vendredi 27 août 2021

22 Dimanche Ordinaire

💢 En ces jours de rentrée, puissions-nous éprouver que tout est donné par Dieu, les présents les meilleurs, ceux de la création, et les dons parfaits, ceux de la rédemption, plus grands encore. Puissions-nous éprouver que tout part du cœur et recueillir en cette mémoire de l’été telle action, rencontre, parole qui suscite notre action de grâce et inspire notre mission.
    L’important dans ma vie: Être uni à Dieu avec mon cœur. Cette union m’aidera à aimer les autres, à les aider, à ne pas les laisser sur le bord du chemin. Jésus est un modèle pour nous. Son intimité avec Dieu dans la prière, lui donne la force de marcher vers les autres, de les secourir, de les écouter, de les aimer.
    Jésus ouvert à Dieu devient ouvert à tous les hommes. Dans ma vie, lorsque je prie, lorsque je vais à la Messe, lorsque je reçois un sacrement, est-ce seulement pour être «en règle»? Est-ce pour montrer aux autres que je suis un «bon chrétien»? Est-ce pour qu’on dise du bien de moi? Où est-ce pour me rapprocher de Dieu, et des frères et sœurs qui m’entourent et que je n’aime pas assez? Est-ce pour laisser Dieu transformer mon cœur en un cœur plus aimant?
    Il y a quelque chose de très important ici: Suis-je chrétien en apparence, de l’extérieur? Ou suis-je chrétien véritablement, avec le cœur?
    Dieu peut vivre en nous. Il n’est pas un roi perché sur un trône inatteignable. Il est La Tendresse qui se donne pour que nous L’offrions aux autres, Il est La Mère qui se penche vers nous avec Amour pour que nous déversions de l’Amour autour de nous, Il est le Père qui nous guide pour que nous guidions à notre tour les autres dans leurs ténèbres, Il est La Générosité infinie qui coule vers nous pour que notre cœur déborde vers les autres... Dieu peut vivre en moi.
    Suis-je prêt à Lui offrir mon cœur? Dieu est! Il peut transformer ma vie; Il peut être Présence dans ma vie! Ce ne sont pas les règles que je vais suivre qui vont Lui permettre de vivre Sa vie en moi. C’est l’ouverture de mon cœur, la place que je Lui laisse chaque jour, l’accueil de Son Esprit Saint. Dieu n’est pas extérieur au monde: Il veut vivre dans le monde! Il veut Se donner! Il désire être accueilli et pour cela Il a besoin de nous, Il a besoin de l’ouverture de notre cœur. C’est important de savoir cela.

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Le 5 septembre - Messe de rentrée 
à Notre Dame de Russé à 10h30
après la Messe apéritif offert par la paroisse et pique-nique tiré du sac
(sous réserve des conditions sanitaires).




vendredi 20 août 2021

21 Dimanche Ordinaire

💢Profitons des vacances pour méditer sur: Choisir le Christ.

    Pour comprendre cet évangile, il faut d’abord se rappeler qu’il a été écrit pour des communautés de chrétiens bien après la résurrection du Christ. Ces chrétiens avaient du mal à entrer dans le message de Jésus sur l’Eucharistie.
    Après avoir entendu les paroles de Jésus sur le Pain de Vie, beaucoup de disciples vont être choqués et vont partir. Alors, Jésus va dire des choses très importantes concernant la foi: la foi des disciples et la nôtre. Ce peut être pour nous l’occasion de nous poser quelques questions vitales.
    La foi est un don gratuit de Dieu.
    Où en suis-je de ma foi? La foi, nous dit d’abord Jésus, c’est un don. Nous l’avons tous reçu, ce don de la foi. Mais qu’est-ce que nous en faisons? Jésus dit une deuxième chose: la Foi, c’est un geste libre, une démarche libre et personnelle de chacun de nous don de Dieu.
    La foi est la réponse libre de l’homme à l’appel de Dieu: Dieu veut se donner à nous, mais je suis libre d’accepter ou de refuser ce don. Dieu a voulu laisser les hommes libres de l’aimer ou non. Il frappe, tel un mendiant, à la porte de leur vie et n’entre pas sans y avoir été invité.
    La foi est une histoire jamais finie. C’est une amitié fragile puisque, de la part des hommes, elle est toujours à la merci d’un abandon. Rien n’est joué une fois pour toutes!
    Enfin, pour terminer, la quatrième et sans doute la plus belle définition de la foi donnée aujourd’hui par St Jean: marcher avec Jésus parfois en doutant, parfois en tâtonnant, mais toujours en avançant et en osant prendre des risques.
    Dieu a choisi de s’offrir à nous à travers l’histoire de ce Jésus et comme disait, paraît-il, François d’Assise: l’Evangile ne se justifie pas: c’est à prendre ou à laisser!
💢 A méditer...
    J’entends Jésus me demander, «Veux-tu partir, toi aussi?». Il y a de la douleur dans cette question. Certains aspects de l’enseignement de Jésus sont-ils trop difficiles à accepter?
    Dans ma foi, comment comprendre la place du doute? Comme Pierre, puis-je dire «Vers qui irions-nous?»
    Aujourd’hui, ce n’est pas différent, peu de gens pratiquent leur foi et s’ouvrent vraiment à l’Esprit Saint quand ils ont des décisions à prendre. «Seigneur, à qui irons-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle!» S’il en est vraiment ainsi, si Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie, alors le Seigneur nous donnera sûrement la force de résister aux sarcasmes et au ridicule. Nous aurons le courage de suivre nos convictions, sachant que le Seigneur sera avec nous pour éclairer nos décisions et nous donner la grâce de les mener à bien.
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vendredi 13 août 2021

20 Dimanche Ordinaire - Assomption de la Vierge Marie

💢Au cœur de l’été, l’Église fête Marie, la mère de Jésus. Ce jour férié, très populaire, tombe le plus souvent en semaine. Dans une ambiance de vacances, des familles se rassemblent, des communes de villégiatures organisent des  festivités, les paroisses et communautés chrétiennes invitent à des offices pleins de ferveur en l’honneur de celle qui est le plus beau fruit de la Rédemption.
    Marie, dont toute l’humanité, corps et âme, est auprès du Christ son fils, dans sa gloire. C’est le dogme de l’Assomption. Marie, bienheureuse. Elle le reconnaît dans son cantique d’action de grâce, le magnificat, «Désormais tous les âges me diront bienheureuse». Élisabeth, sa cousine en donne la raison: Marie, «celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur» (évangile). Elle s’inscrit en premier et au plus haut parmi les croyants, les saintes et les saints que désigne la béatitude énoncée par son fils Jésus: «Heureux ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la gardent». La place faite à Marie dans la messe donne un juste repère pour la dévotion mariale des chrétiens. 
    Elle est présente à toute prière de l’Église comme au temps de la première Pentecôte avec les disciples réunis. Dans tous les lieux de culte, et pas seulement dans ceux qui portent son nom, une statue ou autre représentation, voire une chapelle qui lui est consacrée, symbolise la présence active de celle qui prie avec les chrétiens. Cependant, la liturgie ordinaire de la messe ne mentionne Marie que deux fois: dans le Credo, en parlant de Jésus, né de la Vierge Marie, et dans chaque prière eucharistique en compagnie des apôtres, des saints et des martyrs, auprès desquels les fidèles espèrent partager la vie éternelle.
    La liturgie n’est pas une séance de catéchisme! Selon l’intuition fondamentale de la liturgie, c’est de faire goûter les merveilles de Dieu: quelques noms lui sont donnés dans les hymnes, les chants et la tradition de l’Église (notamment Mère de Dieu, Notre Dame, Étoile de la mer, Arche de l’Alliance...), Marie, Mère de l’Eglise et notre Mère, prie et intercède pour nous auprès du Père, pour que, comme elle, nous portions le Christ au monde, en particulier par la communion au Corps du Christ.
💢 Profitons de la fête de Marie pour méditer sur le: Magnificat
Le Magnificat de Marie est le plus beau chant de victoire et d’allégresse qui n’a jamais été composé: Grâce à son Fils les riches et les puissants que nous sommes se refont un cœur de pauvres. Ce chant du Magnificat avait été interdit dans un pays d’Amérique Latine: en effet, chantant la libération des pauvres, il était apparu comme trop subversif. En réalité, si le Seigneur renverse les puissants de leur suffisance, ce n’est pas pour les écraser mais pour les sortir d’une détresse que souvent ils n’osaient pas s’avouer, celle de ne plus croire que l’amour et le don soient possibles.

Le 15 août la Messe de 10h30 sera célébrée à Vivy !

Je te salue Marie, mère de toutes les souffrances.
Tu es restée une femme debout malgré toutes les incertitudes, 
les questions et humiliations jusqu’au pied de la croix.
Tu es la mère de tous celles et ceux qui pleurent l’innocence massacrée, 
le prisonnier torturé. 
Tu es notre maternelle espérance qui enveloppe nos cris et nos douleurs.

Je te salue Marie, Mère de toutes nos Pentecôtes.
Tu es avec les apôtres, l’Eglise qui prie et accueille les dons du Saint Esprit, 
ferment vivace de l’unité, instigateur de toute communion, 
promoteur de liberté et de paix.

Tu redonnes à notre terre vieillie une nouvelle fraîcheur.
Le feu de ta foi propage ton amour et ranime la vie qui sommeille en nous.
Comme pour toi que notre vie devienne Magnificat.




vendredi 6 août 2021

19 Dimanche Ordinaire

💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Le Christ est le pain de vie.
    Croire qu’un homme est le pain descendu du ciel, croire que manger de ce pain donne la vie éternelle, croire que ce pain est la chair de cet homme (évangile), suppose une véritable conversion. Le Christ nous y invite. On ne peut, par soi-même, admettre son enseignement: il faut se laisser attirer par le Père vers son Fils. Jésus se révèle alors bien différent de l’image que les juifs ont de lui: fils de Joseph. Les êtres humains que nous sommes ne peuvent concevoir qu’un homme s’identifie à une nourriture éternelle, il faut pour cela entrer dans le dessein de Dieu. Le prophète Élie (première lecture) doit revoir son projet de renoncer à sa mission, il est prêt à se laisser mourir, va-t-il accueillir la volonté de Dieu et reprendre sa marche? Le pain, mystérieusement apporté par un ange, sera pour lui le signe que Dieu n’abandonne pas ses serviteurs dans l’épreuve. Dieu procure le nécessaire. C’est vrai pour lui comme pour nous: dans la foi nous pouvons trouver les vivres que Dieu nous apporte, et dont nous avons besoin, pour poursuivre notre vie d’homme. Ainsi l’eucharistie nous unit profondément au Christ. Que l’eucharistie nous donne de goûter le don que Dieu nous fait et de lui rendre grâce en vivant dans l’amour, comme le Christ.

💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Le pain vivant descendu du ciel.
    Parce qu’il a fui devant la colère de Jézabel, le prophète Élie se considère comme un lâche et attend la mort, épuisé. Quand on connaît la fougue de ce champion du Seigneur contre les dieux païens introduits par la reine, on peut s’empêcher de penser que Dieu met à profit l’espérance de la peur et du découragement d’Élie pour lui faire découvrir que Dieu triomphe dans la faiblesse des hommes, ses partenaires. Réconforté par l’assurance que le Seigneur veille sur lui et ne l’a pas abandonné. Élie nourri du pain, part en pèlerinage au Sinaï, encore appelé Horeb, la montagne ou Moïse et son peuple avaient fait la rencontre du Dieu vivant.
    Il nous arrive de penser que Dieu, nous en demande trop. Soyons alors ouverts, comme Élie, à l’expérience de la sollicitude et de la tendresse du Seigneur pour nous.

💢 Profitons des vacances pour méditer sur: Le pain pour la vie.
    Comme le prophète Élie (première lecture), nous avons une longue route à faire. Comme lui, nous sommes souvent en butte à des difficultés insurmontables et nous perdons nos forces. Comme lui, il nous faut une nourriture qui nous permette de continuer nos efforts. Le Seigneur, avec sollicitude, nous restaure et nous aide, provoquant notre louange et notre action de grâce (psaume). Bien plus, l’évangile nous apprend que le Seigneur est lui-même notre nourriture et notre vie si nous croyons en lui.


Saint Joseph, chaste gardien de le Vierge Marie,
fais que nous nous remettons en tes mains,
nous vouant à l’Immaculée comme tu l’as fait.
                                                                                        (St Maximilien Kolbe)

jeudi 5 août 2021

6 août Transfiguration du Seigneur

    Aujourd’hui, nous célébrons la fête de la Transfiguration du Seigneur. Le mont Thabor, comme le mont Sinaï, est un lieu de proximité avec Dieu. C’est un espace élevé par rapport à la vie quotidienne où l’on respire l’air pur de la Création. C’est un lieu de prière où l’on se trouve en présence du Seigneur, comme Moïse et Elie qui apparaissent aux côtés de Jésus transfiguré et parlent avec Lui de l’Exode qui l’attendait à Jérusalem (c’est-à-dire sa Pâque).
    «Ses vêtements devinrent resplendissants, très blancs, à tel point que personne sur terre ne serait capable de les blanchir de cette manière». Cet événement symbolise la purification de l’Eglise. Et Pierre dit à Jésus «Nous allons monter trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une autre pour Elie». Saint Augustin a commenté d’une belle manière le fait que Pierre cherchait trois tentes parce qu’il ne connaissait pas encore l’unité entre la Loi, la Prophétie et l’Evangile.
    «Alors un nuage se forma et les recouvrit de son ombre et une voix qui venait du nuage dit ‘Voici mon Fils bien-aimé, écoutez-le’». La Transfiguration n’est pas un changement de Jésus mais la Révélation de sa Divinité. Pierre, Jacques et Jean qui contemplent la Divinité du Seigneur se préparent à affronter le scandale de la Croix. La Transfiguration est un avant-goût de la Résurrection!
    «Rabbi, c’est une bonne chose que nous soyons ici». La Transfiguration nous rappelle que les joies que Dieu a semées dans la vie ne sont pas une destination mais des lumières qu’Il nous envoie dans notre pérégrination terrestre pour que «seul Jésus» soit notre Loi, et que sa parole soit le critère, la joie et le bonheur de notre existence.