Il est venu sauver ce qui était perdu.
Les enfants aiment l’épisode de ce petit bonhomme qui doit grimper dans un arbre pour voir Jésus qui passe. Or non seulement Zachée voit Jésus, mais l’imprévisible se produit: Jésus, ayant repéré Zachée, s’invite chez lui. Le rabbi jusque-là vénéré se rend chez un pécheur public, détesté par ses compatriotes. Scandale des bien pensants. Est-ce à ce moment-là, en présence du Maître, qu’il prend cette excellente résolution? Mystère. Quoi qu’il en soit, Jésus a décelé en cet argentier un homme capable de conversion, car à ses yeux, tout pécheur garde ses chances d’être sauvé. Alors résonne l’une de ces phrases qui n’ont pas pu être inventées par quelqu’un d’autre que Jésus lui-même: «le Fils de l’homme – c’est, ainsi que se désignait Jésus – est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»
Jésus est le Sauveur de tous, parce qu’il est aussi le Créateur de tous et aime ceux qu’il a créés. Immense source d’espérance pour tous.
Grimpons aux arbres!
Quel optimisme dans la liturgie de ce dimanche! La fête de tous les saints si proche, diffuserait-elle encore un parfum d’éternité? En effet, le Dieu du livre de la Sagesse aime tout ce qu’il a crée et il relève ceux qui tombent. Voilà bien de quoi se réjouir et bénir Dieu toujours et à jamais. Mais cela n’est peut-être pas aussi facile que nous voudrions bien croire! D’abord, nous sommes peu enclins à l’admiration envers Dieu, davantage prompts à débusquer ce qui ne va pas, malfaçons et lenteurs du monde.
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