vendredi 6 mai 2022

4 Dimanche de Pâques - Bon Pasteur

💢 Pour la semaine qui vient...

Donner sa vie.
    CE DIMANCHE est traditionnellement celui de la journée de prière pour les vocations, le dimanche dit du Bon Pasteur. À la fin du passage de l’évangile du Bon Pasteur, Jésus donne la clé de tout le texte: «Le Père et moi, nous sommes UN» (évangile). Jésus est le Berger de son peuple qu’il conduit à la Vie. En lui s’écrit l’Alliance définitive entre Dieu et son peuple.
    La deuxième lecture apporte une précision un peu contradictoire sur la nature même du pasteur: il est aussi l’Agneau, celui qui a connu les humiliations, la torture, et qui a été exécuté. Le Christ, à la fois Agneau et Pasteur, est celui qui conduit «aux sources des eaux de la vie».
    En ce dimanche de prière pour les vocations, la question qui nous est posée n’est-elle pas celle du bonheur? La prière qui suit le Notre Père se conclut par ces mots: «En cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets…» Le bonheur qui nous est promis, c’est le Christ lui-même, grâce à lui la vie éternelle est possible jusqu’aux extrémités de la terre.

Un seul pasteur.
    En présentant Jésus comme le bon berger, la liturgie nous rappelle aujourd’hui qu’il est avec nous sur la route qui mène au Père. Nous sommes des centaines de millions à le suivre, non pas comme un troupeau de moutons du pâturage, mais comme un peuple d’hommes et de femmes venus de tous horizons, marqués chacun par leurs épreuves, et pourtant unis dans l’écoute d’une même Parole que l’Eglise proclame jusqu’aux extrémités de la terre.

Prêtre, pasteur, ouaille et berger
    Jésus a utilisé l’image du berger veillant sur son troupeau pour définir la mission de ses apôtres. Il a demandé à Pierre d’être le pasteur de son troupeau.
    Les protestants ont gardé ce terme de pasteur. Pourquoi les catholiques disent-ils «prêtres»? «Prêtre» vient du mot grec «presbytre» qui désigne un «ancien»

Ainsi, les prêtres:
  1. exercent une autorité spirituelle;
  2. doivent être des maîtres de la foi, mais non pas décider pour les autres;
  3. doivent être des entraîneurs et non les intermédiaires obligés entre Dieu et les baptisés;
  4. doivent incarner auprès du peuple de Dieu le Christ, Tête et Pasteur, Prêtre et Prophète, renonçant à soi-même jusqu’au don de sa vie.
    Et voilà pourquoi nous sommes les ouailles – du latin «ovis» - les brebis – de nos pasteurs! Et que nous n’avons pas à nous en sentir humiliés!

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