Dieu a de curieuses méthodes de «recrutement»! C’est un «chef» qui ne se préoccupe ni de diplôme, ni de statut social, qui envoie ses “représentants” vers des «clients potentiels» les poches vides!
Amos, le petit paysan de Judée, «Je n’étais pas prophète, ni fils de prophète; j’étais bouvier et je soignais les figuiers.» Près de 8 siècles plus tard, d’obscurs pécheurs du lac de Galilée éprouvent la même surprise lorsque Jésus les invite à le suivre.
Surprise de Moïse, de Samuel, de Paul, surprise divine de tous les croyants qui, à la minute où ils se savent, comme Amos, «saisis» par Dieu, mesurent leur incapacité à répondre à l’appel, mettant à jour leurs pauvretés.
Lorsque Jésus, pour la première fois, les envoie en mission, Lui qui marche en tête et parle si bien aux foules, s’efface devant ses disciples et les invite à partir sans grand bagage, «il les envoie deux par deux». C’est un immense trésor. C’est un déchirement de quitter la chaleur du groupe des disciples. Comme les disciples, souvent, nous avons peur devant la mission que Dieu nous confie, peur de ne pas être à la hauteur. Sachons écouter, nous entendrons l’appel du Christ qui nous envoie vers ceux qui l’ignorent ou Le méconnaissent. Notre espérance ne dépend que du Christ. Nous savons d’expérience que la mission est difficile, mais nous savons aussi que nous avons reçu «la marque de l’Esprit Saint». Nous pourrons vivre cette mission en fils bien-aimés du Père et recevoir la grâce qui nous remplit «de sagesse et d’intelligence».
🕀 En ces jours de départ en vacances, JÉSUS APPELLE ses disciples. Il les appelle et il les envoie. Point besoin de s’encombrer pour prendre la route. Les disciples sont invités à n’emporter que le strict minimum, A savoir le bâton et les sandales qui leur permettront d’avancer et de faire du chemin! Autant ne dire rien! Ni pain, ni argent, ni besace.
Les disciples sont appelés et envoyés. Deux par deux! Tout commence par cette nécessité d’être deux, de ne pas être seul, d’être avec un autre. Tout commence par la mission reçue et partagée. Être appelé et être envoyé, voilà le dénominateur commun de toute mission d’Église. Personne ne peut s’arroger à lui seul une mission. Être deux, la route se fait plus facile, plus audacieuse et parfois moins douloureuse. Être deux, c’est pouvoir compter en toutes circonstances sur un frère, sur une sœur, sur l’amitié d’un autre. Pour parler de Dieu, pour annoncer la Bonne Nouvelle. Il faut des hommes et des femmes, entièrement disponibles à l’amour de Dieu, et à même de croire que le seul bagage utile, c’est l’amour dont Dieu nous aime.
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