1 janvier - Sainte Marie mère de Dieu

    Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par l'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité divine. C'est pourquoi le concile d'Ephèse en 431, la proclama la Theotokos, la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu, ce qui ne préjuge pas de la différence entre Marie créature humaine et Jésus Fils éternel de Dieu. En l'Octave de la Nativité du Seigneur et au jour de sa circoncision, solennité de sainte Marie Mère de Dieu. Au concile d'Ephèse, les Pères l'acclamèrent Théotokos, parce que, en elle, le Verbe prit chair et le Fils de Dieu habita parmi les hommes, lui, le prince de la paix, à qui a été donné le nom au dessus de tout nom.

    Nous vous invitons à célébrer cette fête en honneur de la Vierge Marie

le lundi 1 janvier à 10h30 à Allonnes

 

Dimanche de la Sainte Famille

🌟 Méditation pour la semaine...

Filiation…

    Poursuivant notre méditation sur le mystère de Noël devant la crèche, nous contemplons la Sainte Famille. L'Évangile nous rappelle – ou nous apprend – que l'enfant n'est pas un objet qu'on peut acquérir ou posséder. Il est donné – par la nature, par le conjoint, par Dieu – à ses parents qui le reçoivent comme un cadeau, un don gracieux. Cet enfant, cet autre qui est de moi sans être moi et sans être à moi, je le reçois de Dieu qui est son Père, pour qu’il apprenne sa véritable dignité d’enfant de Dieu. C’est cela qui fera de lui un être pleinement humain, à l'image de Jésus dans sa sainte famille. C'est en cela que la Sainte Famille est un «modèle». Dans la Sainte Famille, nous découvrons la grandeur de nos familles humaines et le sens profond d'une véritable filiation.

Une famille tout humaine…

    Qu'elle est belle et significative la rencontre de Syméon et Anne avec les parents de Jésus. Les lectures de la Sainte Famille nous donnent un nouvel éclairage sur le mystère de Noël à travers le témoignage de ces admirables figures de croyants.

    Marie et Joseph entrent au Temple avec leur enfant, rien ne les distingue des autres parents qui assument leurs obligations religieuses. Le Fils de Dieu, Verbe fait chair, est entré dans le monde au sein d'une famille. Ce mystère invite à découvrir la place fondamentale de la famille dans l'Alliance faite par Dieu avec les hommes. L'Église présente l'humble famille de Nazareth comme une icône pour toutes les familles. Ces aînés dans la foi ont grandi dans l'épreuve, disent aux générations qui leur succèdent la fidélité du Seigneur qui demeure d'âge en âge. C'est pourquoi aujourd'hui nous pouvons lui offrir notre action de grâce.

Une famille comme la nôtre…

    …les parents, heureux et fiers, présentent leur enfant, comme les jeunes parents d'aujourd'hui demandent le baptême pour leur enfant. Joseph, Marie, Jésus: c'est une famille, dans toutes les apparences, semblable aux nôtres. Pour venir sur la terre, le Fils de Dieu se glisse dans les projets humains. Jésus a voulu une vraie famille, parce qu'il n'y a pas d'autre terreau que la famille pour permettre à l'enfant de grandir et de devenir un homme complet et solide. C'est dans une famille unie que le fils de Dieu fait homme a pu «grandir, se fortifier». La famille est le lieu naturel de l'amour.

    L'histoire de la Sainte Famille et l'expérience montrent que la famille n'est pas à l'abri des questions et des tourments. Mais elle tient, car elle est fondée sur l'amour, et Dieu est toujours présent au milieu de ceux qui s'aiment. Même et surtout quand ils souffrent, et même quand ils tombent et qu'ils veulent se relever.

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Noël

🌟 En 354 le pape Libère fixe la date de la Nativité du Sauveur au 25 décembre.

    Pourquoi cette date? Selon la thèse la plus répandue, on aurait choisi le 25 décembre parce qu’à Rome c’était la date du solstice d’hiver, où les païens fêtaient le Soleil invaincu. Quoi qu’il en soit, le temps de Noël nous fait célébrer Dieu dans l’histoire.

🌟 En ce jour de Nativité, nous sommes réunis autour de la crèche de l’Enfant de Bethléem. Quel est le visage de celui que Dieu nous envoie? A qui ressemble-t-il? Comme tous les parents devant leur nouveau-né nu et vulnérable, les parents de Jésus, tout au bonheur de cette naissance mais démunis devant une si prodigieuse faiblesse, s’inclinent. Comme tous les parents, ils abdiquent leur propre puissance devant ce si petit être offert et adoré.

    Sous les traits de cet Enfant qui deviendra l’homme Jésus. Dieu nous montre son vrai visage.

    ″Dieu, personne ne l’a jamais vu; le Fils unique, qui est dans le sein de Père, c’est lui qui a conduit à le connaître″.

    Noël, c’est un visage d’enfant où nous découvrons, émerveillés, le visage aimant de Dieu. Dans l’Enfant Jésus, nous adorons Dieu fait homme, Dieu parmi nous, Dieu pour nous, l’enfant qui est en nous peut seul le reconnaître.

    En lui nous reconnaissons le Verbe incarné, le fin mot d’amour de Dieu pour notre humanité.

🌟 Je profite de cette fête - synonyme de joie, de partage, de don - pour remercier les bénévoles: du plus petit au plus grand, qui s’engagent et qui se mettent au service de l’Eglise et des autres.

    Les bénévoles sont une bénédiction, pour nous les prêtres. Du fond du cœur merci à tous et à toutes, et Bonne fête.

4 Dimanche de l'Avent

 💢 Méditation pour la semaine

Dire «oui»!

    Je te salue! Pauvre traduction française! La salutation de l’ange est combien plus belle et riche!

    Ce dernier dimanche de l’Avent nous invite à regarder Marie, face à ce mystère. Elle reçoit la salutation de l’Ange: Shalom! Paix à toi! Comblée-de-grâce... la paix de Dieu. Cette paix qui exprime le bonheur parfait, cette paix que tu nous apportes, Jésus, en venant parmi nous.

    Marie est la première bénéficiaire de ta paix et de ta joie, Seigneur, et c’est par elle que tous les hommes, de tous les temps, y participeront.

    Comblée-de-grâce! Ce nom bouleverse Marie. Il dévoile aussi la merveille que Tu viens réaliser, Jésus. Il annonce la pleine réussite du projet d’amour de Dieu. Marie est ton chef-d’œuvre, Seigneur.

Jésus, l’enfant de la promesse…

    Bientôt Noël. Le Seigneur est proche de nous quand nous nous faisons proches de lui. Accueillons-le. C’est notre vocation de Le donner au monde, comme Marie. Marie va être, à la perfection, notre modèle de disponibilité à la volonté de Dieu.

    Déjà, le roi David a été appelé à accueillir le dessein de Dieu que lui a révélé le prophète Nathan. Tout au long de l’histoire, Dieu a cherché des cœurs ouverts qui accueillent Son alliance. Marie est la plus belle des créatures, celle qui a «trouvé grâce auprès de Dieu» parce qu’elle s’est faite «servante» et humble devant Lui, parce qu’elle s’est rendue toute disponible au projet de Son amour.

    Mettons-nous à l’école de Marie, accueillons la Parole et chantons la gloire de Celui qui vient nous sauver.

EXPLIQUEZ-MOI… Temple et église…

    Comme l’avaient fait les peuples voisins pour leurs divinités, le roi David voulait construire à Dieu une résidence magnifique, établie dans sa capitale. Il ne put réaliser ce projet, mais ses descendants s’en chargèrent et ils édifièrent le magnifique Temple de Jérusalem, qui fut cependant plusieurs fois détruit et reconstruit, jusqu’à son anéantissement définitif par les Romains en l’an 70 de l’ère chrétienne. Le temple était alors considéré comme la demeure de Dieu, qui, pourtant, ne veut pas habiter une maison de pierre (discours d’Etienne Ac 7,48), mais le cœur de ses fidèles. L’apôtre Paul l'explique en divers endroits de ses lettres: «Nous sommes, nous, le temple de Dieu vivant» (2Co 6,16; etc.). Ainsi, les chrétiens n’ont pas de temple. Nos lieux de culte dont des «maisons du peuple», du nouveau peuple de Dieu. Le terme Eglise l’exprime bien: il désigne la communauté elle-même, l’Église de Dieu (avec "E" majuscule), et par dérivation, le local dans lequel les communautés se réunissent.

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3 Dimanche de l'Avent - GAUDETE

💢 Méditation pour la semaine

Qui es-tu?

    Se présenter est parfois fastidieux. En particulier lorsque nous sommes invités à le faire: Curiosité ou enquête? Intérêt ou indiscrétion? Bienveillance ou soupçon? La rencontre d’autrui ne commence pas toujours par une telle audace. Mais il y a cette curiosité: qui est en face à moi? Une curiosité de bon aloi: le désir de connaître l’autre. Et nous pouvons nous interroger: que révèlerai-je de moi-même? Quelle image donner?

    Dans l’évangile de ce jour, la question est lancée à Jean le Baptiste qui, d’une certaine manière, se trouve sommé de se présenter. À l’homme vêtu de poils de chameau et se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage, à cet homme qui baptisait sur les bords du Jourdain et qui invitait à la conversion pour préparer les chemins du Seigneur.

    Nommer quelqu’un, l’appeler de son nom, c’est lui donner l’occasion d’être, d’exister et de se situer. Jean le Baptiste prend sa place dans une histoire. Jean invite à la conversion. Jésus guérit et sauve. Si Jean le Baptiste rappelle la promesse, Jésus – celui qui doit venir – vient l’accomplir.

La joie !

    La joie de l’Évangile! Ne serait-ce pas le plus beau cadeau à demander pour ce Noël? Joie des cœurs qui cherchent Dieu, joie de ceux qui partagent la même confiance en la promesse, joie du Magnificat de Marie. Oui, «soyez toujours dans la joie», nous dit st Paul. Même dans la détresse, dans la solitude. Car nous pouvons compter sur le Seigneur: le Dieu de la paix qui s’offre, si nous lui ouvrons nos cœurs et nos mains. Le Dieu de la vie et de la joie, qui fait de nous ses enfants depuis notre baptême. En son Fils Jésus, il est déjà présent, là, au milieu de nous.

Joyeuse lumière…

    À la jonction entre la première alliance et la nouvelle, Jean Baptiste et la Vierge Marie sont les hérauts de ce dimanche du Gaudete. «Réjouissez-vous», ce dimanche est colorée par l’invitation à la joie et d’une certitude heureuse.

    Dieu fait du bien: sa nouvelle est bonne car les captifs vont être libérés, la justice va naître. Le cantique du Magnificat trouve là son milieu naturel. L’Avent marque une étape joyeuse dans l’attente de la venue du Seigneur, et les paroles de l’apôtre Paul nous redisent que la joie est un don de son Esprit. C’est cet Esprit qui repose sur Jean, «l’envoyé par Dieu», venu comme témoin annoncer l’imminence de la venue du Seigneur dans notre histoire.

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CHAQUE LUNDI DE L'AVENT

MESSE de Roraté

(messe des guetteurs d’aurore, à la lueur de bougies)

à 7h00 à l'église d’Allonnes.

Soirée de Miséricorde

 

2 Dimanche de l'Avent

💢 Méditation pour la semaine

Voici votre Dieu…

    COMMENCEMENT de la Bonne Nouvelle! Ainsi commence l’évangile de Marc qui nous accompagnera tout au long de cette année liturgique. L’expression «Bonne Nouvelle» est la traduction du mot «évangile», c’est-à-dire un message joyeux. Le temps de l’Avent peut devenir un temps fort où, en Église, nous nous exerçons à l’attente du Seigneur, au renouvellement de notre espérance du Royaume à venir. Lentement, d’Avent en Avent, nous comprenons mieux, dans la foi, que nous avons à préparer dans notre vie, dans notre société, dans notre monde, le chemin du Seigneur. N’oublions pas que «pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans comme un seul jour. Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse».

Sous le signe de l’Esprit…

    LA LITURGIE nous fait découvrir le psaume 84, le psaume de l’Avent, qui annonce la venue du Seigneur. Mais quand? Voilà bien la question que se posent les auditeurs de la 2ème lecture de saint Pierre. L’auteur répond: le Seigneur patiente pour vous, pour qu’aucun de vous ne se perde. Il demande encore et toujours que son peuple soit consolé.

    Nous sommes plutôt bien sur cette terre et avec nous-mêmes. N’est-ce pas ce que la convenance sociale nous enjoint de rechercher: bonheur, épanouissement personnel, écologie de la vie? C’est dire que la venue du jour de Dieu ne nous préoccupe que moyennement.

Temps de l’Avent: temps d’action.

    «Préparez-le chemin du Seigneur, aplanissez sa route» - nous demande-t-on. Nous voici transformés en cantonniers, en ouvriers, en ingénieurs… Eh oui, attendre Dieu. Il nous faut éviter toute interprétation au premier degré, le Seigneur arrive et il faut préparer une route.

    Pour comprendre l’époque d’Isaïe: le pays venait d’être envahi, les babyloniens avaient détruit le Temple, de nombreux Israéliens ont été déportés en Babylonie, et risquaient de perdre confiance en Dieu, ou de se laisser prendre aux promesses des dieux païens. Le désert dans lequel il propose de faire une route est celui qui les ramènera en Israël. C’est également un moyen de se souvenir que Dieu les a déjà délivrés (des Égyptiens). Aujourd’hui il s’agit de préparer le chemin vers le Royaume de Dieu, à travers tous les déserts de nos vies, à travers les épreuves, mais aussi en passant par tous ces moments où Dieu nous donne rendez-vous, que ce soit pour nous nourrir avec la manne et l’eau ou pour nous conseiller. Préparons dans nos cœurs le chemin du bonheur, le chemin du Seigneur. Alors, ce sera avec nous et à travers nous que les difficultés seront aplanies.

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CHAQUE LUNDI DE L'AVENT

MESSE de Roraté

(messe des guetteurs d’aurore, à la lueur de bougies)

à 7h00 à l'église d’Allonnes.

8 décembre - Immaculé Conception

    Depuis toujours, les Églises d'Orient fêtaient la pureté originelle de Marie, en une fête de «la Conception de la sainte Mère de Dieu» ou, plus exactement, la fête de la conception de Marie dans le sein de sainte Anne. 

    Les Latins l'adoptèrent progressivement à partir du Xe siècle, mais saint Bernard, saint Bonaventure, comme saint Thomas d'Aquin se refusaient encore à admettre cette «Immaculée Conception». Saint Jean Dun Scot fut le premier à la faire triompher et à y faire se rallier la Sorbonne de Paris. Les Papes intervinrent maintes fois au cours des siècles pour imposer silence à cette querelle jusqu'au jour où Pie IX la définit comme un dogme de foi, en 1854: «Dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège uniques du Dieu Tout-Puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel». Comme au premier jour de la Création quand Adam et Eve sortaient des mains du Créateur, la mère de son Fils était là, minuscule cellule humaine pourvue d'une âme toute sainte. Elle est ainsi «devenue la gloire de notre nature pécheresse.».

    La date du 8 décembre a été fixée en 1854.

    Solennité de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie. Vraiment comblée de grâce et bénie entre toutes les femmes, elle fut préservée de toute souillure de la faute originelle dès le premier instant de sa conception, par un privilège unique de Dieu en prévision de la naissance et de la mort salvifique du Fils de Dieu. Cette doctrine transmise par une tradition très ancienne, a été solennellement définie en ce jour en 1854 par le bienheureux Pie IX.

La Messe en honneur de la Vierge Marie Immaculé

vendredi 8 décembre à 9h00 à Russé

 

1 Dimanche de l'Avent

💢 Méditation pour la semaine

Prenons garde et veillons…

    Nous y voilà! C’est la nouvelle année qui commence pour l’Église et le mot important de l’évangile est «prenez garde».

    S'il y a un mot à la mode aujourd’hui, c’est bien celui-ci: le principe de précaution. Et comme à son habitude, le Seigneur cherche à nous prendre à contrepied pour nous éveiller à sa venue. Que faire? Attendre derrière la porte? Attendre et ainsi perdre mon temps?

    Je suis invité à sortir de mon sommeil et à ouvrir mes yeux et mes oreilles. À éveiller mes cinq sens dans l’attente de la venue du Seigneur et à prendre le temps de savourer la beauté de sa création. L’attente qui m’est demandée n’est pas une attente inutile, mais celle, joyeuse, de la fiancée qui attend le retour de l’être aimé. Cette attente où se conjuguent désir et excitation.

    «Prenons garde» que l’excitation des préparatifs ne nous empêche pas d’entendre la sonnette et d’aller ouvrir la porte. Le Seigneur est là, à notre porte, le laisserons-nous entrer?

    Durant un peu plus de quatre semaines nous allons préparer notre cœur, l’habiller des couleurs de Noël, couleurs de paix et d’espérance.

    C’est un temps où l’évangile nous rappelle qu’il faut veiller sans cesse. Bientôt nous célébrerons la naissance du Christ, sa venue parmi nous. Mais il nous met en garde et dit que nul ne sait quand il reviendra. Il faut donc veiller, chaque jour, à retrouver une proximité, une relation intense et permanente. Il l’attend, il l’espère. Les prophètes ont été parmi les veilleurs les plus connus. Un veilleur est celui qui est vigilant, qui garde les yeux ouverts. Pas seulement pour ne pas manquer le retour du Christ, mais aussi pour voir le monde, la tristesse et la souffrance des hommes. Le veilleur est celui qui se préoccupe du monde d’aujourd’hui, de son prochain. La lampe qu’il tient allumée éclaire ceux qui l’entourent. Elle rassure, réchauffe… elle relaie la lumière du Christ. Soyons des veilleurs clairvoyants, des veilleurs éclaireurs.

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