🕀 La Semence du Règne de Dieu…
En ce dimanche, nous sommes invités à entendre deux petites paraboles qui comparent, l’une et l’autre, le règne de Dieu à une semence. La première parle d’une semence dont la croissance échappe à l’homme, la seconde évoque plus précisément une graine de moutarde, « la plus petites de toutes les semences », qui, si fine soit-elle, donnera un arbre aux branches si vastes que les oiseaux pourront y abriter leur nid.
Celui qui fait ces rapprochements entre le règne de Dieu et les réalités de la vie agricole, c’est Jésus, qui à travers ces images, se présente lui-même: Jésus est la Parole semée en ce monde qui agit nuit et jour.
Pour comprendre la parabole, il faut accueillir celui qui la propose. Nous qui sommes baptisés dans la Christ et qui cheminons dans la foi, nous sommes associés à ce mystère d’ensemencement. Nous apprenons à voir l’œuvre de Dieu en ce monde et à l’accompagner.
Au moment de l’Eucharistie, demandons la grâce de nous laisser transformer par la parole que Jésus sème en nous; ainsi, nous recevrons l’Esprit qui nous rend capables de préparer le temps de la moisson.
🕀 Promesse de fécondité.
Dès qu’une graine est jetée en terre, commence dans le secret un fantastique processus, une merveilleuse alchimie. Que l’homme s’en préoccupe ou non, la graine va germer, se développer, sortir de terre pour devenir une plante qui portera des fleurs, puis des fruits qui réjouiront le cœur de l’homme. On touche là à un des plus beaux mystères de la création. Dieu est maître de la vie. Il nous la confie, mais c’est lui seul qui effectue le travail. Une fois que l’homme a enfoui la graine, «nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment».
Parfois, nous avons l’impression que Dieu est absent. Quand nous sommes dans la détresse, dans l’incertitude ou quand nous nous éloignons de lui. Mais cette parabole nous redit que, même dans l’invisible, l’action de Dieu est présente. Ce n’est que plus tard, lorsque la plante sortira de terre, que nous pourrons dire: Dieu, tu étais là et je ne le savais pas! Je ne te voyais pas, la graine était enfouie, mais elle a germé sans que je fasse quoi que ce soit, et une plante sort à présent de terre. Peut-être qu’elle grandira encore, et qu’elle deviendra une belle plante, peut-être même un arbre. C’est l’œuvre de Dieu, faisons-lui confiance. L’homme n’a pas prise sur la croissance de la vie. Mais la fin de la parabole nous rappelle que la vie est tournée vers une finalité: vient le temps de la moisson, et la plante est coupée car elle arrive à maturité. Cette vie a une fin, ce n’est pas un éternel recommencement. Notre vie est orientée, elle est tendue vers Dieu qui nous attend au moment de la récolte, quand l’heure sera venue. Lui seul connaît ce moment, lui qui agit depuis le début dans nos vies et jusqu’à l’ultime instant, car c’est lui le maître de la vie.
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