Ce dimanche la Messe de rentrée à Russé
Procession avec la statue de Notre Dame de Guérison
débutera au calvaire sur la route de Villebernier
à 10h15
💢 Méditation pour la semaine
Le mot d’ordre de ce dimanche est communauté, fraternité ou solidarité: «La solidarité n’est pas un sentiment de compassion vague ou d’attendrissement superficiel. C’est la détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun». On n’est pas chrétien tout seul. Et la parole de Dieu nous prodigue des conseils de vie communautaire. Ainsi, le rôle du prophète qui a pour mission de «guetter», de discerner les dignes des temps et de mettre en garde les pécheurs, les aider à se convertir. Puis, l’appel à «l’amour mutuel» que nous lance saint Paul. Enfin, pour améliorer encore notre vivre-ensemble et l’amener à la perfection évangélique, Jésus enseigne «la correction fraternelle», une pratique à redécouvrir, il dit aussi l’efficacité de la prière commune.
Le chemin de la réconciliation…
«Tout ce que vous aurez délié sur la terre», dit Jésus. Le pardon est dimension fondamentale de l’agir du chrétien, que ce soit le pardon donné aux frères ou celui que nous recevons de Dieu. Même si le sacrement de réconciliation est bien vivant dans notre Église, pardonner n’est pas facile! Il faut du temps. Parfois beaucoup de temps! Demander pardon n’est guère plus facile, car cela suppose avant tout que nous nous reconnaissions humblement coupables! Les textes de la liturgie de ce jour nous invitent à grandir en humanité C’est bien d’aimer dont il s’agit. Aimer, c’est reconnaître l’autre dans son altérité, dans ce qu’il est différent de moi. Aimer, c’est donner à l’autre l’espace de liberté qui lui permettra de devenir pleinement lui-même. Aimer conduit toujours avec patience et nécessité sur le chemin du pardon. Quel intérêt avons-nous à pardonner, si ce n’est de gagner un ami, un frère, si ce n’est tout simplement de chercher à aimer, et d’aimer comme le Christ nous a aimés?
La Charité…
Si nous avions la charité, la charité elle-même couvrirait toutes nos fautes, et nous serions comme les saints quand ils voient les défauts des hommes. Les saints sont-ils donc aveugles? Qui déteste le péché autant que les saints? Et pourtant, ils ne haïssent pas le pécheur, ils ne le jugent pas, ils ne le fuient pas. Acquérons la charité, acquérons la miséricorde à l’égard du prochain, pour nous garder de la terrible médisance, du jugement et du mépris. Portons-nous secours les uns aux autres, comme à nos propres membres. En un mot, ayez soin, chacun selon son pouvoir, d’êtres unis les uns aux autres. Car plus on est uni au prochain plus on est uni à Dieu.
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