vendredi 26 juillet 2024

17 Dimanche Ordinaire

🕀 Profitons des vacances pour méditer...

    La foule est là, en attente. Seule avec ses épreuves, ses tourments, son lourd fardeau... Sa nourriture quotidienne a le goût d’angoisse, de séparation, de mépris, de désespoir, de manque de pardon, de profonde solitude... Elle a faim d’autre chose; elle attend un regard, une écoute.
    Jésus sort et marche vers la foule. Il voit les regards qui cherchent son regard ; il voit les yeux qui cherchent ses yeux; il voit les cœurs qui cherchent son cœur. Il répond à une attente, se met au service d’une foule, partage le malheur d’autrui. La foule se sent comprise, respectée, aimée... Elle écoute... Elle se rassasie.
    Jésus aime! Et aimer, pour lui, c’est rejoindre l’autre dans son bonheur ou son malheur ; c’est aussi partager les dons reçus.
    Et toi? Si tu crois que tu n’as vraiment rien à donner, lis, ce petit texte:
«Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup. Il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure qu’un instant mais son souvenir est parfois éternel! Personne n’est assez riche pour s’en passer. Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter. Il crée le bonheur au foyer. Il est le signe sensible de l’amitié. Un sourire donne du repos à l’être fatigué, rend du courage aux plus découragés. Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler. C’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne. Si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne sait plus avoir le sourire, soyez généreux et donnez-lui le vôtre car nul n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne peut plus en donner aux autres... » Gandhi

    Dans notre vie, nous avons, tous les jours, l’occasion de remercier, de rendre grâce à Dieu pour toutes les merveilles qu’il a mises dans nos vies. Mais trop souvent, nous oublions de le faire. Pourtant, c’est une petite prière toute simple à faire dans notre journée et les occasions ne manquent pas. Nous pouvons remercier pour toutes les beautés de la création, pour ce qui nous émerveille, pour le sourire d’un enfant, pour la tendresse d’une mère, pour l’amour d’un père... Nous pouvons remercier à chaque fois que nous nous sentons heureux... Nous pouvons remercier pour tous ceux qui aident les autres...

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mercredi 24 juillet 2024

Congres MISSION

 

Le Congres Mission du Saumurois


👉 Programme et informations sur:  https://congresmissionsaumurois.wordpress.com/

🔔 Ouverture des inscriptions: le 1er septembre 





vendredi 19 juillet 2024

16 Dimanche Ordinaire

 🕀 Profitons des vacances pour méditer...

Saisi de pitié….
    À quel saint se vouer? La question, récurrente dans un monde en quête de sens, n’est pas nouvelle. Déjà, à l’époque de Jérémie, des gouvernants, mauvais bergers, ont conduit le pays à la ruine. Mais – affirme le prophète – Dieu ne peut oublier son alliance ni abandonner son peuple. Il sera lui-même le roi-berger de ce peuple dont il a pitié et qu’il ne peut laisser aux mains de mauvais pasteurs qui le maltraitent et le dispersent.
    En Jésus, la promesse de Dieu prend corps. Comme son Père devant la détresse de son peuple. Il se rend compte que les hommes et les femmes de cette foule cherchent un sens à leur vie. Comment pourrait-il les abandonner comme feraient des mauvais bergers? Jésus accomplit le dessein de Dieu: la réconciliation des hommes avec Dieu et des hommes entre eux.
    Dans nos sociétés, beaucoup se disent bergers, prétendant conduire les peuples au bonheur et à la paix. Bien peu sont pourtant de bons bergers. À nous de révéler le vrai berger, de faire résonner la parole de Dieu.
    Que la liturgie de ce dimanche nous donne de communier à la compassion de Jésus – le bon berger, de porter sur le monde et sur nos frères le regard du Bon pasteur afin qu’il les offre avec Lui.

Le seul bon Berger.
    Le Seigneur Dieu n’attend pas de ses fidèles qu’ils lui organisent de magnifiques cérémonies. Il exige que le droit et la justice s’exercent pour tous et chacun. Le Dieu qui se fait connaître ne veut rien pour lui. Il veut le bonheur de l’humanité. Les conséquences sont immenses: impossible de parler de Dieu en oubliant ou méprisant les frères. L’unique préoccupation de Dieu n’est pas sa gloire personnelle, mais que tous soient respectés et puissent vivre pleinement en paix. Le bonheur de Dieu est la réussite heureuse de son peuple, image de l’humanité. Les pasteurs, les dirigeants selon le cœur de Dieu, ont pour mission de veiller au bon déploiement du droit et de la justice. Notre Dieu n’est pas un dictateur qui mobilise ses troupes au profit de ses idées ou de sa volonté de puissance. Dieu croit en l’homme. Il compte sur notre collaboration.

La messe en vacances…
    «Venez à l’écart et reposez-vous un peu», dit Jésus. Le temps du repos estival peut nous donner l’occasion de prendre le temps de la prière, et celui d’aller à la messe et de rencontrer des communautés qui ont d’autres manières de vivre la liturgie que dans notre paroisse habituelle. Il nous faut alors éviter toute comparaison, ce qui empêcherait d’accueillir ce qui se fait et de vivre en profondeur la célébration. Si une idée nous séduit, pourquoi ne pas la noter et la proposer à notre retour à la maison?
    N’oubliez pas que de bonnes vacances, des vacances qui nous font du bien, sont celles où l’amour à la place d’honneur. Pour ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir partir en vacances, n’oubliez pas que Dieu ne vous abandonne pas et que son amour veut vous combler où que vous soyez.

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vendredi 12 juillet 2024

15 Dimanche Ordinaire

🕀 Profitons des vacances pour méditer: Appelés et envoyés...

    Dieu a de curieuses méthodes de «recrutement»! C’est un «chef» qui ne se préoccupe ni de diplôme, ni de statut social, qui envoie ses “représentants” vers des «clients potentiels» les poches vides!
    Amos, le petit paysan de Judée, «Je n’étais pas prophète, ni fils de prophète; j’étais bouvier et je soignais les figuiers.» Près de 8 siècles plus tard, d’obscurs pécheurs du lac de Galilée éprouvent la même surprise lorsque Jésus les invite à le suivre.
    Surprise de Moïse, de Samuel, de Paul, surprise divine de tous les croyants qui, à la minute où ils se savent, comme Amos, «saisis» par Dieu, mesurent leur incapacité à répondre à l’appel, mettant à jour leurs pauvretés.
    Lorsque Jésus, pour la première fois, les envoie en mission, Lui qui marche en tête et parle si bien aux foules, s’efface devant ses disciples et les invite à partir sans grand bagage, «il les envoie deux par deux». C’est un immense trésor. C’est un déchirement de quitter la chaleur du groupe des disciples. Comme les disciples, souvent, nous avons peur devant la mission que Dieu nous confie, peur de ne pas être à la hauteur. Sachons écouter, nous entendrons l’appel du Christ qui nous envoie vers ceux qui l’ignorent ou Le méconnaissent. Notre espérance ne dépend que du Christ. Nous savons d’expérience que la mission est difficile, mais nous savons aussi que nous avons reçu «la marque de l’Esprit Saint». Nous pourrons vivre cette mission en fils bien-aimés du Père et recevoir la grâce qui nous remplit «de sagesse et d’intelligence».

🕀 En ces jours de départ en vacances, JÉSUS APPELLE ses disciples. Il les appelle et il les envoie. Point besoin de s’encombrer pour prendre la route. Les disciples sont invités à n’emporter que le strict minimum, A savoir le bâton et les sandales qui leur permettront d’avancer et de faire du chemin! Autant ne dire rien! Ni pain, ni argent, ni besace.
    Les disciples sont appelés et envoyés. Deux par deux! Tout commence par cette nécessité d’être deux, de ne pas être seul, d’être avec un autre. Tout commence par la mission reçue et partagée. Être appelé et être envoyé, voilà le dénominateur commun de toute mission d’Église. Personne ne peut s’arroger à lui seul une mission. Être deux, la route se fait plus facile, plus audacieuse et parfois moins douloureuse. Être deux, c’est pouvoir compter en toutes circonstances sur un frère, sur une sœur, sur l’amitié d’un autre. Pour parler de Dieu, pour annoncer la Bonne Nouvelle. Il faut des hommes et des femmes, entièrement disponibles à l’amour de Dieu, et à même de croire que le seul bagage utile, c’est l’amour dont Dieu nous aime.

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vendredi 5 juillet 2024

14 Dimanche Ordinaire

🕀 Profitons des vacances pour méditer...
    Ne mettons pas Dieu en vacances, car pendant les vacances, Dieu nous invite, Il nous aime, et nous allons à Sa rencontre. Dieu ne prend pas de vacances, il nous attend, comme d’habitude avec patience, tout en nous laissant libre. Pendant les vacances, il y a des chrétiens qui se rassemblent le dimanche… donc aucune excuse pour ne pas Lui rendre visite… Un choix difficile peut-être, pendant ce temps de repos, mais Il vient nous rejoindre, iI se fait proche des hommes… nous pouvons L’écouter, Lui parler, Lui demander comment faire pour être en communion les uns avec les autres.
    Les textes de l’Ecriture se chargent bien, s’il le fallait, de nous rappeler, que le Seigneur nous parle. Ce qu’il nous dit, en ce dimanche, concerne chacun, en sa vocation personnelle: Je t’envoie, et Ma grâce te suffit pour affronter les difficultés qui ne te seront certainement pas épargnées… L’été, pour la plupart d’entre nous, nous offre du temps: le temps de nous poser un peu, de réfléchir, de faire le point, de faire le bilan.

🕀 Les prophètes… Incompris et persécuté…
    Quand un prophète se lève au milieu d’un peuple révolté contre Dieu ou qu’il se dresse devant ses compatriotes vivant la religion de leurs ancêtres, il est rarement bien accueilli. Le prophète Ézékiel en fait la rude expérience quand le Seigneur l’appelle et l’envoie s’adresser à ses frères en son nom. Le peuple est rebelle.
    A Nazareth, Jésus se trouve dans une situation similaire,on refuse de voir en Lui un envoyé de Dieu, malgré la sagesse étonnante de Ses propos et les guérisons qu’Il accomplit. Comme Ézéchiel, Jésus est confronté à l’incrédulité et au mépris: difficile d’être prophète parmi les siens.
    Paul, de son côté, exprime, la conscience qu’il a de sa fragilité; en même temps il affirme sa certitude de recevoir sa force de Celui qui lui a donné mission d’annoncer l’Évangile.
    Dans les échecs ou les difficultés, suis-je capable de me rappeler les grâces reçues de Dieu, pour reprendre courage? Ne m’arrive-t-il pas, sous prétexte de ma faiblesse ou de mon incompétence, de récuser tout engagement ou tout service dans la communauté chrétienne?

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