vendredi 20 mai 2022

6 Dimanche de Pâques

💢 Pour la semaine qui vient:

L’espérance de l’aujourd’hui.
    La liturgie du Temps Pascal nous rappelle que la volonté de Dieu, c’est de transmettre aux hommes ce mouvement qui l’anime.
    Dans la liturgie nous faisons l’expérience de l’espérance. Quelle étrange profession de foi! Car c’est bien de foi qu’il s’agit dès lors que l’on ne voit pas ce qu’on espère. Pour continuer à chercher l’invisible, la foi est nourrie par l’espérance.
    Mais la liturgie est «bonne mère», elle ne nous laisse pas sans remède. Elle nous apprend à espérer à travers ce que nous voyons, parce que toute manière est œuvre de Dieu et porte en elle l’Esprit du premier matin. Matin de Pâques et matin de Création. La liturgie nous apprend à espérer par ce que nous voyons (entendons, sentons…). La liturgie nous apprend l’espérance en nous demandant de quitter le lieu saint du sanctuaire pour une sainteté de vie – où les épreuves, les crises, les ruptures surmontées sont les témoins de notre persévérance à vouloir trouver Jésus.

Le gage de la paix.
    Le passage du Seigneur sur la terre a été de très courte durée. Toute la portée des paroles de Jésus nous échappe encore, comme elle échappait aux disciples le soir de la Cène, mais l’Esprit Saint est donné à l’Eglise pour lui en révéler les applications et les incidences au long de l’histoire. Aussi les chrétiens comme les disciples, peuvent rester en paix, malgré les bouleversements que connaîtront le monde de l’Eglise: s’ils se veulent fidèles à l’Evangile, l’Esprit saura bien leur enseigner comment le mettre en pratique, jour après jour.
    La paix que nous nous souhaitons à la messe avant la communion prolonge celle que Jésus a donnée à ses disciples. Comment faire pour ne pas la donner «à la manière du monde»?

Dieu est notre plus grand bonheur.
    La gloire de Dieu est d’être partout présent. Une présence que décline la prière du Notre Père. « Que ton nom soit sanctifié » revient à demander à Dieu qu’il soit honoré dans notre vie. Que règne en nous et entre nous comme il règne déjà dans le ciel. Que sa vie nourrisse chaque jour nos relations. Que sa miséricorde guide nos pas et nous conduise au salut.
    Dieu est notre plus grand bonheur. En ce Temps Pascal, nous méditons cette joie d’avoir un Dieu vivant à nos côtés. Comme les disciples après la résurrection, nous apprenons à expérimenter sa présence autrement.
    Sauf à faire semblant, personne ne peut être joyeux sans aimer. Nous nous réjouissons de la présence d’un être aimé. Et lorsqu’il est au loin, notre joie demeure si nous le savons heureux et épanoui là où il est.

💢 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!