vendredi 18 décembre 2020

4 Dimanche de l'Avent

🔆 Profitons du confinement pour méditer sur le mystère d’une présence. 
    En ce dimanche qui précède Noël, faisons silence et contemplons le mystère que le prophète Nathan avait annoncé au roi David (première lecture) et qui est aujourd’hui «porté à la connaissance de toutes les nations» (deuxième lecture). Gloire à Dieu qui, grâce à la foi de Marie, femme choisie parmi toutes les femmes, nous a donné Jésus (évangile) pour que nous entrions dans l’intimité de cette relation entre le Père et le Fils. Le «oui» de Marie ouvre à Dieu un chemin en notre humanité. Dieu rejoint son peuple en prenant le visage même de l’homme.
🔆 Profitons du confinement pour Jésus, l’enfant de la promesse. 
    Bientôt Noël. Le Seigneur est proche de nous quand nous nous faisons proches de lui. Accueillons-le. C’est notre vocation de le donner au monde, comme Marie. 
    David voulait bâtir une maison, un temple pour Dieu (première lecture), intention louable, mais l’homme ne peut pas enfermer Dieu dans l’espace et le temps, ni le garder sous la main à sa disposition. Cependant le dessein de Dieu, ce que Paul appelle son «mystère» (deuxième lecture), qui échappe à toute prévision humaine, engage Dieu dans notre histoire: il promet à David une «maison», une lignée, et sa fidélité d’âge en âge (psaume)
    Marie prie les psaumes depuis son enfance, comprend le message de l’ange: Dieu réalise lui-même le désir de l’homme de le rejoindre. Il fait alliance avec l’humanité. En Jésus, né de la maison de David, Dieu accomplit sa promesse. L’histoire a un sens. 
    La jeune fille appelée Marie, accordée en mariage à un homme appelé Joseph, avait appris de sa mère et des siens la longue histoire de tendresse de Dieu avec son peuple. 
🔆 Profitons du confinement pour méditer sur Joseph 
    C’est ainsi que Joseph a aimé Jésus, qui est appelé dans les quatre Évangiles «le fils de Joseph». Les deux évangélistes qui ont mis en relief sa figure, Matthieu et Luc, racontent peu, mais bien suffisamment pour le faire comprendre, quel genre de père il a été et quelle mission lui a confiée la Providence. Nous savons qu’il était un humble charpentier, promis en mariage à Marie; un «homme juste» (Mt 1, 19), toujours prêt à accomplir la volonté de Dieu manifestée dans sa Loi, et à travers quatre. Il eut le courage d’assumer la paternité légale de Jésus à qui il donna le nom révélé par l’ange: «Tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés» (Mt 1, 21)
    Après Marie, Mère de Dieu, aucun saint n’a occupé autant de place dans le Magistère pontifical que Joseph, son époux. J’espère que j’aurai encore (dans les semaines qui viennent) la chance de partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d’entre nous. Ce désir a mûri au cours de ces mois de pandémie durant lesquels nous avons pu expérimenter, en pleine crise qui nous frappe, que «nos vies» sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues, ni n’apparaissent dans les grands décisifs de notre histoire. Nous pouvons tous trouver en saint Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés. Saint Joseph nous rappelle que tous ceux qui, apparemment, sont cachés ou en «deuxième ligne» jouent un rôle inégalé dans l’histoire du salut. À eux tous, une parole de reconnaissance et de gratitude est adressée.


Villebernier
🔆 La  FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués :)