💢 Tous Élus!
Quelles que soient les nations, quels que soient les chemins de foi, la religion de chacun, tous sont bénéficiaires du salut. La conversion de Jésus sera provoquée par une Cananéenne, comme s’il était possible de «faire bouger Dieu».
Abraham l’avait déjà fait. Oui, on a le droit de crier vers Dieu et nous pouvons être sûrs qu’il entend même si nous n’en avons pas les preuves immédiatement. Le Christ a donné sa vie pour tous et nous demande de faire le maximum pour nous mettre au service de tous, quel que soit notre chemin de foi, car la miséricorde de Dieu est sans limites.
💢 La miséricorde de Dieu…
Pas d’étranger pour le Sauveur! La Cananéenne en est le signe. Une gêneuse pour les disciples, et pour Jésus une femme dont il entend le cri. Il voit la grande foi de celle qui l’a reconnu. La païenne vient vers lui, elle se prosterne, elle ne l’appelle pas «Fils de David», mais «Seigneur».
Reconnaître le Christ, être reconnu par Lui: tel est le salut qui nous est offert. Il a exaucé celle qui a franchi les frontières du paganisme, et son Esprit, aujourd’hui, veut augmenter en nous la foi! Que notre assemblée, avec Saint Paul, en témoigne: la miséricorde de Dieu s’étend à tous, juifs et païens ! Elle s’étend à l’Eglise, à chacun de nous. «Ma maison s’appellera ″Maison de prière pour tous les peuples″»: tel est l’amour de Dieu. Sa maison est pour tous «l’héritage promis qui surpasse tout désir».
💢 De quelques miettes à la part entière…
L’Evangile sans frontières: tel pourrait être le slogan des chrétiens, la bonne nouvelle à porter à toutes les nations. L’Esprit ne connaît pas de frontières et la parole de Dieu, ce dimanche, fait la part belle à ce salut sans limites. Canaan était un peuple considéré comme impur et maudit, et Jésus est interpellé par une Cananéenne. La Cananéenne sait que Dieu est amour et pour recevoir, il suffit de demander. Qu’importe l’origine ou le parcours, tous peuvent être rassasiés des dons de Dieu sans que personne ne risque d’en manquer. Le petit chien se régale aux pieds de son maître et celui-ci ne regrette pas les miettes qui tombent. Il n’est pas facile de partager. Pourtant nul n’est propriétaire de Dieu.
Une miette, juste une miette: Seigneur, donne-moi une miette, et je serais rassasié.
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