«Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car pour lui tous sont vivants».
Nous faisons partie d’un cosmos qui transcende l’espace et le temps et qui englobe non seulement Abraham, Isaac et Jacob, mais aussi nos parents et tous nos ancêtres depuis le début de la création. Dans la résurrection, nous partagerons l’éternel Maintenant de Dieu.
Au seuil de la mort, la vie est changée, elle ne s’arrête pas. Jésus lui-même utilise l’image du grand banquet où tous nos désirs sont finalement satisfaits, et où nous devenons pleinement vivants.
Lorsque nous craignons d’avoir «perdu» des êtres chers, nous devons être convaincus qu’ils ne sont pas perdus. La relation continue. Prenons le temps de penser et de parler à quelqu’un que nous aimons et qui est parti avant nous…
En répondant à l’histoire exagérée des Saducéens qui ne croyaient pas à la résurrection, Jésus souligne que l’état des ressuscités est une nouvelle création où nous partageons la vie de Dieu. Cette vie est différente de la vie présente, mais néanmoins c’est une continuation de nos personnalités telles qu’elles ont été façonnées par notre vie présente.
Croire en notre propre résurrection est un don merveilleux en cette vie. Cette foi donne un sens à tout ce qui constitue notre vie. Elle s’exprime aussi dans les prières que nous offrons pour le repos des âmes de tous ceux qui nous ont précédés, ce qui est particulièrement souligné en ce mois de novembre.