jeudi 29 avril 2021

5 Dimanche de Paques

 Profitons du confinement pour méditer sur: «attachés au Christ»
    Le chrétien est attaché au Christ. Mais de quel attachement? Beaucoup se disent chrétiens par le fait simplement d’avoir été baptisés, d’appartenir à une famille de «tradition chrétienne» ou bien de «pratiquer» occasionnellement ou bien encore en vivant un humanisme teinté de tolérance… Enquêtes et sondages ont fait nombre sur le sujet. Mais, plus fondamentalement, les textes de ce dimanche nous disent de manière essentielle ce qu’est la foi chrétienne: rencontrer Jésus le Christ, s’attacher à lui et demeurer en lui, afin de porter des fruits en vue du Royaume. Jésus est cette vigne du salut dont le Père est le vigneron. 
    Comment le Salut, offert par Jésus, va-t-il être annoncé aujourd’hui au monde? Sinon par les sarments d’aujourd’hui: des disciples fermement attachés au Christ par la vie baptismale, vie découlant de la sienne, nourrie de sa parole, irriguée de la sève des sacrements, et témoignant d’une charité en actes et en vérité.
 Profitons du confinement pour méditer sur: la confiance que Dieu nous accorde
    La parole que l’Église nous transmet ce dimanche nous invite à cueillir les fruits de la confiance en Jésus ressuscité. Si soucieux aujourd’hui de développement personnel, ne devrions-nous pas porter d’avantage notre regard sur ce qui, dans l’expérience de la foi, permet de faire voler en éclats nombre de nos peurs? 
    L’exemple que donne Paul (première lecture) est significatif: son changement est si radical que les disciples ne peuvent se mettre au diapason d’une telle conversion; ils restent incrédules et pétris de peur face à leur ancien bourreau. Or, Paul n’a pas seulement changé de camp, il est devenu une autre. Il fait l’expérience que Dieu est plus grand que notre cœur, que seule une confiance en Dieu peut nous faire dépasser car Dieu a plus confiance en nous que nous-mêmes. Confiance dans notre capacité à nous laisser dépouiller, émonder, pour être davantage unis à Dieu. L’œuvre de Dieu, c’est le don que les hommes font d’eux-mêmes; ils en découvrent à chaque Eucharistie la source et l’horizon. 
 Profitons du confinement pour méditer sur: «Donner du fruit» 
    Dans l’évangile de Jean, l’allégorie de la vigne fait écho aux poèmes prophétiques qui comparent Israël à une vigne plantée et choyée par Dieu. Ici la vigne désigne Jésus, ce qui revient à considérer son Père comme le vigneron. Les sarments, c’est-à-dire les disciples, ne sauraient porter du fruit que rattachés au cep. Les rameaux stériles et secs ne sont bons qu’à être jetés au feu. 
    Voilà qui rappelle de nombreuses paroles de Jésus invitant le disciple à se renoncer pour le suivre et à perdre sa vie pour la gagner. Quant aux sarments porteurs de raisins, le secret de leur fécondité n’est autre que la sève. Celle-ci évoque le ressourcement constant assuré par la grâce, la foi et la prière.

 La  FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués :)

PRIERE A ST JOSEPH :
Saint Joseph, chaste gardien de la Vierge Marie,
fais que nous nous remettions en tes mains,
nous vouant à l’Immaculée comme tu l’as fait.

De St Maximilien Kolbe