Ù Si tu savais le don de Dieu...

Contemplons cette
scène. Elle rejoint notre quotidien. Notre prière est souvent une demande que
nous adressons à Dieu. La relation est en quelque sorte à sens unique et nous
sommes surpris lorsque celle-ci s’inverse et que le Seigneur nous sollicite: «Donne-moi à boire!» Le Maître de la
création te quémande un peu d’eau. La tentation de l’éconduire peut être grande:
«Comment veux-tu que je te donne à boire? Je me sens si loin de toi. Je ne suis
pas vraiment pratiquant. Je ne sais pas même si j’ai la foi!» Le Christ sait
tout cela. Il n’ignore rien de ta vie. Et s’il t’appelle aujourd’hui, c’est
précisément pour te sortir de ta misère, pour te faire découvrir qu’il t’aime
malgré tes limites et ton péché, pour te faire advenir à la vérité et à la
liberté des enfants de Dieu.
Le Seigneur
bouscule les protocoles et s’affranchit des règles de la bienséance parce qu’il
respecte les souffrances et les blessures du cœur humain. Sa bienveillance n’écarte
personne. Et quand il lui arrive de solliciter un verre d’eau, c’est pour
donner libre cours à sa générosité et faire jaillir en nous une source d’eau
vive, jaillissante pour la vie éternelle.
Ù Pour mieux vivre le dimanche (ce dimanche ou il n'y a pas la Messe à l'église) qui reste toujours LE JOUR DU SEIGNEUR, nous vous proposons une célébration à la maison. Et voici quelques pistes:
Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole :
Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant :
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Le Conducteur poursuit :
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu
et pour qu’elle nous transforme,
nous nous reconnaissons pécheurs.
On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple :
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ;
qu’il nous pardonne nos péchés
et nous conduira à la vie éternelle.
Amen.
Le Conducteur dit l’oraison :
Tu es la source de toute bonté, Seigneur, et toute miséricorde vient de toi ;
tu nous as dit comment guérir du péché par le jeûne, la prière et le partage ;
écoute l’aveu de notre faiblesse :
nous avons conscience de nos fautes, patiemment, relève-nous avec amour.
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Amen.
On prend les lectures de ce 3e dimanche de Carême.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.
Lecture du livre de l’Exode (17, 3-7)
Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu.
Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.
Psaume 94
Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (5, 1-2.5-8)
Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu.
Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur.
Tu es vraiment le Sauveur du monde, Seigneur !
Donne-moi de l’eau vive : que je n’aie plus soif.
Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur.
L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété :
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean. (4, 5-42)
Aucune acclamation ne conclut la lecture et tous s’assoient.
On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres :
Tous restent debout et on fait la prière universelle, telle qu’elle a été préparée.
Célébration de la Parole de Dieu
« Le Seigneur est-il au milieu de nous, oui ou non ? »
Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole :
Frères et sœurs,
Ce matin, en ce 3e dimanche de Carême,
des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à la célébration de l’Eucharistie.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons en son Nom,
le Christ Jésus est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.
Au cours de cette célébration,
nous prierons spécialement pour que cesse l’épidémie qui menace le monde,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui oeuvrent au service des autres
en luttant contre ce fléau.
Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs,
en faisant silence.
Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant :
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Le Conducteur poursuit :
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu
et pour qu’elle nous transforme,
nous nous reconnaissons pécheurs.
On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple :
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ;
qu’il nous pardonne nos péchés
et nous conduira à la vie éternelle.
Amen.
Le Conducteur dit l’oraison :
Tu es la source de toute bonté, Seigneur, et toute miséricorde vient de toi ;
tu nous as dit comment guérir du péché par le jeûne, la prière et le partage ;
écoute l’aveu de notre faiblesse :
nous avons conscience de nos fautes, patiemment, relève-nous avec amour.
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Amen.
On prend les lectures de ce 3e dimanche de Carême.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.
Lecture du livre de l’Exode (17, 3-7)
Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu.
Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.
Psaume 94
Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (5, 1-2.5-8)
Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu.
Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur.
Tu es vraiment le Sauveur du monde, Seigneur !
Donne-moi de l’eau vive : que je n’aie plus soif.
Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur.
L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété :
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean. (4, 5-42)
Aucune acclamation ne conclut la lecture et tous s’assoient.
On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres :
Tous restent debout et on fait la prière universelle, telle qu’elle a été préparée.
À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale :
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église,
nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même
nous l’a enseigné :
On dit ou on chante le Notre Père :
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement :
Car c’est à toi…
Puis le Conducteur invite au partage de la paix :
Nous venons d’unir notre voix
à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres,
renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion
que nous recevons du Seigneur.
Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église,
nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même
nous l’a enseigné :
On dit ou on chante le Notre Père :
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement :
Car c’est à toi…
Puis le Conducteur invite au partage de la paix :
Nous venons d’unir notre voix
à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres,
renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion
que nous recevons du Seigneur.
Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
Communion spirituelle
Le Conducteur dit :
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Au plus profond de notre cœur,
laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.
On chante un cantique d’action de grâce.
On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction :
Par l’intercession de saint N.[patron de la communauté de paroisses ou de la paroisse],
de tous les saints et saintes de Dieu,
Que le Dieu de la persévérance et du courage
nous donne de manifester par toute notre vie
l’Esprit d’amour du Christ Jésus.
Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix,nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ,pour les siècles des siècles ! Amen.
On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
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