vendredi 22 décembre 2023

4 Dimanche de l'Avent

 💢 Méditation pour la semaine

Dire «oui»!
    Je te salue! Pauvre traduction française! La salutation de l’ange est combien plus belle et riche!
    Ce dernier dimanche de l’Avent nous invite à regarder Marie, face à ce mystère. Elle reçoit la salutation de l’Ange: Shalom! Paix à toi! Comblée-de-grâce... la paix de Dieu. Cette paix qui exprime le bonheur parfait, cette paix que tu nous apportes, Jésus, en venant parmi nous.
    Marie est la première bénéficiaire de ta paix et de ta joie, Seigneur, et c’est par elle que tous les hommes, de tous les temps, y participeront.
    Comblée-de-grâce! Ce nom bouleverse Marie. Il dévoile aussi la merveille que Tu viens réaliser, Jésus. Il annonce la pleine réussite du projet d’amour de Dieu. Marie est ton chef-d’œuvre, Seigneur.

Jésus, l’enfant de la promesse…
    Bientôt Noël. Le Seigneur est proche de nous quand nous nous faisons proches de lui. Accueillons-le. C’est notre vocation de Le donner au monde, comme Marie. Marie va être, à la perfection, notre modèle de disponibilité à la volonté de Dieu.
    Déjà, le roi David a été appelé à accueillir le dessein de Dieu que lui a révélé le prophète Nathan. Tout au long de l’histoire, Dieu a cherché des cœurs ouverts qui accueillent Son alliance. Marie est la plus belle des créatures, celle qui a «trouvé grâce auprès de Dieu» parce qu’elle s’est faite «servante» et humble devant Lui, parce qu’elle s’est rendue toute disponible au projet de Son amour.
    Mettons-nous à l’école de Marie, accueillons la Parole et chantons la gloire de Celui qui vient nous sauver.

EXPLIQUEZ-MOI… Temple et église…
    Comme l’avaient fait les peuples voisins pour leurs divinités, le roi David voulait construire à Dieu une résidence magnifique, établie dans sa capitale. Il ne put réaliser ce projet, mais ses descendants s’en chargèrent et ils édifièrent le magnifique Temple de Jérusalem, qui fut cependant plusieurs fois détruit et reconstruit, jusqu’à son anéantissement définitif par les Romains en l’an 70 de l’ère chrétienne. Le temple était alors considéré comme la demeure de Dieu, qui, pourtant, ne veut pas habiter une maison de pierre (discours d’Etienne Ac 7,48), mais le cœur de ses fidèles. L’apôtre Paul l'explique en divers endroits de ses lettres: «Nous sommes, nous, le temple de Dieu vivant» (2Co 6,16; etc.). Ainsi, les chrétiens n’ont pas de temple. Nos lieux de culte dont des «maisons du peuple», du nouveau peuple de Dieu. Le terme Eglise l’exprime bien: il désigne la communauté elle-même, l’Église de Dieu (avec "E" majuscule), et par dérivation, le local dans lequel les communautés se réunissent.

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