🕀 Jésus et les nations…
JÉSUS EST VENU pour sauver l’ensemble des peuples. Tel est le sens profond de l’épisode de la visite des Mages. Lors des célébrations de Noël, nous avons vu les bergers venir les premiers à la crèche, signifiant ainsi la prédilection de Dieu pour les plus petits. L’épisode de l’Épiphanie est là pour affirmer la dimension universelle du salut dans l’espace et le temps.
Qui sont-ils, ces mages qui viennent d’Orient? La question reste posée, mais l’important est le constat de la venue d’étrangers, païens certainement, dans cette ville de Jérusalem, capitale religieuse du judaïsme. Suivons-les dans leur marche et regardons-les. Ils ne disent rien, mais posent deux gestes importants: se prosterner et offrir leurs présents. Sous des dehors de conte pour enfants, le récit de la visite des mages est un texte théologique, écrit dans la lumière de la foi pascale.
🕀 Une fête aux multiples couleurs…
La tradition populaire veut que, parmi les trois rois mages, il y avait un blanc, un jaune et un noir – ou encore un jeune, un homme d’âge mûr et un plus âgé. En diversifiant ainsi les personnages de nos crèches, la sensibilité chrétienne la plus humble à voulu faire une place à tous et à chacun autour du berceau de l’enfant Jésus: une place pour les riches comme pour les pauvres, pour les païens comme pour les juifs, pour les étrangers comme pour les gens du pays. L’Évangile serait dénaturé s’il ne s’adressait pas à tous les hommes, hier, aujourd’hui comme demain. L’Épiphanie est la fête de l’espérance, celle où on espère, dans la foi, vivre dans l’unité et la paix, dans la justice et le bon droit. Les étoiles brillent pour tout le monde. Osons croire qu’elles sont là pour nous émerveiller et entretenir en nous l’espérance d’un monde meilleur. Osons croire, et laissons-nous surprendre par notre Dieu.
🕀 La galette…
Le dimanche après le premier janvier, on mange la galette des rois comme le faisaient déjà les romains avant la naissance de Jésus. A l’époque, la galette toute dorée représentait le soleil. On la partageait au moment où les jours avaient terminé de raccourcir; la lumière commençait tout doucement à regagner sur l’obscurité. Une nouvelle « course » du soleil débutait. Au 4ème siècle, les chrétiens ont repris cette fête et l’ont faite coïncider avec l’arrivée des mages près de Jésus. En agissant ainsi, ils ont voulu dire qu’avec Jésus, l’attente et la faim sont comblées. Les hommes sont souvent des «Mages» qui, dans la nuit, sont en quête d’une étoile.
