vendredi 22 janvier 2021

3 Dimanche Ordinaire

👉Profitons du confinement pour méditer sur l’urgence!
    Le temps nous est compté, il y a urgence! Tout, dans les textes de ce dimanche, souligne la rapidité du temps qui passe et la nécessité de se tourner vers Dieu. Ces passages bibliques sont brefs, concis, ce qui accentue l’impression d’une nécessité absolue. Comme souvent dans la Bible, nous lisons d’abord les appels à la conversion. L’évangéliste Marc, nous présente les débuts de la mission de Jésus qui s’inscrit dans le temps, à un moment de l’histoire. Les hommes sont invités à franchir une étape décisive dans l’histoire du salut car le règne de Dieu s’approche. Pas question de manquer cette occasion unique; ce serait manquer le salut. Car le règne de Dieu n’est pas une domination. Non c’est un roi pacifique, doux et humble de cœur qui vient à la rencontre des détresses humaines. Pour entrer dans son royaume, il faut lui ressembler ou, du moins, commencer à lui ressembler. Dès lors il s’agit de changer de conduite, de prendre un autre chemin que celui de la plupart des hommes, «qui tirent profit de ce monde» (deuxième lecture).
👉Profitons du confinement pour méditer sur le chemin de la foi.
    En ouvrant aujourd’hui l’évangile de Marc, notre communauté chrétienne s’apprête à refaire un long itinéraire. Pour Jésus, la route commence au milieu des siens, où le Royaume s’approche de ceux qui écoutent. Le Seigneur ouvre la bouche et dit: «Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle». Appel qui avait déjà été adressé à la ville païenne Ninive par Jonas. À nous aussi l’Alliance avec Dieu est toujours offerte. 
    Avec quelle foi y répondons-nous?
👉Profitons du confinement pour méditer sur la vocation.
    La parabole de Jonas met en valeur le repentir immédiat des habitants de Ninive. De son côté, l’apôtre Paul avertit les chrétiens de Corinthe que leur conversion ne souffre pas d’être ajournée, puisque le temps est limité et que «ce monde passe».
    La double scène de vocation rapportée par l’évangile de Marc s’inscrit dans ce même climat d’urgence. Phrases brèves, abruptes, qui traduisent une exigence radicale: le disciple comprend qu’il lui faut quitter sur-le-champ sa profession et sa famille.
    Aujourd’hui encore, des hommes et des femmes acceptent de se vouer corps et âme à la tâche qu’ils ont librement choisie en réponse à un appel de Dieu. Ceux-là sont prêts à quitter tout ce qui s’avère incompatible avec le don qu’ils ont fait d’eux-mêmes.

🔆La  FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués :)