✙ Semaine Sainte - Une semaine avec Jésus
Il y a dans l’histoire du monde une semaine où se sont déroulés des événements qui concernent tous les hommes de tous les temps...
Cette semaine-là, un homme qui était aimé des uns et haï des autres a été condamné et mis à mort. On l’a enseveli, mais le troisième jour il est ressuscité.
Cette semaine, on l’appelle LA SEMAINE SAINTE. On la revit chaque année en réactualisant les faits et gestes qui se sont produits sur un coin de notre planète, il y a près de deux mille ans.
Au cours de la Semaine Sainte, Jésus est entré triomphalement à Jérusalem; il a institué l’Eucharistie et le sacerdoce; et, par sa passion et sa croix, il a prouvé aux hommes de tous les temps qu’il les aimait même si on le haïssait; il a souffert; il est mort...
D’année en année, les cérémonies de la Semaine Sainte nous font revivre les événements de la première Semaine Sainte; elles nous rappellent que c’est pour nous et à cause de nous que tout cela est arrivé.
Quand on aime quelqu’un on tient à s’associer à lui, à s’unir à lui pour partager ses sentiments. Quand on déteste quelqu’un, on s’arrange pour le fuir et ne pas même penser à lui! Quand on n’aime pas et qu’on ne déteste pas, on est indifférent! Au cours de la grande semaine, Jésus a rencontré toutes ces catégories de gens. Pendant la Semaine Sainte quel type de personne serons-nous? Ceux qui aiment, ceux qui haïssent, ou ceux qui sont indifférents?
Cette semaine-là, un homme qui était aimé des uns et haï des autres a été condamné et mis à mort. On l’a enseveli, mais le troisième jour il est ressuscité.
Cette semaine, on l’appelle LA SEMAINE SAINTE. On la revit chaque année en réactualisant les faits et gestes qui se sont produits sur un coin de notre planète, il y a près de deux mille ans.
Au cours de la Semaine Sainte, Jésus est entré triomphalement à Jérusalem; il a institué l’Eucharistie et le sacerdoce; et, par sa passion et sa croix, il a prouvé aux hommes de tous les temps qu’il les aimait même si on le haïssait; il a souffert; il est mort...
D’année en année, les cérémonies de la Semaine Sainte nous font revivre les événements de la première Semaine Sainte; elles nous rappellent que c’est pour nous et à cause de nous que tout cela est arrivé.
Quand on aime quelqu’un on tient à s’associer à lui, à s’unir à lui pour partager ses sentiments. Quand on déteste quelqu’un, on s’arrange pour le fuir et ne pas même penser à lui! Quand on n’aime pas et qu’on ne déteste pas, on est indifférent! Au cours de la grande semaine, Jésus a rencontré toutes ces catégories de gens. Pendant la Semaine Sainte quel type de personne serons-nous? Ceux qui aiment, ceux qui haïssent, ou ceux qui sont indifférents?
✙ Triduum pascal. En tout état de cause, elle est marquée par la lecture de la Passion et invite le chrétien à une intense préparation spirituelle à Pâques. Il s’agit de vivre avec le Seigneur le passage de la mort à la vie, avec tout ce que cela implique dans votre vie quotidienne...
🙏 Pour vivre mieux ce dimanche des Rameaux nous vous proposons de suivre la célébration à 10h00 depuis la cathédrale Saint-Maurice d'Angers (cliquer le lien actif). D'autre possibilité: une célébration à la maison - de préférence - en engageant toute la famille.
Et voici un petit déroulé:
Frères et sœurs
Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme,
nous nous reconnaissons pécheurs.
On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.
Le Conducteur dit l’oraison:
On prend les lectures de dimanche des Rameaux.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.
Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.
Psaume 21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a
R/ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête:
«Il comptait sur le Seigneur: qu’il le délivre!
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami !»
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds;
je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin:
ô ma force, viens vite à mon aide!
Tu m’as répondu!
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté: il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:
🙏 Pour vivre mieux ce dimanche des Rameaux nous vous proposons de suivre la célébration à 10h00 depuis la cathédrale Saint-Maurice d'Angers (cliquer le lien actif). D'autre possibilité: une célébration à la maison - de préférence - en engageant toute la famille.
Et voici un petit déroulé:
Célébration
de la Parole de Dieu
de la Parole de Dieu
Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole:
Frères et sœurs
Ce matin, en ce dimanche de Rameaux,
des circonstances exceptionnelles nous empêchent de participer
à la célébration de l’Eucharistie dans notre église.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons en son Nom,
le Christ Jésus est présent au milieu de nous.
Et nous nous souvenons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole.
Au cours de cette célébration,
nous prierons spécialement pour que cesse l’épidémie qui menace le monde et notre pays,
pour les personnes malades et celles qui sont décédées,
pour leurs amis et leurs familles,
et pour tous ceux qui œuvrent au service des autres en luttant contre ce fléau.
Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs, en faisant silence.
Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Le Conducteur poursuit:
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous transforme,
nous nous reconnaissons pécheurs.
On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple:
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Ô Christ, prends pitié
Ô Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduira à la vie éternelle. Amen.
Le Conducteur dit l’oraison:
Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde. Lui qui règne avec Toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles de siècles. Amen.
On prend les lectures de dimanche des Rameaux.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.
Lecture du livre du prophète Isaïe (Is 50, 4-7)
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre: je sais que je ne serai pas confondu.
Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu.
Celui qui fait la lecture du psaume se met debout, les autres restent assis.
Psaume 21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a
R/ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête:
«Il comptait sur le Seigneur: qu’il le délivre!
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami !»
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds;
je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin:
ô ma force, viens vite à mon aide!
Tu m’as répondu!
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.
Celui qui est chargé de faire la deuxième lecture se met debout pendant que les autres restent assis.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens (Ph 2, 6-11)
Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.
Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté: il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame: «Jésus Christ est Seigneur» à la gloire de Dieu le Père.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens (Ph 2, 6-11)
Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.
Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté: il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame: «Jésus Christ est Seigneur» à la gloire de Dieu le Père.
Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu.
Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la mort de la croix.C’est pourquoi Dieu l’a exalté: il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur.
L’Évangile, cependant, n’est pas proclamé, mais simplement lu. Celui qui en fait la lecture se contente de dire, avec sobriété:
ÉVANGILE
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 27, 11-54)
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 27, 11-54)
Je vous propose lecture dialoguée: vous pouvez partager les rôles parmi les membre de famille.
Voici, les sigles désignant les divers interlocuteurs son les suivants:
X. = Jésus; L = Lecteur; D = Disciples et amis; F = Foule; A = Autres personnages.
L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l’interrogea:
A. «Es-tu le roi des Juifs?»
L. Jésus déclara :
X. «C’est toi-même qui le dis.»
L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit:
A. «Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi?»
L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur fut très étonné. Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait. Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas. Les foules s’étant donc rassemblées, Pilate leur dit:
A. «Qui voulez-vous que je vous relâche: Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ?»
L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus. Tandis qu’il siégeait au tribunal,
sa femme lui fit dire:
A. «Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.»
L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit:
A. «Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche?»
L. Ils répondirent:
F. «Barabbas!»
L. Pilate leur dit:
A. «Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ?»
L. Ils répondirent tous:
F. «Qu’il soit crucifié!»
L. Pilate demanda:
A. «Quel mal a-t-il donc fait?»
L. Ils criaient encore plus fort:
F. «Qu’il soit crucifié!»
L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant:
A. «Je suis innocent du sang de cet homme: cela vous regarde!»
L. Tout le peuple répondit:
F. «Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants!»
L. Alors, il leur relâcha Barabbas; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant:
F. «Salut, roi des Juifs!»
L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus. Arrivés en un lieu dit Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire), ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort; et ils restaient là, assis, à le garder. Au-dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation:
«Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.» Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête; ils disaient :
F. «Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix!»
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant:
A. «Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même! Il est roi d’Israël: qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime! Car il a dit: ‘Je suis Fils de Dieu.’»
L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire: midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte:
X. «Éli, Éli, lema sabactani?»,
L. ce qui veut dire:
X. «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?»
L. L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient:
F. «Le voilà qui appelle le prophète Élie!»
L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient:
F. «Attends! Nous verrons bien si Élie vient le sauver.»
L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)
Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les tombeaux s’ouvrirent; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens. À la vue du tremblement de terre et de ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande crainte et dirent:
A. «Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu!»
– Acclamons la Parole de Dieu.
Louange à toi Seigneur Jésus
On garde le silence pour la méditation personnelle et silencieuse.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.
Puis tous professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres.
Tous restent debout et on peut présenter les intentions de la prière universelle.
À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale :
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:
On dit ou on chante le Notre Père :
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement :
Car c’est à toi…
Puis le Conducteur invite au partage de la paix :
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.
Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui- même nous l’a enseigné:
On dit ou on chante le Notre Père :
Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement :
Car c’est à toi…
Puis le Conducteur invite au partage de la paix :
Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion que nous recevons du Seigneur.
Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien, en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
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Communion spirituelle
Le Conducteur dit :
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle à la Messe,
le pape saint Jean-Paul II nous invite à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste,
avec une foi vive qui agit par la charité
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’eucharistie
comme source de vie, d’amour et d’unité,
et sur notre désir d’y communier.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à vous asseoir,
à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Au plus profond de notre cœur,
laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.
On reste en silence pendant quelques minutes pour un cœur à cœur avec Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce.
On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction :
Par l’intercession de sainte Thérèse - patronne de notre paroisse, de tous les saints et saintes de Dieu, que le Dieu de la persévérance et du courage nous donne de manifester par toute notre vie l’Esprit d’amour du Christ Jésus.On chante un cantique d’action de grâce.
On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction :
Ainsi, d’un même cœur et d’une même voix, nous rendrons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, pour les siècles des siècles! Amen.
On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse vierge Marie.
🚩 Pour mieux vivre le Triduum Pascal nous vous proposons l'edition spéciale de Prions en Eglise disponible dans l'église d'Allonnes.
🙏 En entendant les cloches de notre église, le jeudi, samedi et le dimanche de Pâques, sachez que la Sainte Messe est célébrée en très petit groupe! (5 personnes) Restons dans l'unité de cœurs et prions les uns pour les autres.
La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et à partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués pour cela :)
🚩 Et voici le petit commentaire de ce que nous vivons aujour'dhui:
C’est aujourd’hui la seule messe de l’année où nous proclamons deux Evangiles: le premier dehors, joyeux et lumineux, celui des Rameaux; le deuxième, à l’intérieur, long et douloureux, celui de la Passion.
Dans le premier Evangile, la foule acclame Jésus en criant: «Hosanna!». Elle est prête à suivre ce roi victorieux qui entre à Jérusalem. Dans le deuxième Evangile, la foule condamne: «crucifie-le». Elle refuse de suivre un perdant, qui sera mis à mort en dehors de Jérusalem.
Ce renversement de la foule entre le dimanche des Rameaux et le vendredi de la Passion condense tout le paradoxe de l’esprit humain, tout le drame de notre histoire, toute la versatilité des foules soumises à influence. Il illustre également notre attrait malsain pour la violence, notre tendance aux changements d’avis au gré de nos intérêts du moment, et notre propension plus ou moins consciente à suivre celui qui semble le plus fort.
Mais ce dramatique changement de la foule, dans lequel nous pouvons reconnaître tant de nos attitudes de péché, renvoie à un mystère plus profond encore: celui de l’identité du Christ et de sa mission.
Il est effectivement le Roi de gloire qu’il est légitime d’acclamer par des «hosannas» enthousiastes. Mais ce Seigneur tout-puissant prend le chemin de l’abaissement: il va accepter l’humiliation, la défaite, le déferlement de violence et de haine.
Si, dans le premier Evangile, un âne le portait – comme les prophètes annonçaient le roi de paix qui viendrait, monté sur un âne – dans le deuxième Evangile, c’est lui qui porte: il porte la croix, il porte le péché du monde sur ses épaules.
Mais le renversement n’est qu’apparent: car c’est seulement parce qu’il est ce Roi de gloire devant lequel, de toute éternité, les anges se prosternent, qu’il peut être ce messie humilié capable de porter le péché du monde entier pour l’en libérer. Un homme, aussi saint soit-il, n’aurait pu que partager les souffrances des autres, mais pas toutes les porter pour les enfouir dans le tombeau. Seul le Dieu tout-puissant, fait chair, fait «Crucifié», pouvait tout porter pour tuer définitivement le mal et la mort par la puissance de l’Amour pur.
La foule versatile, qui passe du «hosanna» au «crucifie-le» témoigne ainsi, malgré elle, de ce mystère du Sauveur: vrai Dieu, qui doit recevoir l’honneur de nos «hosanna»; mais Dieu Sauveur, devenu homme pour tout porter sur ses épaules charnelles et pour nous délivrer de tout mal.
Voilà le mystère que nous allons vivre tout au long de cette semaine. Plus exactement: nous sommes invités à le vivre, mais libres de décider comment nous allons nous y associer. Avec l’indifférence des passants, avec la compassion de Marie, avec l’infidélité de Pierre, avec la lâcheté de Pilate, avec le courage de Simon de Cyrène, avec les pleurs des femmes de Jérusalem?
Quelle sera notre place au soir du dernier repas, quand le Christ sera en procès, sur son chemin de la croix, et devant le tombeau. Où serons-nous? A quelle place, dans quelle disponibilité, pour vivre quel mystère?
🙏 En entendant les cloches de notre église, le jeudi, samedi et le dimanche de Pâques, sachez que la Sainte Messe est célébrée en très petit groupe! (5 personnes) Restons dans l'unité de cœurs et prions les uns pour les autres.
ATTENTION!!!
La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et à partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués pour cela :)
Johann Sebastian Bach – Passion selon Saint
Matthieu BWV 244 (sous-titré français)