vendredi 27 mai 2022

7 Dimanche de Pâques

💢 Pour la semaine qui vient…

Que tous soient un.
    Dans sa grande prière sacerdotale, notre Sauveur demande que nous soyons avec lui là où il est et que nous contemplions sa gloire. Il nous aime comme son Père l’aime et il désire nous donner tout ce que le Père lui a donné. La gloire qu’il tient de son Père, il veut nous la donner à son tour et nous faire tous un. Il veut que nous soyons plus une multitude mais formions tous ensemble une unité, réunis par sa divinité dans la gloire du Royaume… C’est cela que le Christ a proclamé quand il dit: «Qu’ils soient parfaitement un!» De même qu’il a déclaré: «Moi et le Père, nous sommes un», de même il prie pour qu’à son imitation nous participions à la même unité.

Unité et témoignage.
    L’unité pour laquelle prie Jésus n’a pas seulement pour but de maintenir une étroite communion entre ses disciples ni de les unir à lui et à son Père; l’unité des croyants n’a pas seulement valeur à l’intérieur de l’Église, elle a aussi valeur pour le monde: «Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie.» Et, de fait, comment croire que l’amour de Dieu habite des hommes divisés entre eux? Comment croire que la mort du Christ puisse rassembler dans l’unité, autour du Père, les enfants de Dieu dispersés, si les quelques-uns regroupés dans l’Église ne sont pas déjà unis? Le Père nous a aimés de l’amour même dont il a aimé Jésus, son Fils, avant même la création du monde. La preuve en est l’unité quand nous parvenons à la réaliser entre nous.

La gloire de Dieu
    Au moment où Jésus vient de quitter le monde (Ascension), l’évangile le présente en prière pour le monde: le Ressuscité n’a pas délaissé les hommes. L’accomplissement de sa mission par sa Passion-Résurrection mène à sa glorification et nous ouvre le même horizon. Ainsi, Etienne supporte son martyre et contemple le ciel qui nous appelle (1ère lecture). Ainsi, Jean voit et chante la fête du salut éternel. (2ème lecture) Mais avant la réalisation plénière du Royaume, le Christ nous confie de poursuivre sa mission: que soit parfaite notre unité, pour que le monde croie. Dire notre foi nous engage à témoigner de l’amour qui nous unit.

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lundi 23 mai 2022

L’Ascension du Christ

 ✙ 40 jours après être ressuscité, le Christ est monté au ciel devant ses apôtres, d’où le terme d’«ascension». En latin, ascensio «action de monter» vient du verbe ascendere (ad-scandere) «monter vers». L’Ascension du Seigneur est la solennité célébrée le jeudi, au quarantième jour après Pâques.
    Dès la Résurrection, l’humanité de Jésus est toute revêtue de la Gloire du Père; mais le Christ glorieux «séjourne» près des siens pour affermir leur foi, grâce aux manifestations dont il les favorise. Les quarante jours (Ac 1,3) qui prolongent la vie terrestre de Jésus sont liés à la symbolique de la quarantaine, laps de temps convenant aux grandes expériences de Dieu (Ex 24,18; 1R 19,8; Mt 4,2).
    Au terme de ce délai, Jésus «monte» au ciel pour être à demeure avec le Père, assis à la droite de Dieu. Le mystère de l’Ascension représente les prémices de l’entrée de tous les chrétiens dans la Gloire.

    «Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel» (Ac 1, 11).

La messe de l’Ascension sera célébrée à Allonnes à 10h30

Traditionnellement trois jours avant la fête de l'Ascension nous célébrons les Messes de Rogations:
  • Lundi 23 mai à 18h00 - à La Touche Saintrée (100 route de l'Automne - chez Mme Dépinay)
  • Mardi 23 mai à 18h00 - au château de Nazé (Vivy, rue Le Pont Grison chez Mr&Mme Lacourt)
  • Mercredi 25 mai à 18h00 - au Manoir de Launay (Villebernier)



vendredi 20 mai 2022

6 Dimanche de Pâques

💢 Pour la semaine qui vient:

L’espérance de l’aujourd’hui.
    La liturgie du Temps Pascal nous rappelle que la volonté de Dieu, c’est de transmettre aux hommes ce mouvement qui l’anime.
    Dans la liturgie nous faisons l’expérience de l’espérance. Quelle étrange profession de foi! Car c’est bien de foi qu’il s’agit dès lors que l’on ne voit pas ce qu’on espère. Pour continuer à chercher l’invisible, la foi est nourrie par l’espérance.
    Mais la liturgie est «bonne mère», elle ne nous laisse pas sans remède. Elle nous apprend à espérer à travers ce que nous voyons, parce que toute manière est œuvre de Dieu et porte en elle l’Esprit du premier matin. Matin de Pâques et matin de Création. La liturgie nous apprend à espérer par ce que nous voyons (entendons, sentons…). La liturgie nous apprend l’espérance en nous demandant de quitter le lieu saint du sanctuaire pour une sainteté de vie – où les épreuves, les crises, les ruptures surmontées sont les témoins de notre persévérance à vouloir trouver Jésus.

Le gage de la paix.
    Le passage du Seigneur sur la terre a été de très courte durée. Toute la portée des paroles de Jésus nous échappe encore, comme elle échappait aux disciples le soir de la Cène, mais l’Esprit Saint est donné à l’Eglise pour lui en révéler les applications et les incidences au long de l’histoire. Aussi les chrétiens comme les disciples, peuvent rester en paix, malgré les bouleversements que connaîtront le monde de l’Eglise: s’ils se veulent fidèles à l’Evangile, l’Esprit saura bien leur enseigner comment le mettre en pratique, jour après jour.
    La paix que nous nous souhaitons à la messe avant la communion prolonge celle que Jésus a donnée à ses disciples. Comment faire pour ne pas la donner «à la manière du monde»?

Dieu est notre plus grand bonheur.
    La gloire de Dieu est d’être partout présent. Une présence que décline la prière du Notre Père. « Que ton nom soit sanctifié » revient à demander à Dieu qu’il soit honoré dans notre vie. Que règne en nous et entre nous comme il règne déjà dans le ciel. Que sa vie nourrisse chaque jour nos relations. Que sa miséricorde guide nos pas et nous conduise au salut.
    Dieu est notre plus grand bonheur. En ce Temps Pascal, nous méditons cette joie d’avoir un Dieu vivant à nos côtés. Comme les disciples après la résurrection, nous apprenons à expérimenter sa présence autrement.
    Sauf à faire semblant, personne ne peut être joyeux sans aimer. Nous nous réjouissons de la présence d’un être aimé. Et lorsqu’il est au loin, notre joie demeure si nous le savons heureux et épanoui là où il est.

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vendredi 13 mai 2022

5 Dimanche de Pâques

💢 Aimez-vous!
    Jésus aime son Père. Il passe beaucoup de temps avec lui; il lui parle, il le prie, il accueille son don. Jésus veut faire la volonté du Père. Pour dire sa gloire, sa splendeur aux hommes, il donne sa vie.
    Jésus aime les hommes. Il veut les entraîner sur le chemin tout bonheur de Dieu. Il passe beaucoup de temps à écouter, soulager, encourager, relever, pardonner, guérir... Il donne sa vie jusqu’au bout pour cela.
    Jésus n’est pas comme Judas; il n’est pas divisé: L’amour du Père et des humains prend toute la place en lui.
    Jésus n’est pas comme Pierre. Même s’il passe par des moments très difficiles, il fait toujours confiance à Dieu. Il dit seulement: «Que ta volonté soit faite!»
Jésus vit déjà avec Dieu, il vit déjà dans l’amour. En restant dans l’amour, il révèle Dieu. Jésus est dans l’amour; il rend l’amour visible sur la terre. Dieu est glorifié!

    Par sa vie même, Jésus dépoussière le mot aimer:
    • Aimer, c’est donner et se donner soi-même,
    • Aimer, c’est pardonner à celui qui trahit, à celui qui renie,
    • Aimer, c’est se taire et écouter celui qui a besoin de parler,
    • Aimer, c’est ne pas juger, c’est laisser chacun suivre son chemin (Jésus dit à Judas: «Ce que tu fais, fais-le vite»),
    • Aimer, c’est relever l’autre, l’aider à grandir vers la lumière...
    Aimer est très difficile. Car chaque jour est différent, chaque rencontre est différente. Mais nous pouvons apprendre à aimer peu à peu. Jésus marche avec nous sur ce chemin et il nous invite à accueillir l’Esprit Saint pour nous aider.

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jeudi 12 mai 2022

13 mai - Notre Dame de Fatima


    
Notre Dame de Fatima - Reine du Rosaire, douce Vierge de Fatima, vous avez daigné apparaître dans la terre du Portugal, pour révéler les trésors de grâces cachés dans la récitation du Rosaire. Vous inspirez nos cœurs d'un amour sincère pour cette dévotion.
    Vous avez apporté la paix, à la fois intérieure et extérieure, dans ce pays jadis si troublé, nous vous prions de veiller sur ce pays et la préparation des #JMJ de #Lisboa2023
    Ramenez la paix à toutes les nations du monde, de sorte que, tous, nous soyons heureux de vous appeler «Reine de la Paix»


Suivant les paroles de notre dame de Fatima, 
apprenons à persévérer dans la prière et le pardon pour les péchés.
L'évangile se souvient comment Jésus a insisté 
sur «la nécessité de prier toujours, sans jamais abandonner» (Lc 18, 1)
Et Saint Paul, d'autre part, demande aux chrétiens 
d'être «joyeux dans l'espoir, patient dans la tribulation, 
constant dans la prière» (Rm 12, 12).
La paix vient d'un cœur qui a l'audace de croire 
au pouvoir de la prière et qui s'appuie 
avec confiance dans les bras de Dieu.

vendredi 6 mai 2022

4 Dimanche de Pâques - Bon Pasteur

💢 Pour la semaine qui vient...

Donner sa vie.
    CE DIMANCHE est traditionnellement celui de la journée de prière pour les vocations, le dimanche dit du Bon Pasteur. À la fin du passage de l’évangile du Bon Pasteur, Jésus donne la clé de tout le texte: «Le Père et moi, nous sommes UN» (évangile). Jésus est le Berger de son peuple qu’il conduit à la Vie. En lui s’écrit l’Alliance définitive entre Dieu et son peuple.
    La deuxième lecture apporte une précision un peu contradictoire sur la nature même du pasteur: il est aussi l’Agneau, celui qui a connu les humiliations, la torture, et qui a été exécuté. Le Christ, à la fois Agneau et Pasteur, est celui qui conduit «aux sources des eaux de la vie».
    En ce dimanche de prière pour les vocations, la question qui nous est posée n’est-elle pas celle du bonheur? La prière qui suit le Notre Père se conclut par ces mots: «En cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets…» Le bonheur qui nous est promis, c’est le Christ lui-même, grâce à lui la vie éternelle est possible jusqu’aux extrémités de la terre.

Un seul pasteur.
    En présentant Jésus comme le bon berger, la liturgie nous rappelle aujourd’hui qu’il est avec nous sur la route qui mène au Père. Nous sommes des centaines de millions à le suivre, non pas comme un troupeau de moutons du pâturage, mais comme un peuple d’hommes et de femmes venus de tous horizons, marqués chacun par leurs épreuves, et pourtant unis dans l’écoute d’une même Parole que l’Eglise proclame jusqu’aux extrémités de la terre.

Prêtre, pasteur, ouaille et berger
    Jésus a utilisé l’image du berger veillant sur son troupeau pour définir la mission de ses apôtres. Il a demandé à Pierre d’être le pasteur de son troupeau.
    Les protestants ont gardé ce terme de pasteur. Pourquoi les catholiques disent-ils «prêtres»? «Prêtre» vient du mot grec «presbytre» qui désigne un «ancien»

Ainsi, les prêtres:
  1. exercent une autorité spirituelle;
  2. doivent être des maîtres de la foi, mais non pas décider pour les autres;
  3. doivent être des entraîneurs et non les intermédiaires obligés entre Dieu et les baptisés;
  4. doivent incarner auprès du peuple de Dieu le Christ, Tête et Pasteur, Prêtre et Prophète, renonçant à soi-même jusqu’au don de sa vie.
    Et voilà pourquoi nous sommes les ouailles – du latin «ovis» - les brebis – de nos pasteurs! Et que nous n’avons pas à nous en sentir humiliés!

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