samedi 31 août 2024

22 dimanche ordiner


Seigneur, cette année pastorale qui commence, c’est avec confiance que nous te l’offrons!
Donne-nous le courage et la force, tout au long de ces mois de découvrir ta présence au cœur de nos vies.

Que nos cœurs viennent à ta rencontre dans l’Eucharistie, le sacrement de réconciliation, la prière, nos activités paroissiales, mais aussi à travers l’enfant qui te découvre, le jeune qui te cherche, la personne qui souffre et dans chaque regard que nous croisons.

Donne-nous la joie de te servir par le service gratuit de nos frères, la joie de te savoir présent au milieu de nous et en chacun de nous.

Que nos mains s’ouvrent pour cueillir ta lumière et la transmettre joyeusement à nos voisins afin que chaque jour elle s’étale un peu plus loin.

Donne-nous l’audace de témoigner par nos actes et nos paroles, combien tu es grand et merveilleux, sur tous les chemins du monde et sans jamais nous décourager.

Que chacun apporte tout son être à la vie de la paroisse et que notre communauté soit un signe d’espérance, de foi et de charité dans le monde.

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

dimanche 25 août 2024

En route !

 


Un grand MERCI à tous ceux qui sont venus ce matin à la Messe d'action de grace - ma Messe d'au-revoir. Vous êtes tous dans mon cœur!


Ma nouvelle adresse:

420 avenue de Montolivet
13012 Marseille

p. Slavek 


vendredi 23 août 2024

21 Dimanche Ordinaire

🕀 Profitons des vacances pour réfléchir…

Choisir le Christ...
    Pour comprendre cet évangile, il faut d’abord se rappeler qu’il a été écrit pour des communautés de chrétiens bien après la résurrection du Christ. Ces chrétiens avaient du mal à entrer dans le message de Jésus sur l’Eucharistie.
    Après avoir entendu les paroles de Jésus sur le Pain de Vie, beaucoup de disciples vont être choqués et vont partir. Alors, Jésus va dire des choses très importantes concernant la foi: la foi des disciples et la nôtre. Ce peut être pour nous l’occasion de nous poser quelques questions vitales.

La foi est un don gratuit de Dieu.
    Où en suis-je de ma foi? La foi, nous dit d’abord Jésus, c’est un don. Nous l’avons tous reçu, ce don de la foi. Mais qu’est-ce que nous en faisons? Jésus dit une deuxième chose: la Foi, c’est un geste libre, une démarche libre et personnelle de chacun de nous don de Dieu.
    La foi est la réponse libre de l’homme à l’appel de Dieu: Dieu veut se donner à nous, mais je suis libre d’accepter ou de refuser ce don. Dieu a voulu laisser les hommes libres de l’aimer ou non. Il frappe, tel un mendiant, à la porte de leur vie et n’entre pas sans y avoir été invité.
    La foi est une histoire jamais finie. C’est une amitié fragile puisque, de la part des hommes, elle est toujours à la merci d’un abandon. Rien n’est joué une fois pour toutes!
    Enfin, pour terminer, la quatrième et sans doute la plus belle définition de la foi donnée aujourd’hui par St Jean: marcher avec Jésus parfois en doutant, parfois en tâtonnant, mais toujours en avançant et en osant prendre des risques.
    Dieu a choisi de s’offrir à nous à travers l’histoire de ce Jésus et comme disait, paraît-il, François d’Assise: l’Evangile ne se justifie pas: c’est à prendre ou à laisser!

🕀 A méditer...

    J’entends Jésus me demander, «Veux-tu partir, toi aussi?»
    Il y a de la douleur dans cette question. Certains aspects de l’enseignement de Jésus sont-ils trop difficiles à accepter?
    Dans ma foi, comment comprendre la place du doute? Comme Pierre, puis-je dire «Vers qui irions-nous?»
    Aujourd’hui, ce n’est pas différent, peu de gens pratiquent leur foi et s’ouvrent vraiment à l’Esprit Saint quand ils ont des décisions à prendre. «Seigneur, à qui irons-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle!» S’il en est vraiment ainsi, si Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie, alors le Seigneur nous donnera sûrement la force de résister aux sarcasmes et au ridicule. Nous aurons le courage de suivre nos convictions, sachant que le Seigneur sera avec nous pour éclairer nos décisions et nous donner la grâce de les mener à bien.

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

vendredi 16 août 2024

20 Dimanche Ordinaire

🕀 Profitons des vacances pour méditer…

Avoir faim du pain de Dieu…
    Notre monde est gavé de nourritures terrestres qui ne rassasient pas; elles creusent en réalité du toujours plus.
    Les lectures de ce dimanche invitent non seulement les chrétiens mais tous ceux qui cherchent à être comblés, à avoir faim du pain de Dieu, un pain qui rassasie les hommes en quête d’une vraie vie, d’une vie éternelle. Faveur de Dieu, comme la manne du désert, ce pain en vue de notre marche vers Dieu et à chaque étape de cette marche. Mais cette nourriture est spirituelle: c’est la chair du Christ donné pour la vie du monde, sa vie donnée pour ses frères. Dès lors, si nous avons faim du pain que Dieu nous donne, ce n’est pas seulement pour nous rassasier; c’est aussi pour nous transformer. Pour avoir faim de ce pain et pouvoir en rassasier les autres, il nous faut entendre, accueillir, méditer la parole de Dieu qui seule peut nous mette sur la voie de la Sagesse, celle qui vient de Dieu et mène à l’intelligence de la vie de la foi. C’est Jésus, Parole vivante, que la Sagesse de Dieu se manifeste parfaitement. Cette Sagesse vit en nous, grâce à l’Esprit Saint.

Un don total…
    Ce Christ en qui nous recevons tout ce qui nous est nécessaire en cette vie, nous allons le recevoir lui-même en nourriture. Notre communion, son fruit n’est pas automatique, nous le savons bien, Dieu merci d’ailleurs, que la communion n’est pas un acte magique, elle dépend de notre intériorité. Alors, désirons cette communion, désirons ce pain de vie. Désirons-le avec foi, c’est-à-dire avec cette certitude qui nous est donnée que ce pain est vivifiant pour nous. Désirons-le avec humilité car « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir. » Cela est vrai aussi. Désirons-le, pour que, nourris de son Corps et de son Sang et remplis alors de l’Esprit Saint, voilà le chemin privilégié d’une bonne communion, préparée par le sacrement du pardon s’il en est besoin, et une communion vécue dans la foi, oui, et dans la charité. Alors, remplie de l’Esprit Saint par cette communion, notre vie tout entière durant cette semaine, pourra être une continuelle action de grâces à notre Père du Ciel.

Le pain pour la vie…
    Chaque dimanche, c’est à un banquet que nous sommes conviés par Dieu en Eglise. La maison et la table sont prêtes. Inscrite dans les cultures de l’Ancien Orient, la Sagesse biblique apparait sous les traits d’une hôtesse qui ouvre son palais à tous ceux qui veulent répondre à son invitation. Accueillante, elle appelle tous les êtres humains à sa table. Pour les chrétiens, Jésus est la Sagesse du Père comme il est aussi sa Parole.
    En venant célébrer l’Eucharistie, nous répondons à l’invitation du Seigneur. Nous nous rassemblons pour l’écouter et recevoir de lui la vie en plénitude. Laissons-nous remplir de l’Esprit Saint, reçu le jour de notre baptême. C’est elle qui fait monter vers le Père notre action de grâce au nom de notre Seigneur Jésus.

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!


dimanche 11 août 2024

Assomption de la Vierge Marie

🕀 Au cœur de l’été, l’Église fête Marie, la mère de Jésus. Ce jour férié, très populaire, tombe le plus souvent en semaine. Dans une ambiance de vacances, des familles se rassemblent, des communes de villégiatures organisent des  festivités, les paroisses et communautés chrétiennes invitent à des offices pleins de ferveur en l’honneur de celle qui est le plus beau fruit de la Rédemption.
    Marie, dont toute l’humanité, corps et âme, est auprès du Christ son fils, dans sa gloire. C’est le dogme de l’Assomption. Marie, bienheureuse. Elle le reconnaît dans son cantique d’action de grâce, le magnificat, «Désormais tous les âges me diront bienheureuse». Élisabeth, sa cousine en donne la raison: Marie, «celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur» (évangile). Elle s’inscrit en premier et au plus haut parmi les croyants, les saintes et les saints que désigne la béatitude énoncée par son fils Jésus: «Heureux ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la gardent». La place faite à Marie dans la messe donne un juste repère pour la dévotion mariale des chrétiens. 
    Elle est présente à toute prière de l’Église comme au temps de la première Pentecôte avec les disciples réunis. Dans tous les lieux de culte, et pas seulement dans ceux qui portent son nom, une statue ou autre représentation, voire une chapelle qui lui est consacrée, symbolise la présence active de celle qui prie avec les chrétiens. Cependant, la liturgie ordinaire de la messe ne mentionne Marie que deux fois: dans le Credo, en parlant de Jésus, né de la Vierge Marie, et dans chaque prière eucharistique en compagnie des apôtres, des saints et des martyrs, auprès desquels les fidèles espèrent partager la vie éternelle.
    La liturgie n’est pas une séance de catéchisme! Selon l’intuition fondamentale de la liturgie, c’est de faire goûter les merveilles de Dieu: quelques noms lui sont donnés dans les hymnes, les chants et la tradition de l’Église (notamment Mère de Dieu, Notre Dame, Étoile de la mer, Arche de l’Alliance...), Marie, Mère de l’Eglise et notre Mère, prie et intercède pour nous auprès du Père, pour que, comme elle, nous portions le Christ au monde, en particulier par la communion au Corps du Christ.
🕀 Profitons de la fête de Marie pour méditer sur le: Magnificat
Le Magnificat de Marie est le plus beau chant de victoire et d’allégresse qui n’a jamais été composé: Grâce à son Fils les riches et les puissants que nous sommes se refont un cœur de pauvres. Ce chant du Magnificat avait été interdit dans un pays d’Amérique Latine: en effet, chantant la libération des pauvres, il était apparu comme trop subversif. En réalité, si le Seigneur renverse les puissants de leur suffisance, ce n’est pas pour les écraser mais pour les sortir d’une détresse que souvent ils n’osaient pas s’avouer, celle de ne plus croire que l’amour et le don soient possibles.


Le 15 août la Messe de 10h30 sera célébrée à Vivy !

Je te salue Marie, mère de toutes les souffrances.
Tu es restée une femme debout malgré toutes les incertitudes, 
les questions et humiliations jusqu’au pied de la croix.
Tu es la mère de tous celles et ceux qui pleurent l’innocence massacrée, 
le prisonnier torturé. 
Tu es notre maternelle espérance qui enveloppe nos cris et nos douleurs.

Je te salue Marie, Mère de toutes nos Pentecôtes.
Tu es avec les apôtres, l’Eglise qui prie et accueille les dons du Saint Esprit, 
ferment vivace de l’unité, instigateur de toute communion, 
promoteur de liberté et de paix.

Tu redonnes à notre terre vieillie une nouvelle fraîcheur.
Le feu de ta foi propage ton amour et ranime la vie qui sommeille en nous.
Comme pour toi que notre vie devienne Magnificat.


vendredi 9 août 2024

19 Dimanche Ordinaire

Profitons des vacances pour méditer…

🕀 Le pain vivant descendu du ciel.
    En venant d’un autre pays, le Christ n’a pu trouver que ce qu’il y a ici en abondance: peines, douleurs et mort. Voilà ce que tu as ici, Voilà ce qu’il y a en abondance dans la pauvre maison de ton malheur. Il y a bu du vinaigre et goûté du fiel… Mais il t’a invité à sa table magnifique, à sa table du ciel, à sa table des anges où il est lui-même le pain. Descendant chez toi et trouvant le malheur dans ta pauvre maison, il n’a pas dédaigné de s’asseoir à ta table, telle qu’elle était, et il t’a promis la sienne… Il a pris ton malheur, il te donnera son bonheur. Oui, il te le donnera: il nous a promis sa vie. (Saint Augustin)

🕀 Le pain pour la vie.
    Comme le prophète Élie (première lecture), nous avons une longue route à faire. Comme lui, nous sommes souvent en butte à des difficultés insurmontables et nous perdons nos forces. Comme lui, il nous faut une nourriture qui nous permette de continuer nos efforts. Le Seigneur, avec sollicitude, nous restaure et nous aide, provoquant notre louange et notre action de grâce (psaume). Bien plus, l’Evangile nous apprend que le Seigneur est lui-même notre nourriture et notre vie si nous croyons en lui.

🕀 La méditation de Saint Augustin.

Aime et fais ce que tu veux.
Si tu te tais, tais-toi par amour.
Si tu parles, parles par amour.
Si tu corriges, corriges par amour.
Si tu pardonnes, pardonnes par amour.

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!

samedi 3 août 2024

18 Dimanche Ordinaire

🕀 Combien de temps un prêtre peut-il rester dans une paroisse?

    Le début du mois de septembre rime avec rentrée, laquelle ne concerne pas seulement les enfants. Les prêtres aussi sont nombreux à commencer une nouvelle mission. Retour sur les règles et les questions qui touchent à la mobilité des prêtres.
    Pour les paroisses aussi, c’est la rentrée. Un début d’année pastorale qui peut s’accompagner de l’arrivée de nouveaux prêtres, souvent nommés à partir du 1er septembre.

    «Dans sa paroisse chaque curé doit jouir, en son office, de la stabilité que requiert le bien des âmes.» Pour mener à bien sa mission de pasteur, attentif à guider chacun de ses fidèles vers le Christ, le curé doit donc demeurer, à tous les sens du terme. Mais la traduction concrète de cette «stabilité» n’arrive en France qu’en 1984. La conférence épiscopale propose alors que les curés soient nommés pour six ans prorogeables. Dès lors, dans notre pays, la majorité des curés reste six ans dans une paroisse, régulièrement neuf et plus rarement douze. Cette situation a ses avantages et ses défenseurs: «On n’a pas des idées géniales en permanence. Il est bon pour la paroisse d’avoir du sang neuf, et pour le prêtre d’avoir de nouveaux défis», reconnaît un prêtre.
    Une source de renouvellement donc, mais également l’influence d’une société dans laquelle tout ne cesse de bouger. La société du XXIe siècle est davantage sujette au mouvement que celle du XIXe. Or les prêtres ne sont pas en dehors de la société, ils vivent dans le monde même s’ils essaient de ne pas en être. Cette souplesse permet aussi de vérifier l’amour authentique de l’Église, tant pour une communauté que pour ses prêtres: ne pas être attaché seulement à des personnes en particulier, mais accueillir ce qui nous est donné.
    Plus fondamentalement, cette mobilité est la conséquence de la baisse du nombre de prêtres. Quand l’un d’eux tombe malade, est nommé évêque ou simplement change de ministère, c’est tout le diocèse qui s’en trouve modifié, par un inévitable jeu de chaises musicales. D’autant plus prononcé dans le monde rural où les curés sont souvent seuls.
    Devant ces mouvements qui peuvent déstabiliser des communautés, nombreux sont ceux qui posent la question de la stabilité, comprise de manière plus stricte. Interpellé par un texte de la Congrégation pour le clergé qui, en 2020, rappelait que la stabilité était la règle, en vue de l’évangélisation, le père François Dedieu a étudié théologiquement la question. Le fruit de son travail est à lire dans un ouvrage publié en avril dernier, Curé à durée indéterminée, préfacé par son évêque Mgr Rougé. Le sous-titre en résume bien la finalité: «Des pasteurs stables pour des paroisses qui bougent». Parce que la vraie question est là: si l’on veut que la paroisse devienne vraiment un lieu d’évangélisation, quelle stabilité doit-on donner à son curé?
    Après avoir rappelé l’historique de l’échelon paroissial et de la charge curiale, le curé de la Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine rappelle que l’objectif de ces structures et de la stabilité est l’évangélisation: «C’est essentiellement dans la perspective missionnaire que la durée importe, car certains projets mettent du temps à se construire et méritent d’être préservés d’un changement trop fréquent de vision pastorale».
    Une vision de la stabilité qui rejoint les préoccupations de Mgr Macaire. L’archevêque de Fort-de-France, à la Martinique, nomme désormais ses curés sine die, comme le stipule le Code de droit canonique: «Le curé doit jouir de la stabilité et c’est pourquoi il sera nommé pour un temps indéterminé». Le prêtre est ainsi mieux à même de vivre le don total à une communauté, laquelle prend conscience que le pasteur n’est ni un fonctionnaire, ni un homme interchangeable avec ses confrères.
    «Bien sûr, nos paroisses prendront la couleur de leur curé, prévient le père François Dedieu, et réciproquement. Ce n’est pas un problème tant que tous sont en communion avec l’évêque.» Il ajoute: «Aujourd’hui, les curés sont déplacés alors que tout va bien, tant pour eux que pour la communauté». Pour transformer sa paroisse, et se transformer eux-mêmes au contact des paroissiens, les prêtres ont besoin de temps. Connaissant mieux les fidèles et les réalités pastorales, qui peuvent, dans un même diocèse, être très différentes d’une communauté à une autre, la mission sera plus adaptée et plus profonde.
    La stabilité est d’ailleurs la règle au niveau épiscopal. Toujours nommés sans durée déterminée, a priori jusqu’à leur renonciation à 75 ans, ils sont ainsi la vraie figure de l’Époux dans les églises particulières qui leur sont confiées. Mais même à cet échelon, la stabilité n’est pas facile à mettre en œuvre: dans l’épiscopat métropolitain actuel, seulement un quart des pasteurs est au même poste depuis dix ans ou plus.

🕀 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins!