vendredi 27 novembre 2020

1 Dimanche de l'Avent

🔆 Profitons du confinement pour méditer et tenir. 
    Le propre de l’homme est de s’interroger sur le sens de sa vie. À la lumière de l’expérience, il s’efforce de déchiffrer les signes – évènements, rencontres, paroles – qui s’offrent à lui. En ce début d’une nouvelle année chrétienne, l’Écriture sainte nous présente des croyants qui se sont posé les mêmes questions dans les situations fort diverses : juifs exilés à Babylone, fidèles de l’Église de Corinthe, destinataires de l’évangile de Marc. À ces hommes désemparés, le prophète, l’apôtre Paul et Jésus lui-même adressent un message identique: ″Tenez bon, car Dieu est fidèle! Il vous a aimés en vous comblant de ses dons; aujourd’hui encore, il vient à votre rencontre.″ Un avenir nouveau commence si chacun de nous accomplit sa tâche de serviteur comme le potier de l’Évangile. 
🔆 Profitons du confinement pour une remise en forme! 
    IL FAUT ÊTRE EN FORME pour répondre à l’injection évangélique: ″Veillez!″ Déjà le prophète Isaïe a perçu la difficulté quand il décrit l’état des hommes, trop endormis pour recourir à Dieu (première lecture). Cet appel s’adresse aussi à Dieu auquel le psalmiste enjoint de ″réveiller sa vaillance″ (psaume 79)
    Mais pourquoi sommes-nous si fatigués? L’énergie puisée lors de nos vacances est déjà loin. Les saisons qui s’enchaînent ont raison de nos résolutions. La fatigue, mal actuel à en croire les enquêtes, est imputée au travail, au manque de temps ou encore à la complexité des relations humaines. Quand elle n’a pas de motifs physiologiques, la fatigue traduit le désenchantement, une lassitude pour tout ce qui demande un effort. Or le temps liturgique de l’Avent est concerné par l’effort et la détermination. 
    La chance d'un nouveau commencement est pour aujourd’hui!
    En raison de nos trop nombreuses activités, y compris en Église, notre vigilance est souvent menacée: nous manquons de temps pour le recul, le discernement, les choix nouveaux à faire pour réveiller notre attachement au Christ. Et si le temps de l'Avent nous offrait cette chance d'un nouveau commencement? 
🔆 Profitons du confinement pour méditer: le temps du désir
    Avant de recevoir le baptême, il y a des délais. Tout adulte qui exprime son désir d’être chrétien, immanquablement demandera pourquoi.
    Les deux premières lectures de ce dimanche nous révèlent la fécondité du désir. Pour nous comme pour les générations qui nous ont précédés, il faut du temps pour découvrir progressivement notre pauvreté face à l’amour d’un Père qui sauve l’homme de sa faiblesse : Oui, Seigneur, ″nous sommes l’argile, et tu es le potier″ (première lecture). Il nous faut également du temps pour reconnaître ce désir n’existerait pas, si nous n’avions déjà reçu en plénitude les dons du Seigneur (deuxième lecture).
    Au seuil de l’Avent, l’évangile nous rappelle qu’il nous appartient non pas de connaître le moment où le Christ reviendra, mais seulement de veiller. Avec toute l’Église, veillons pour maintenir ardente la flamme de l’unique désir: celui d’un Dieu en miséricorde.

Allonnes
🔆La  FEUILLE hebdomadaire avec la liturgie de la PAROLE