Renaître à la lumière de Dieu.
Le mal existe dans le monde et on voit sa force à l’œuvre, mais comment en parler sans en faire une réalité symétrique à celle du bien ? Saint Augustin utilise l’image de la sécheresse qui existe bien mais qui se présente comme un manque d’eau. On pourrait en dire autant de la ténèbre: c’est une absence de lumière qui empêche de bien voir.
La cécité plonge l’aveugle dans la ténèbre. Il peut vivre mais, parce qu’il est aveugle, il risque de se retrouver face à un danger mortel. Il est donc question de vie et de mort dans la rencontre que Jésus fait de l’aveugle de naissance. La guérison qu’il opère provoque des réflexions sur la personne même du Christ.
Par le baptême et la confirmation, nous partageons la dignité du Christ. Nous pouvons déjà nous réjouir dans la perspective de Pâques qui approche. Avec les catéchumènes, nous marcherons alors à la suite de la flamme du cierge pascal, signe de la victoire du Christ qui apporte la lumière au monde.
Jésus lumière du monde…
Par le deuxième «scrutin» des catéchumènes sont en route vers Pâques. Ce quatrième dimanche de Carême, nous met en face de notre réflexion sur notre manière de voir les personnes et les événements. Une invitation à réajuster notre vue sur les projets de Dieu en nous et autour de nous. Il est remarquable le regard de Dieu sur l’homme «qui ne regarde pas comme les hommes, car nous regardons l’apparence, le Seigneur regarde le cœur».
À quelques jours de Pâques, laissons-le, Lui–la lumière du monde- agir en nous. Qu’il vienne toucher les yeux de notre cœur et nous aider, comme cet homme, à proclamer: «Je crois, Seigneur» au-delà de toutes mes peurs!
Jésus nous a été donné comme la lumière de notre monde. Il connaît notre avenir qui est en lui et pour nous, victoire sur la mort.
Jésus est notre lumière, celle de toute l’humanité.
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