Le mot «mystère» (du grec: chose cachée) signifie, en général, une chose que nous ne comprenons pas. Dans la, religion, un mystère est une vérité que nous ne pouvons pas comprendre, mais que cependant nous devons croire, parce que Dieu l’a révélée.
Ce que la liturgie nous donne au long de son année en doses homéopathiques est donc, aujourd’hui, célébré dans toute sa richesse. Même si le peuple chrétien ne saisit pas tout avec précision (et quel théologien oserait y prétendre!), une espèce d’instinct surnaturel lui a toujours fait aimer cette fête qui lui réjouit le cœur.
L’amour est le thème majeur qui parcourt les lectures. Ici pas de vérités abstraites ni de concepts théologiques. Le texte inspiré nous aide à pénétrer avec émerveillement dans ce que l’on appelle le mystère: non le mystérieux, l’obscur, mais l’éclat si violent que notre cœur ne peut le capter entièrement, un peu comme nos yeux ne sauraient sonder le soleil. Laissons-nous prendre par l’amour qui vibre à l’intérieur de Dieu pour, à notre tour, le répandre dans un don de nous-mêmes qui en sera le reflet.
🔆 Trinité… Un mot étrange, peu parlant et qui ne figure pas dans la Bible. C’est le mot que les chrétiens se sont donnés pour exprimer le fondement de leur foi: Dieu, le Dieu d’amour, se révèle comme Père, Fils et Esprit Saint. La relation est au cœur même du mystère divin, et c’est dans la relation que Dieu se révèle. À ses disciples, il révèle son identité profonde: il est le Fils bien-aimé du Père et c’est de lui qu’il reçoit la vie nouvelle au matin de Pâques. Avant de revenir vers son Père, il promet d’envoyer l’Esprit saint pour guider les croyants. Tout est dit de Dieu et de son projet d’amour.
La mission de l’Église, c’est d’annoncer le salut de chaque homme: «De toutes les nations faites des disciples: baptisés-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit» (évangile). Dieu continue d’accompagner son peuple et de l’appeler à partager sa gloire. Oui, nous sommes «enfants de Dieu, héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ» (deuxième lecture). À la table eucharistique, nous recevons le pain et la parole de vie, et nous faisons monter notre action de grâce vers notre Père, par son Fils, dans l’Esprit.
🔆 La FEUILLE hebdomadaire à imprimer et partager avec vos voisins qui n'ont pas internet ou ne sont pas trop doués :)Ô Saint Joseph, Patron de l’Eglise, vous qui, près du Verbe incarné,
avez travaillé chaque jour pour gagner le pain,
tirant de lui la force de vivre et de peiner;
vous qui avez éprouvé l’angoisse des lendemains, l’amertume de la pauvreté,
la précarité du travail, vous qui faites briller l’exemple de votre personne,
humble devant les hommes, mais très grande devant Dieu,
regardez l’immense famille qui vous est confiée.
Bénissez l’Eglise. Soutenez-la toujours davantage
sur la voie de la fidélité évangélique.
Protégez les travailleurs dans leur dure existence quotidienne,
les empêchant de tomber dans le découragement,
les révoltes négatives, comme dans les tentations du plaisir.
Priez pour les pauvres, qui continuent sur la terre la pauvreté du Christ,
suscitant continuellement en leur faveur
l’aide providentielle de leurs frères mieux pourvus.
Et maintenez la paix dans le monde, cette paix qui seule peut garantir
le développement des peuples
et le plein épanouissement des espérances humaines.
Pour le bien de l’humanité, pour la mission de l’Eglise,
pour la gloire de la Très Sainte Trinité. Amen.
Saint Paul VI
