vendredi 5 août 2022

19 Dimanche Ordinaire

Pour la semaine qui vient…
💢 Vigilants dans l’espérance.
    «Servir, veiller, se tenir prêt», ce sont les recommandations que donne l’Evangile de ce dimanche. Jésus s’adresse au «petit troupeau», c’est-à-dire à tous ceux qui ont accueilli la promesse du Royaume. La seule condition pour y être reçu: avoir un cœur qui met sa confiance en Dieu et demeure fidèle quoi qu’il en coûte.
    C’est ainsi que le disciple attentif et vigilant pour accomplir «la volonté de son maître» est appelé à se réjouir. Chaque jour le Seigneur vient à notre rencontre et les signes de sa présence s’appellent la foi, l’espérance et l’amour. À nous, et en particulier ceux qui assument la responsabilité du troupeau.
    Aujourd’hui nous pouvons poursuivre l’évocation des hommes et des femmes qui, au nom de leur foi au Christ, ont donné leur vie pour servir leurs frères et annoncer l’Évangile, parfois dans les persécutions et même le martyre. «Heureux ces serviteurs», ils ont compris jusque dans leur chair qu’un serviteur n’est pas plus grand que son maître.

💢 États de service…
    Dieu vient-il à l’improviste pour nous surprendre dans nos manquements? Non, mais il nous appelle à la cohérence et à la responsabilité. Le serviteur qui veille en attendant son maître ne fait rien d’extraordinaire: il remplit son office de serviteur, c’est tout! Il le remplit avec fidélité, avec zèle. Il est tout entier tendu vers le retour de son maître, il l’a toujours en tête, même si celui-ci est physiquement absent. Il n’a donc aucune raison de redouter un retour à l’improviste. Le bon serviteur sera récompensé selon sa manière d’agir. Il verra le maître lui-même se mettre à son service: autrement dit, le maître se fait serviteur. Dieu est le meilleur des maîtres. Il prend soin de son peuple et vient le délivrer de la servitude. Il nous appelle à prendre soin les uns des autres, à nous sentir responsables de nos frères et sœurs. La première lecture nous offre une belle définition de la communion des saints, «cette loi divine: que les saints partageraient aussi bien le meilleur que le pire». Oui, nous sommes liés les uns aux autres dans l’aventure du salut. C’est pourquoi, par-delà les siècles, la foi d’Abraham nous est donnée en exemple. À sa suite, nous marchons vers la cité céleste. Notre Eucharistie est l’anticipation joyeuse de ce rassemblement ultime.