vendredi 20 novembre 2020

Dimanche du Christ Roi de l'Univers

🕀 Depuis trois semaines nous somme à nouveau reconfinés et séparé de l'essentiel... Mais, heureusement seulement physiquement! Dans nos cœurs, dans nos familles nous pouvons vivre des moments extraordinaires, des vrais rencontres avec notre Seigneur. Comme - il y a quelques mois - nous vous proposons la Célébration de la Parole de Dieu chez vous:

Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole:

Frères et sœurs,
aujourd'hui, en cette fête du Christ Roi 
des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à l’Eucharistie dans notre église.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons au nom de Jésus
il est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.

Au cours de cette célébration,
nous implorons la Miséricorde de Dieu pour que cesse l’épidémie qui menace le monde, 
notre pays et nos familles,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui œuvrent au service des autres en luttant contre ce fléau.

Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs, en faisant silence.

Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme, nous nous reconnaissons pécheurs.

On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
     Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
     Seigneur, prends pitié.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.

Le Conducteur dit l’oraison:
    Dieu éternel, tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils bien-aimé, le Roi de l’univers; fais que toute la création, libérée de la servitude, reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin. Toi qui vis et règne maintenant et pour les siècles de siècles. Amen.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.

Lecture du livre du prophète Ezekiel (Ez 34, 11-12.15-17)
    Ainsi parle le Seigneur Dieu: Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles.
    Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de nuages et de sombres nuées. C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu.
    La brebis perdue, je la chercherai; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit. Et toi, mon troupeau – ainsi parle le Seigneur Dieu –, voici que je vais juger entre brebis et brebis, entre les béliers et les boucs.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.

Psaume (Ps 22 (23) 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

R/ Le Seigneur est mon berger: rien ne saurait me manquer.

Le Seigneur est mon berger:
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi:
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1Co 15, 20-26.28)
    Frères, 
    le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. 
    En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang: en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. 
    Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort. Et, quand tout sera mis sous le pouvoir du Fils, lui-même se mettra alors sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous.

- Parole du Seigneur.
    Nous rendons grâce à Dieu.

Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Alleluja, Alleluja.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Béni soit le Règne qui vient, celui de David notre père.
Alleluja, Alleluja.

L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:

Évangile de Jésus Christ selon saint Mathieu (Mt 25, 31-46)
    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples: « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs: il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
    Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite: ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli; j’étais nu, et vous m’avez habillé; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi!’
    Alors les justes lui répondront: ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli? tu étais nu, et nous t’avons habillé? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
    Et le Roi leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ 
    Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche: ‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
    Alors ils répondront, eux aussi: ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’
    Il leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’
    Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.»

– Acclamons la Parole de Dieu.
    Louange à toi Seigneur Jésus

On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.

Prière universelle

Tournons-nous ver le Christ Seigneur, Roi de l’univers, et confions-lui toutes nos demandes. 

Refrain: Seigneur, donne-nous ton Esprit, pour bâtir ton Royaume. 
  • Christ Jésus, roi et berger de ton peuple. Nous te prions pour nos communautés d’Eglise, guide-les, donne-leur ton Esprit, pour qu’elles aient comme toi le souci de la justice sur notre terre, ensemble nous te prions… 
  • Jésus, le Christ, roi doux et humble, persécuté et crucifié. Nous te recommandons nos frères et sœurs persécutés et en prison, ainsi que les malades et les victimes de la faim, ensemble nous te prions… 
  • Christ Jésus, roi et en même temps serviteur. Nous te recommandons les hommes qui ne te connaissent pas encore, mais portent le souci du partage et de la solidarité dans notre monde, ensemble nous te prions… 
  • Jésus, le Christ, notre frère et notre roi. Nous te confions les personnels de santé et des services sociaux, qui t’accueillent dans la personne des malades et des pauvres, ensemble nous te prions… 
Conclusion: Seigneur, Roi d’amour, au terme de cette année liturgique, écoute avec bienveillance nos appels, et nos prières pour ce monde malade, toi qui es vivant pour les siècles des siècles… Amen.

À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale:
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:
On dit ou on chante le Notre Père:
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement:
Car c’est à toi…

Puis le Conducteur invite au partage de la paix:
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
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Communion spirituelle
Le Conducteur dit:
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence

Acte de communion spirituelle
À tes pieds, ô Jésus, je me prosterne 
et je t’offre le repentir de mon cœur car je suis tout petit devant toi. 
Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie. 
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure de mon cœur; 
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle, 
je veux te posséder en esprit. 
Viens à moi, ô Jésus, pour que je vienne à toi. 
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort. 
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Amen

On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce. On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction:

    Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
    Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.

On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
🔆 Profitons du confinement pour méditer sur juge et sauveur. 
    EN CE DERNIER DIMANCHE de l’année liturgique, nous célébrons le Christ, Roi de l’univers. Cette fête que l’Église nous présente récapitule le mystère du Christ célébré tout au long de l’année. Par sa passion et sa victoire sur la mort, Jésus a inauguré «un règne sans limite et sans fin: règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix» (préface)
    La liturgie de la Parole nous donne de saisir le mystère du Christ roi à travers une autre figure, celle du berger, souvent reprise dans l’Écriture et chantée par le psalmiste (psaume). Le Christ qui viendra juger se révèle d’abord comme le pasteur qui prend soin de son troupeau. N’est-ce pas le rôle d’un bon roi de veiller sur son peuple, de le gouverner dans la paix et la justice? Le prophète Ezékiel annonçait déjà le salut messianique comme un rassemblement du peuple, libéré de la servitude (première lecture)
🔆 Profitons du confinement pour méditer sur la croix et la gloire. 
    «Quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire…» Celui qui se qualifie ainsi, c’est Jésus qui cherche à rapprocher ses auditeurs du mystère de son Royaume (évangile). Pour entrer dans ce mystère, il ne faut pas oublier que celui qui en parle est aussi celui qui comparaître devant les juges en tant qu’accusé soumis aux railleries. Celui qui «siégera sur son trône de gloire» est un roi qui aura enduré sa Passion toutes les souffrances de la condition humaine. Ainsi l’auditeur peut comprendre que le royaume annoncé est un royaume où triomphera une humanité nouvelle. 
    À notre époque un tel titre peut paraître ronflant, on pourrait presque imaginer Jésus en super héros, sauveur de notre planète. Mais Jésus est roi de l’univers tout d’abord en tant que créateur du monde, et donc de l’univers. Tout vient de lui, tout doit lui revenir. Au-delà d’un aspect de possession, ceci doit surtout nous rendre attentifs à l’univers et donc au monde qui nous entoure. Tout ce dont nous disposons nous est donné par Dieu, ne l’oublions jamais. Et tout ce que nous faisons, en bien ou en mal, c’est à lui et à sa création que nous le faisons. 
🔆 Profitons du confinement pour méditer sur le jugement dernier… 
    Le jugement dernier n’est pas un thème liturgique mais un thème biblique et théologique. Ce thème apparaît dans le cycle liturgique les derniers dimanches de l’année, à la fête du Christ Roi de l’univers et aux premiers dimanches de l’Avent. L’évangile le plus connu est celui de St Matthieu 25. Outre le fait de séparer les brebis des chèvres, les justes et les injustes, le passage insiste sur la charité envers les plus petits dans lesquels nous reconnaissons le visage du Christ: 
″C’est à moi que vous l’avez fait″ L’autre thème c’est la dimension qui est présente dans chaque célébration puisque c’est dans l’attente du Retour du Christ que nous célébrons les saints mystères. Ce thème est présent dans les oraisons de postcommunion: ″Que cette nourriture fortifie l’amour en nos cœurs et nous incite à te servir dans nos frères″. ″Que tes sacrements achèvent de produire en nous ce qu’ils signifient afin que nous entrions un jour en pleine possession du mystère que nous célébrons dans ces rites″ Avec le Christ, nous sommes dans les derniers temps, le Jugement du monde a déjà eu lieu sur la croix. C’est pourquoi l’Église demande la grâce de la charité pour vivre pleinement sa mission à la suite du Christ.

Messe dominical en ligne:
🔆 La  FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués :)