père. Or, la miséricorde de Dieu n’a pas de limites. Seule la foi en l’action de Dieu qui nous appelle à changer peut faciliter les relations fraternelles, avec celles et ceux qui, à première vue, ne les favoriseraient pas. Car, si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle récompense méritez-vous?

Un appel au dépassement.
    Dans notre civilisation, la justice est représentée les yeux bandés, tenant une balance. Cette image est l’inverse de la justice de Dieu qui est miséricorde. Dieu nous demande d’avoir la même attitude que lui-même vis-à-vis de tout homme.

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vendredi 11 février 2022

6 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient:

Ù Être heureux…
    Avant de se demander ce qu’il faut faire pour être heureux, il convient de s’entendre sur ce sur signifie être heureux.
    La vie n’est pas un long fleuve tranquille, elle est semée d’embûches, de souffrances physiques, psychiques et morales, elles se superposent avec des joies des bonheurs et de plaisirs. Concernant le bonheur, croire que pour être heureux il faut se sentir bien tout le temps, c’est une illusion. Que faire pour être durablement heureux? Être capable d’analyser les situations diverses, être à l’écoute, et rester soi-même. Être Heureux prendre du temps pour soi, de se retrouver avec d’autres. Heureux de pouvoir prendre le temps de s’émerveiller, malgré les difficultés de la période actuelle.
    Le bonheur est une aspiration de tout homme, mais la vie nous confronte à l’existence du mal et du malheur. Malheur et bonheur ne sont forcément là où nous pensons les trouver.

Ù Lire la Bible comme un poème.
    Si LA BIBLE use d’une parole poétique, ce n’est évidemment pas pour fuir la réalité de notre condition mais pour lui donner toute valeur que les mots habituels ne savent exprimer.
    Les meilleurs interprètes comparent la Bible à une lettre d’amour: lue par une personne étrangère, elle risque de sonner creux, lue par une personne aimée, elle est goûtée dans tous ses mots. Les excès du style n’y font plus sourire, mais sont compris comme la preuve de l’élan qui les anime. Or, qu’est-ce donc que la poésie, sinon le langage même de l’amour?
    Lire la Bible, comme un poème, se fait l’écho d’une joie de Dieu en ses œuvres.
    Lire la Bible comme un poème, ce n’est donc pas en repérer les procédés poétiques, les genres littéraires, mais c’est saisi la force et la saveur d’une parole qui ne cesse de modeler notre vie.
    Lire la Bible comme un poème, c’est découvrir que notre vie peut avoir l’élan, la beauté, la richesse d’un poème.

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vendredi 4 février 2022

5 Dimanche Ordinaire

Ù Appelés et envoyés.
    Étonnantes réactions que celles d’Isaïe, de Pierre et de Paul dont nous entendons ce dimanche les récits de vocation! Pour chacun de ces appelés, une rencontre surprenante avec le Seigneur au cours de laquelle il reçoit sa mission.
    Ainsi Isaïe, après avoir eu la vision de la gloire divine dans le Temple, accepte d’être le messager de Dieu, celui qui parle de la part de Dieu pour en révéler les pensées et les volontés (première lecture). Pour accomplir une telle mission, l’envoyé doit garder une grande intimité de foi avec le Seigneur.
    C’est cette expérience de confiance que nous montre le récit de vocation de Pierre (évangile). Il faut que s’accomplisse en Pierre le chemin qui le mène de la crainte à la confiance, le royaume de Dieu vient libérer ceux qui comme Pierre l’accueillent avec foi, et Jésus, qui est ″venu appeler non les justes mais les pécheurs″, attend ce moment favorable pour confier une mission à celui qu’il envoie. Pierre, comme ses compagnons, entend cet appel à rassembler les hommes pour les faire entrer dans le royaume de Dieu: ″laissant tout, ils le suivirent″.
    Paul aussi se considère comme envoyé au loin pour annoncer la Résurrection du Christ. À la suite de Pierre et de tous les Apôtres, il a été témoin du Christ ressuscité qui lui est apparu à lui, ″l’avorton″ (deuxième lecture). Fidèle à cette Bonne Nouvelle qu’il a ″reçue″ et qu’il à ″transmise″: ″Le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il a été mis au tombeau; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures.″
    Aujourd’hui, par la grâce de notre baptême, nous sommes tous, à notre tour, envoyés en mission pour le Royaume: celui-ci rassemblera tous les hommes. Laissons alors monter sur nos lèvres la parole du psalmiste, ″Seigneur, n’arrête pas l’œuvre de tes mains″ (Psaume).

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mercredi 2 février 2022

Soirée de louanges

 



2 février - Présentation du Seigneur



    «Avec Siméon et Anne c’est toute l’attente d’Israël qui vient à la rencontre de son Sauveur (la tradition byzantine appelle ainsi cet événement). Jésus est reconnu comme le Messie tant attendu, ‘lumière des nations’ et ‘gloire d’Israël’, mais aussi ‘signe de contradiction’. Le glaive de douleur prédit à Marie annonce cette autre oblation, parfaite et unique, de la Croix qui donnera le salut que Dieu a ‘préparé à la face de tous les peuples’» (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 529)

La Messe en honneur de la Vierge Marie 
sera célébrée à Allonnes à 18h30
(bénédiction de bougies)

    «Elle est déjà parmi nous cette lumière véritable qui illumine tout homme venant en ce monde. Tous donc, mes frères, laissons cette lumière nous traverser et nous transformer. Que nul d'entre nous ne demeure à l'écart de cette clarté. Tous comme Siméon, l'âme exultant de joie, chantons dans l'action de grâces une hymne à Dieu» (Saint Sophrone de Jérusalem)